euh
rien n'existe pour moi en dehors d ece que perçois ma conscience mais cela peut exister pour autrui
donc ton assertion est radicalement subjective !
2006-11-05 10:33:19
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answer #1
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answered by mic 7
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J'ai fait un petit tour d'horizon des réponses avant de donner la mienne.
Il me semble que la réponse est difficile parce que ta question est ambigüe. Déjà le "rien", ensuite "l'existence" enfin le "notre" conscience, sont des termes un peu vagues.
Si par rien tu pense à la matière, contraireent à ce que dit lepersan dans sa réponse, la matière est une fiction logique. Précisément parce qu'elle n'est qu'un ensemble de corpuscules (atomes, etc.) qui n'ont pas de consistance, la matière n'a d'aspect dur et sensitif que pour nos sens.
Ta question aurait du dire "MA conscience", parce qu'en disant "nous" tu poses déjà une pluralité de consciences qui suppose un monde, donc quelque chose en-dehors de ma conscience. Bref, rien que le "notre" répond déjà à la question de l'existence d'un monde extérieur.
Dire "rien" n'existe en dehors de ma conscience, c'est déjà nier quelque chose qu'on présuppose pouvoir exister en dehors de soi.
TA QUESTION: La question est alors celle de l'origine des idées. D'où vient que j'ai l'idée de table? Cette idée peut-elle m'assurer qu'il existe bien une table? Et le fait que je perçoive effectivement cette table est-il une preuve de son existence ou un jeu de l'esprit (une sorte d'illusion de la conscience)? C'est bien là ta question, non? Ces prémisses posées, nous sommes assurés de parler de la même chose, je puis donc te donner ma réponse.
MA REPONSE: C'est assez complexe. Je vais suivre le cheminement de Descartes. L'idée d'une chose extérieure à ma conscience, pourtant présente dans ma conscience (la table) n'est pas la preuve de son existence, mais le signe objectif de sa réalité. L'idée de table ne peut être entièrement créé par la conscince via l'imagination. La conscience est un creuset: elle se remplit de ce que les sens lui donne. Elle peut ne pas bien percevoir ou même créer des idée avec ces perceptions, mais la perception est réelle. Il y a donc une visée objective de la conscience au-delà d'elle-même donc il existe quelque chose en dehors d'elle. CQFD.
De quelle nature est cette chose? Il faut y réflechir.
Une dernière chose: douter de la réalité ("Existe-t-il qqch en dehors de moi?") ou la nier carrément ("Il n'existe rien en dehors de l'esprit, la vie n'est qu'un songe, etc.") est une attitude qui n'a pas de sens selon Wittgenstein. Le monde est la certitude fondamentale qu'il n'est pas raisonnable de remettre en cause. Pas raisonnable car c'est remettre en cause les fondements qui nous permettent même cette mise en cause (ou cette négation ou ce doute). Pour Wittgenstein, douter du monde extérieur, c'est remettre en cause les règles du jeu de la réflexion. Ce serait comme jouer au Monopoly et en contester les règles. Une telle attitude reviendrait à rendre impossible la partie comme ce doute rendrait impossible.... le doute lui-même.
2006-11-06 05:20:48
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answer #2
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answered by Gally Léo 5
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Notre conscience est notre veritable nature, tout apparait et disparait dans le silence de la conscience qui perçoit. Temoin immuable du monde la conscience est le Soi.
2006-11-06 02:10:59
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answer #3
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answered by fingo_01 4
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je te rèpond par des questions.. quelles sont les limites de ta conscience?? les rapports de ta conscience et de ton cerveau?? est ce que ta "belle" conscience est consciente des choses existant s avant son apparition? y a t-il un rapport entre ta conscience et la rèalitè universelle? "La connaissance, et non pas la conscience, et les activités rationnelles constituent certainement la majeure partie de la recherche scientifique, mais non pas le tout.. la conscience est très inssuffisante à determiner la rèalitè existentielle....la conscience depend des facteurs endo et exocervicals..ses resultats ne sont pas justifiables le devoleppement de la conscience humaine est encore en RETARD !!!!
