c'est faux elle prône aussi la violence , la preuve ici :
http://www.coranix.com/110/index.htm
Sourate 14 - « IBRAHIM (ABRAHAM) »
52 versets Pré-Hégire
Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.
1. Alif, Lam, Ra . (Voici) un livre que nous avons fait descendre sur toi, afin que - par la permission de leur Seigneur - tu fasses sortir les gens des ténèbres vers la lumière, sur la voie du Tout Puissant, du Digne de louange,
2. Allah, à qui appartient tout ce qui est dans les cieux et sur la terre. Et malheur aux mécréants, pour un dur châtiment [qu'ils subiront].
3. Ceux qui préfèrent la vie d'ici bas à l'au-delà , obstruent [aux gens], le chemin d'Allah et cherchent à le rendre tortueux, ceux-là sont loin dans l'égarement.
4. Et Nous n'avons envoyé de Messager qu'avec la langue de son peuple, afin de les éclairer. Allah égare qui Il veut et guide qui Il veut. Et, c'est Lui le tout Puissant, le Sage.
5. Nous avons certes, envoyé Moïse avec Nos miracles [en lui disant]: "Fais sortir ton peuple des ténèbres vers la lumière, et rappelle-leur les jours d'Allah". [Ses bienfaits]. Dans tout cela il y a des signes pour tout homme plein d'endurance et de reconnaissance.
Sourate 9 - « AT-TAWBAH (LE DÃSAVEU ou LE REPENTIR) »
129 versets Post-Hégire
1. Désaveu de la part d'Allah et de Son messager à l'égard des associateurs avec qui vous avez conclu un pacte :
2. Parcourez la terre durant quatre mois ; et sachez que vous ne réduirez pas Allah à l'impuissance et qu'Allah couvre d'ignominie les mécréants ."
3. Et proclamation aux gens, de la part d'Allah et de Son messager, au jour du Grand Pèlerinage , qu'Allah et Son messager, désavouent les associateurs. Si vous vous repentez, ce sera mieux pour vous. Mais si vous vous détournez, sachez que vous ne réduirez pas Allah à l'impuissance. Et annonce un châtiment douloureux à ceux qui ne croient pas.
4. A l'exception des associateurs avec lesquels vous avez conclu un pacte, puis ils ne vous ont manqué en rien, et n'ont soutenu personne [à lutter] contre vous : respectez pleinement le pacte conclu avec eux jusqu'au terme convenu. Allah aime les pieux.
5. Après que les mois sacrés expirent, tuez les associateurs où que vous les trouviez. Capturez-les, assiégez-les et guettez-les dans toute embuscade. Si ensuite ils se repentent, accomplissent la Salat et acquittent la Zakat, alors laissez-leur la voie libre, car Allah est Pardonneur et Miséricordieux.
Le Qoran (80) fut rédigé dans la langue du Hedjaz avec des emprunts à différents dialectes des contrées environnantes. On considère que c’est le premier livre en prose de la langue arabe bien que la plupart des versets (« ayet » en Arabe) soient écrits de manière à rimer. On prétend que c’est Abou Bakr, le premier khalife, qui décida, en 633, de réunir les « révélations » de Mahomet dans un livre qui deviendra le coran.
Tout porte cependant à croire que c’est Omar, le « fidèle compagnon de lutte » de Mahomet, qui eut cette idée. On sait d’ailleurs que cet ancien esclave avait un sens politique très aigu et qu’il avait eu une très grande influence sur le « prophète ».
La première « collection » des révélations mahométanes – qui ne portait pas encore de nom – fut celle dite « de Saïd ibn Thâbit » cependant que la première édition définitive et « officielle » (autorisée par le calife) fit son apparition sous Othmân, le troisième khalîfe. Elle était destinée à s’imposer vis-à -vis des différentes éditions qui avaient vu le jour au cours des vingt années qui séparaient la première collection de l’édition dite « officielle ». En effet, ces éditions primitives différaient toutes entre-elles, ce qui était pour le moins gênant. Othmân imposa « sa » version et fit détruire toutes les autres. Rien ne prouve, cependant, que la version qu’il avait approuvée était la bonne, d’autant qu’Othmân appartenait à une faction qui était en rivalité ouverte avec les plus proches disciples de Mahomet. Ceci démontre, en tous cas, qu’il n’existe pas de certitude en ce qui concerne l’authenticité du coran.
