Du pont des supplices
Tombent les actrices
Et dans leurs yeux chromés
Le destin s'est brouillé
Au café de Flore
La faune et la flore
On allume le monde
Dans une fumée blonde
{Refrain:}
Maintenant que deviennent
Que deviennent les valses de Vienne ?
Dis-moi qu'est-ce que t'as fait
Pendant ces années ?
Si les mots sont les mêmes
Dis-moi si tu m'aimes...
Maintenant que deviennent
Que deviennent les valses de Vienne ?
Et les volets qui grincent
D'un château de province ?
Aujourd'hui quand tu danses
Dis, à quoi tu penses ?
Dans la Rome antique
Errent les romantiques
Les amours infidèles
S'écrivent sur logiciels
Du fond de la nuit
Remontent l'ennui
Et nos chagrins de mômes
Dans les pages du Grand Meaulnes
François Feldman
1986, la romance de l’été s’intitule «Rien que pour toi». C’est le premier tube de François Feldman, sa première rencontre avec le grand public, le bonheur après les années de galère et les succès d'estime bientôt pulvérisés par "Les Valses de Vienne", "Le Mal de toi", "Slave" ou "Petit Frank". Réécoutez ces chansons intemporelles sur Chante France et découvrez quelques uns des secrets de ce chanteur discret…
Après une période d'incertitude François Feldman réapparaît avec Couleurs d’Origine (1997), un titre qui tient ses promesses. En effet, il s'agit d'un véritable retour aux sources, retour vers des chansons de la même veine que toutes celles qui ont dévasté les hit-parades au cours de ces dernières années. La pochette du disque est bleue, un bleu qui fait déjà rêver... Dès la première écoute, on ne s'y trompe pas. Le chanteur a bel et bien retrouvé l'âme slave et l'âme soul, les deux pôles essentiels de sa créativité. Ses origines slaves qui lui ont inspiré des mélodies incontournables comme "Les Valses de Vienne", "Le Mal de toi", "Slave" ou "Petit Frank" lui sont revenues au moment d'écrire "Evadée du volcan", "Juste une étincelle", "Ville contre ville"... Quant aux grooves qui ont fait tourner "Rien que pour toi", "Joue pas", "J’ai peur", "C’est toi qui m’as fait" ou "Joy", et qui semblent venir d'une adolescence entièrement dédiée à James Brown, Marvin Gaye et Stevie Wonder, ils sont au coeur de "J’écoutais Marvin", "Comme une évidence", "Danser la mort du cygne"...
Mais avec plusieurs millions de disques vendus et une vingtaine de chansons classées dans les premières places du Top 50 (dont trois à la première place !), François reste un artiste à la personnalité très secrète. Pour lever le voile sur ce mystérieux chanteur, voici quelques détails sur son exceptionnelle carrière. François Feldman, par lui-même en quelques tubes :
- "Slave" a été écrite avant la chute du mur de Berlin à l'époque des deux blocs Est et Ouest. Sur cette musique d'opposition entre le froid et le chaud, le texte rappelle mes origines slaves et suggère un parallèle entre les douleurs passées de Varsovie et celles des pays tourmentés de l'Amérique du Sud. On croyait que cette chanson aurait du mal à se faire entendre et qu'elle resterait au fond d'un album, mais ma maison de disques a eu un coup de coeur... Coup de chance !
- "Joue pas" : Mon premier duo avec Janiece Jamison avant «J’ai peur». Un vrai carton ! Mais c'était l'été de la "Lambada" alors j'ai dû me contenter de la deuxième place du Top 50.
- "Les Valses de Vienne" : Après le succès de "Joue pas", titre éminemment funky, c'était un pari amusant que d'enchaîner sur les très romantiques "Valses de Vienne". La surprise fut d'autant plus grande que le tube était encore au rendez-vous... La chanson est née d'un jeu de mots : «Que deviennent les valses de Vienne ?» et d'une sorte de valse que j'avais composée au piano.
-"Petit Frank" : Le sujet n'est pas autobiographique mais il m'a touché. Peut-être parce que mes parents ont divorcé lorsque j'étais gamin. Pourtant j'ai eu une enfance heureuse... En tout cas, j'ai tout de suite eu envie de me mettre au piano...
- "J’ai peur" : Ce titre a bien failli ne jamais avoir sa chance. Il est sorti en pleine guerre du Golfe en 1991 et les radios périphériques, le jugeant trop dur et trop pessimiste, l'avaient interdit sur l'antenne... Heureusement, l'ambiance internationale s'est détendue et mon deuxième duo avec Janiece Jamison a pu voir le jour.
- "C’est toi qui m’a fait" : Qui n'a jamais eu envie d'écrire une chanson pour sa mère ? Je n'ai pas échappé à la règle, mais plutôt que de faire un morceau larmoyant, j'ai écrit une musique très tonique, très dansante. Je trouvais ça plus original. Et puis j'ai eu l'idée de ce titre à la fois simple et amusant ! Ce titre a été un très gros succès en radio, dans les discothèques... Et auprès de ma mère !
- "Joy" : Les chansons sont toujours des cris d'amour... Pour une mère, pour une femme ou, bien sûr, pour une petite fille. La mienne s'appelle Joy et j'avais envie de lui faire un cadeau pour la vie. Le public a été d'accord !
Depuis "Couleurs d'Origine" est sorti une compilation "Ballade" qui réunit ses plus grands tubes.
2006-11-06 22:01:20
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answer #1
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answered by Hades et Persephone 7
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Les chaussettes.... de grace! enlevez ces maudites chaussettes?!! Ou alors la vue d'un slip léopard.... (oui bon, ça va, on arrête de rire... ça m'est déjà arrivé... mais y'a longtemps hein!)
2016-12-17 04:05:14
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answer #3
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answered by ? 3
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Entre nous, je trouve que cette chanson n'a aucun sens. Les strophes sont décousues. Et sous des phrases qui semblent profondes apparait un sens vide
2006-11-07 00:25:29
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answer #4
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answered by Sondage 5
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