2006-11-05 19:45:10
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answer #4
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answered by M♥oohay♥M 5
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non, et heuresement . Notre conscience ne perçoit le monde qu'aver une vision trompeuse. Les objets sont composés d'atome mais nos sens ne nous disent rien de ce qu'est la matiére.
Mais que veut dire se connaître par la conscience ? Est-ce la pensée qui oppose l'homme au reste de la création? Cette idée d'un fossé entre l'homme et la Nature, résultant de l'apparition de la pensée, est très présente dans la culture occidentale. Pour Pascal la conscience équivaut à la pensée qui nous révèle les limites de notre existence: "La grandeur de l'homme est grande de ce qu'il se connaît misérable. Un arbre ne se connaît pas misérable". L'arbre ne peut pas se représenter ce qu'il est, il se contente d'exister. L'homme se voyant lui-même, se mesure, et il se mesure d'abord à son corps, se voyant dans ses limites corporelle il se découvre fini, donc misérable. Sans la représentation de la finitude, il n'y aurait pas conscience de la finitude, l'homme ne se sentirait pas misérable dans un univers qui le dépasse de tous les côtés. Mais, paradoxalement, c'est une grandeur que cette connaissance qui fait apparaître la misère. "Pensée fait la grandeur de l'homme". Ce paradoxe fait donc apparaître toute l'ambiguïté de la pensée, puisqu'elle est à la fois ce qui tire l'esprit de l'inertie d'une existence ignorante, mais qui le précipite aussi dans les limites tracées par ses représentations. L'homme est sa pensée. "Je puis bien concevoir un homme sans mains, pieds, tête... Mais je ne puis concevoir l'homme sans pensée : ce serait une pierre ou une brute". Face à une nature qui semble inconsciente - selon cette interprétation de la Nature - l'homme a le privilège de la conscience et il doit donc savoir l'assumer. Si nous sommes condamnés à penser, de par notre condition, nous sommes aussi condamnés à nous élever par la pensée, et pour la même raison : "toute notre dignité consiste donc en la pensée". Il faudrait ajouter aussi inversement, notre indignité est aussi dans notre pensée. Notre existence n'est rien d'autre que ce que notre pensée aura engendré
2006-11-05 20:28:02
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answer #5
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answered by Hades et Persephone 7
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je pense que c'est pourquoi nous sommes là
2006-11-05 18:39:44
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answer #6
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answered by L'Oiseau chanteur 7
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tu essaierais pas de nous refourguer ton sujet de philo, espèce de feignasse?
Honnetement, je ne pense pas que la réalité disparaisse si on ferme les yeux. Heureusement, on a notre mémoire et notre imagination pour savoir qu'un monde existe quand on s'endort (abaissement de la conscience). On a également la possibilité de changer de perception, c'est à dire de point de vue. D'assouplir notre perception des choses, voir dans la globalité et jusque dans le particulier le plus minuscule.
Maintenant, je ne suis pas prof de philo alors débrouille toi avec ça.
2006-11-05 18:37:45
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answer #7
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answered by siddhartha 2
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Pour ébaucher un semblant de réponse le livre de Husserl "Experience et Jugement" me semble approprié.
Selon lui l'expérience se limite au champ de l'éprouvé. Les objets de l'expérience n'apparaissent clairement que s'ils sont soumis au regard. C'est le regard qui les constitue véritablement comme phénomène. Il faut qu'une synthèse s'accomplisse entre expérience des choses et vision du phénomène. Notre conscience mène un travail lorqu'elle perçoit, elle est active sur le donné. L'imagination permet de projeter notre conscience en dehors d'elle même...
PS: Si le livre t'interesse je le possède et souhaite le vendre
2006-11-06 07:52:50
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answer #8
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answered by Methelyne 2
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Faux Les rayons X ça existe portant tu ne les perçois pas. C'est la m^me chose pour la plupart des radiations électromagnétiques.
2006-11-06 05:53:41
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answer #9
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answered by icare 4
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je ne te percois pas et tu n'existes pas ni meme ce que tu crois percevoir
2006-11-06 05:39:45
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answer #10
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answered by Anonymous
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Eh ben, moi je dirais qu'il existe autre chose que notre conscience ne peut percevoir !
2006-11-06 05:12:22
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answer #11
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answered by Emeraude E 4
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