Mahomet est mort en 632 et, bien que les premières « collections » aient été réunies dès 633, ce n’est que vers 655 que le coran sera diffusé tel que nous le connaissons aujourd’hui. Et rien ne permet d’affirmer que la version « officielle » est la meilleure. C’est seulement celle qui arrangeait le mieux le calife de l’époque.
Dans l’édition d’Othmân, les sourates (soûrat = rang ) ont été arbitrairement classées en fonction de leur longueur et non par ordre chronologique. On trouve d’abord les plus longues et, à la fin, on trouve les plus courtes. La sourate II comporte 286 versets cependant que les dernières n’en comportent que quatre à six. En tête du livre, formant la première sourate, on peut lire une prière qui n’a rien de strictement musulmane. C’est une invocation en sept versets, une louange à dieu qui se termine par Amen. Les sourates CXII, CXIII et CXIV (112, 113 et 114), tout à la fin du coran, sont aussi des exceptions. La sourate CXII (112) est la profession de foi musulmane et ne comporte que quatre versets : « Dis : dieu est un ; C’est le dieu éternel ; Il n’a point enfanté et n’a point été enfanté ; Il n’a point d’égal ».
Ce classement bizarre donne au coran un aspect incohérent et peu attractif. C’est en vain que l’on chercherait à rattacher les sourates aux évènements qui ont marqué la vie de Muhammad. Dans le coran « officiel », les sourates de la Mekke – au nombre de quatre-vingt-dix – et celles de Médine (vingt-quatre) se retrouvent mélangées sans autre ordonnance que le nombre de versets.
Exemplaire manuscrit du coran. Jusqu’au XIe siècle, il fut écrit en coufique, la plus ancienne des écritures arabes. C’es Ibn Muqha, vizir de Bagdad (846-940), qui imposera l’écriture Naski dont l’un des développements sera nommé « Rayhani ». Après le XIIIe siècle, on verra apparaître les caractères Thuluth, spécialement étudiés pour le coran et, finalement, l’écriture Mahaqqaq. Tous les exemplaires primitifs du coran furent détruits sur ordre du calife Othmân. C’est la version qu’il fit rédiger qui est, aujourd’hui encore, considérée comme « officielle ».
Dans certains cas, des versets de la période médinoise se retrouvent accolés à d’autres, plus anciens (époque mekkoise). Il semble aussi établi que pas mal de « révélations » ne figurent pas dans le coran « officiel », notamment les verset dits « sataniques » (voir l’ouvrage de Salman Rushdie).
Certains historiens ont tenté, en s’appuyant sur la tradition, de rétablir l’ordre chronologique des sourates mais cette méthode, sujette à caution, a été abandonnée au profit d’autres (dont celle de Nöldeke) qui se basent sur la langue et le style.
Le plus ancien exemplaire connu du Qoran d’Othmân date de 776 (il s’est donc écoulé 136 ans entre la mort de Mahomet et la réalisation de ce livre). Il est rédigé en Arabe primitif, langue écrite qui ignore les signes des voyelles brèves, les signes diacritiques et est incapable de préciser si les verbes sont conjugués à la seconde ou à la troisième personne, à l’actif ou au passif. Aux VIIIe et IXe siècles, les califes préconisèrent d’avoir recours à des « lectures » du coran qui se fondaient sur la tradition orale et non plus sur le texte écrit. Au IXe siècle, il y avait déjà sept lectures différentes du coran. Elles conservèrent longtemps une certaine primauté car elles ne divergeaient que sur des aspects jugés « secondaires » par les califes. Par la suite, il y en eu dix, puis douze, puis quatorze. Certaines de ces lectures « ultérieures » présentent des divergences importantes par rapport à l’interprétation officielle. Comme quoi, la « parole de dieu » est bien loin d’être perçue de la même façon par tous les musulmans. Ceci remet évidemment en cause la notion de « communauté unique ». Il n’y a pas « un » islam mais « des » islams.
Dans les sourates dites « de la Mekke » (premier groupe dans l’ordre chronologique) - les plus anciennes - on trouve surtout la volonté de faire adhérer les Arabes polythéistes à l’idée d’un dieu unique. Elle sont écrites dans un style enflammé. Brèves, incisives, violentes, elles prédisent la résurrection des morts et le jugement dernier. Elles s’inspirent directement des textes hébraïques. Mahomet s’adresse aux « païens ». Il les fustige, il condamne leur idolâtrie et il les menace de la damnation éternelle. On distingue parfois trois sous-groupes dans les sourates de la Mekke. Le premier correspond à la toute première période des révélations mahométanes, celle de la passion, de l’enthousiasme et des images grandiloquentes. Ces sourates sont relativement courtes. Sur quarante-huit de ces sourates, on en dénombre vingt-trois qui comportent moins de vingt versets et quatorze qui en ont moins de cinquante.
Le second sous-groupe indique que la passion a fait place à la méditation. Le style poétique s’efface pour une prose plus réaliste. Le langage se fait plus contemporain (si l’on considère le VIIe siècle, bien sûr) avec abandon des formulations « à l’ancienne ». Ces sourates sont au nombre de vingt et une.
Le troisième sous-groupe est marqué par un style encore plus prosaïque. Les sourates de cette troisième époque annoncent déjà celles de Médine. Le style est négligé et les redites de plus en plus nombreuses. Le verset 24 de la sourate XXXIX (39) dit d’ailleurs : « Dieu t’as révélé la plus belle parole, un livre dont les paroles se ressemblent et se répètent. A leur lecture, le corps de ceux qui craignent le Seigneur est saisi de frissons,… ». Il n’est pas impossible que ce verset soit apocryphe et destiné à justifier, à posteriori, les nombreuses répétitions qui émaillent le coran.
Les sourates du second groupe, celles de Médine, sont au nombre de vingt-quatre. Ce ne sont plus que des énoncés de règles sociales et juridiques, parfois rituelles. Longues, fastidieuses à la lecture, elles n’ont rien à voir avec les « révélations divines ». Ce n’est qu’une sorte de « code » que Mahomet tente de faire avaliser par son dieu unique.
Parfois regardé comme « libéral » à l’époque où il fut édicté (81), ce code de vie est devenu totalement anachronique. Il n’a plus aujourd’hui la moindre valeur, sauf pour des peuples analphabètes (ou presque) à qui l’on peut encore faire avaler des couleuvres grosses comme des poteaux téléphoniques !
Ces sourates tentent d’endiguer la consommation des boissons alcoolisées et de la viande de porc (copiant en cela le Talmud des Juifs) ainsi que le penchant immodéré des Arabes pour les jeux de hasard.
On y trouve des ordonnances fiscales et militaires mais aussi et surtout des appels à la guerre et tout un fatras de lois civiles régissant l’homicide, le vol, l’usure, le mariage, l’adultère, les héritages et la pratique de l’esclavage. Ces lois s’inspiraient très visiblement de celles qui étaient imposées par la théocratie juive, tout comme la plupart des rites musulmans (comme le jeûne du Ramadan qui copie celui des Juifs ou encore les rituels relatifs à l’abattage des animaux destinés à être consommés). C’est sans nul doute sous cet aspect que le coran apparaît le plus nettement comme un mauvais plagiat des textes religieux propres au judaïsme.
Le coran, sous cet aspect-là est un texte totalement désuet, un simple témoignage des coutumes et des lois en usage au VIIe siècle dans la péninsule arabique. Le coran laissait subsister des coutumes anciennes telles que l’esclavage (toujours pratiqué de nos jours dans certains pays musulmans), la polygamie et la loi du talion, des coutumes qui ne peuvent plus être admises par des nations véritablement évoluées. Le coran avait surtout un effet pervers, celui qui déniait aux hommes le droit d’instaurer des lois autres que celles voulues par « allah ». C’était la porte ouverte à tous les abus, à tous les crimes, notamment celui du « caillassage » des femmes adultères ou simplement supposées avoir commis l’adultère. C’est ce qui permet, au XXIe siècle, de « caillasser » (lapider) à mort de très nombreuses femmes dans les pays qui n’ont pas compris que le coran n’est rien d’autre qu’un très vieux livre, rédigé par un homme brutal, arrogant, agressif et ambitieux, un livre qui, sur le plan social, politique et juridique, n’a plus aucune valeur.
Sur le plan théologique, le seul qui mérite encore un minimum d’intérêt, le coran s’inspire, comme il a été dit précédemment, des textes juifs et chrétiens. Mahomet a inscrit l’islam dans la filiation d’Abraham et d’Ismaël mais il n’a pas cessé, tout au long de ses « révélations » de traiter les Juifs et les chrétiens de menteurs. Malgré ses appels à la « concorde », il semble avoir voué une haine sournoise vis-à -vis des Juifs. C’est cette haine que l’on retrouve dans le conflit israélo-arabe, un conflit qui dure depuis plus de deux mille ans et qui empoisonne la terre entière. D’ordre territorial autant que religieux, c’est une haine quasiment fratricide qui oppose de lointains parents. C’est une « vendetta » à la manière des bédouins du désert, violente, implacable et menée au nom de dieu. Le même dieu unique et « miséricordieux » qui sert de prétexte aux massacres les plus horribles !
Et dire que l’on ose prétendre que ce dieu existe ! Et dire que l’on ose prétendre que les hommes et les femmes doivent respecter des règles et de lois surannées que ce dieu invisible auraient dictées à un berger presqu’illettré (mais pas sot du tout) né dans un trou perdu de la péninsule arabique !
Calligraphie du nom de Mahomet.
L’orthodoxie musulmane interdit, du moins en principe, de représenter dieu et son prophète.
Cependant, comme nous l’avons vu dans la première partie de cet opuscule, il existe bon nombre de miniatures et d’enluminures représentant Muhammad.
Quant aux peuples « convertis » à l’islam, ils l’ont été par la force des armes, par la violence. Dans toutes les régions du monde qui eurent à subir la domination arabo-musulmane, la tactique fut la même : la conversion ou la mort ! Il y a d’ailleurs un net contraste entre ce qui s’est passé en Arabie et dans les territoires conquis hors Arabie. En Arabie, les musulmans firent, dans les premiers temps de l’islam, preuve d’une certaine « souplesse ». Ils toléraient la pratique des autres « religions du livre » (judaïsme et christianisme) moyennant le paiement par les Juifs et les Chrétiens d’une sorte de redevance, la « dhimma », et l'acceptation du statut de « dhimmi »
Dès que les conquêtes musulmanes eurent franchi les limites du monde arabe (Afrique, Asie mineure, Inde, Europe centrale,…) l’attitude des vainqueurs changea radicalement. Ils se lancèrent dans les conversions massives et forcées, tout autre culte que l’islam étant interdit ou fort mal toléré. C’est à présent la règle dans tous les pays islamisés et cela pose, d’ailleurs, la question de la non-réciprocité. Les pays non musulmans n’ont aucune raison d’accorder un caractère « officiel » à l’islam puisque, dans les pays musulmans, les autres cultes ne sont que tolérés ou interdits.
Cela a d'ailleurs un effet pervers qui est aux antipodes de ce que l'on pourrait attendre : reconnaitre l'islam démontre aux ressortissants des pays qui ne reconnaissent rien en dehors de l'islam que c'est effectivement l'islam qui est supérieur à toutes les religions puisque l'islam est reconnu partout alors que ce n'est PAS le cas des autres religions. Par voie de simple conséquence, aux yeux des musulmans, les adeptes des religions autres que l'islam sont effectivement concrètement inférieurs aux musulmans puisque incapables de se faire reconnaître et contraints de reconnaître l'islam. Il n'y a que les ânes pour être incapables de comprendre une chose aussi simple et pour s'obstiner à imaginer que la tolérance entrainera la réciprocité, alors même que la réalité de l'expansion de l'islam en Europe et le recul du christianisme en pays musulmans démontre le contraire depuis des années !
En Arabie proprement dite, il n’y a jamais eu d’édifices religieux voués aux autres religions mais dans d’autres secteurs géographiques où le judaïsme et le christianisme étaient pratiqués bien avant la création de l’islam, chapelles, églises et synagogues ont été fermées, reconverties en mosquées (comme l’église Ste Sophie de Constantinople), parfois mêmes détruites ou affectées à des usages divers. C’est ainsi que dans la médina de Tunis, on peut voir une ancienne église catholique qui a été « convertie » en local du parti unique au pouvoir. A la place de l’autel, se trouve une immense photo du général ben Ali.
Intransigeants et intolérants chez eux, les musulmans voudraient que les Européens - qu’ils prennent, trop souvent avec raison, pour des c… - soient, tout au contraire, pleins de « bienveillance » et de « tolérance » à leur égard. Ben voyons !
Il ne faut, en tous cas, jamais perdre de vue que les musulmans estiment l'islam « sorti de la cuisse de Jupiter », donc supérieur à toutes les autres religions car c’est ce qu’on leur enseigne dans les écoles coraniques. Les « mécréants », les « infidèles » sont des individus qui refusent d'admettre la « vérité », donc de rang inférieur au leur, des « chiens d’infidèles » qu’il convient de mépriser et, le cas échéant, d’éliminer. Car telle est la volonté d’Allah telle qu’elle s’est exprimée dans le coran par la voix du « prophète » !
C’est ainsi que dans l’éditorial du bulletin du « Centre islamique de Genève » (n°5 – mai 1997), on peut lire que : « Tous ceux qui défendent les valeurs de l’islam sont frappés par le contraste qui existe entre la richesse de la culture musulmane et la pauvreté de la perception qu’en ont un grand nombre d’occidentaux… ».
S’il est vrai que les Arabo-musulmans de la « grande époque » furent les promoteurs d’un certain « courant culturel et artistique » (notamment dans le domaine de l’architecture), on ne peut pas s’extasier sur une prétendue « richesse de la culture musulmane » puisque cette culture est, par son essence religieuse rétrograde et théocratique, une culture figée. Dans le domaine littéraire et dans les arts dits « classiques » (musique, danse, peinture, théâtre, sculpture…) la pauvreté des contributions islamiques est flagrante. Si les Occidentaux perçoivent la culture musulmane comme étant « pauvre », ce n’est pas par méconnaissance de cette culture (comme essayent de le faire croire les « centres islamiques ») mais par la réalité de ses lacunes et de son anachronisme.
On cherchera en vain un Mozart ou un Michel-Ange musulman...
Les adeptes de l'islam ne seront jamais des « citoyens du monde » comme les autres aussi longtemps qu’ils ne s’affranchiront pas du coran et qu’ils ne reconnaitront pas le caractère pernicieux de ce livre. Mais s’ils reconnaissaient cette réalité, ils cesseraient d’être musulmans !
On continue donc à tourner en rond. Réformer l’islam relève de la mission impossible.
L'ancien vice-Premier ministre iranien, Abbas Amir-Entezam, qui a osé réclamer un référendum sur l'avenir politique du pays et les lois islamiques, a été expédié en prison pour cela.
On sait ce qu’il est advenu à Hachem Aghajari, cet intellectuel iranien qui avait osé affirmer que les musulmans n’étaient pas des singes qui devaient suivre aveuglément un chef religieux et qui plaidait pour un « protestantisme islamique ». Il fut immédiatement condamné à mort (le 6 novembre 2002) par les ayatollahs, lesquels n’ont accepté une révision en appel de la sentence coranique que pour des raisons relevant de la diplomatie internationale. Notons, en passant, qu’avant d’être mis à mort, Aghajari aurait dû subir une « peine annexe » de 74 coups de fouet !
Voilà bien la « grande richesse culturelle » de l’Islam, n’en déplaise aux propagandistes du Centre islamique de Genève !
C’est par l’intolérance, la violence et l’ignorance que l’islam parvient à maintenir sous sa férule des millions d’être humains. Telle est la « Trinité islamique ». Sans cette triste constante, cette religion n’aurait déjà plus beaucoup d’influence dans le monde. Elle en aurait sans doute bien moins que le christianisme ou le judaïsme. Née dans un contrée aride aux mÅurs violentes, la religion musulmane ne peut pas concevoir que l’on puisse remettre ses principes en question. Car elle sait que la remise en question de ces principes archaïques et inhumains aurait pour effet d’entraîner sa perte à plus ou moins brève échéance. Pour survivre, l’islam est condamné à la violence et à l’intolérance. Il n’est donc pas « réformable » et l’idée même de « protestantisme musulman » est incongrue. Autant vouloir inventer l'eau déshydratée !
De même, l’islam ne peut accepter le principe de l’Åcuménisme. La religion musulmane s’est toujours posée en concurrente directe des autres religions. L’islam ne peut pas « composer » avec les autres religions, hormis temporairement en attendant d'avoir la supériorité qui permettra à l'islam d'« éliminer », d'« éradiquer » les autres religions, par tous les moyens et notamment par le djihad. Et il n'y a pas de "petit" ou de "grand" djihad contrairement à ce que l'on tente de nous faire avaler. Il n'y a qu'un seul et unique le djihad : l'expansion de l'islam et l'élimination des non-musulmans.
Dans le cas des chrétiens, vis-à -vis desquels il ne nourrissait pas une haine aussi profonde que vis-à -vis des Juifs, Mahomet a voulu se montrer relativement « compréhensif », tout en ravalant Josuah (Jésus), fils de Myriam (Marie), au rang de simple apôtre puisque, selon sa profession de foi, le dieu unique n’avait pas enfanté. Il rejeta également la thèse de la crucifixion en affirmant que les Juifs avaient fait crucifier un homme qui ressemblait à Jésus, non Jésus lui-même ! Il mettra ainsi pas mal d’acharnement à nier les dogmes qui voulaient faire de Jésus le fils de dieu. En cela, il ne faisait que perpétuer la vieille polémique qui opposait Juifs et chrétiens. Il cherchait même à l’envenimer pour en tirer avantage. Pour Mahomet, qui avait reçu des rudiments d’enseignement religieux basés sur l’Ancien testament, Jésus était un concurrent. Il fallait donc le faire passer pour un imposteur.
Les similitudes qui existent entre l’Ancien testament et le coran sont nombreuses. Mais elles ne peuvent apparaître qu’après avoir lu les deux textes, ce que les musulmans ne font jamais puisque être musulman c'est admettre que le coran est le seul livre qu'il faut connaître...
S’ils prenaient la peine de le faire, ils s’apercevraient que Mahomet n’a pas inventé grand-chose et que son « livre sacré » n’a rien d’une révélation divine mais tout d'une mauvaise copie.
L’islam, religion de la soumission, doit d’ailleurs son nom à un épisode de la Bible. C’est la soumission inconditionnelle d’Abraham – qui accepte de sacrifier son fils Isaac à la volonté divine – qui a inspiré à Mahomet le nom de sa nouvelle doctrine religieuse. Il se considérait comme le dernier héritier des patriarches bibliques et des prophètes.
(Depuis, d'autres ont affirmé, ou affirment encore, comme Michel Potay d'Arès, en Gironde, la même chose. Fort heureusement, les lois modernes ne leur permettent pas de fonder autre chose que des sectes à la nocivité réduite.)
Mahomet s’est d’ailleurs exprimé sur un ton très proche des patriarches bibliques et des prophètes, un ton qui, hormis celui des toutes premières sourates, est peu mystique. C’est le ton d’un législateur, d’un « politique », bien plus que d’un « illuminé ».
A ce fond hérité de l’Ancien testament, Mahomet a superposé toute une série de coutumes préislamiques comme le pèlerinage à la Mekke, le culte de la pierre noire, la croyance aux « Génies » (ou « Djinns », une croyance toujours vivace chez certains arabo-musulmans) ainsi que les traditions des populations d’Ad et de Thamoud. Il a assaisonné le tout de quelques considérations propres à son clan ou strictement personnelles. Ainsi naquit la doctrine islamique.
Cette doctrine, bien que n’ayant rien de « divine », s’est imposée au monde arabe qui l’a ensuite imposée ou « revendue » à d’autres peuples. Car les Sémites ont toujours été d'excellents commerçants capables de vendre n’importe quelle camelote comme s’il s’agissait de l’or du Pérou !
La doctrine islamique est dangereuse dans le sens où elle ne laisse place à aucune spontanéité dans les rapports que l’homme prétend avoir avec son dieu. Pour les musulmans, imprégnés du fatalisme arabe, les révélations du coran s’interposent entre le « créateur » et sa « créature ». Discuter ces révélations est un blasphème. Les critiquer est un crime. Allah est, en outre, une entité abstraite, non humaine, qui n’admet pas d’hypostases. En cela, il est typiquement sémite, inabordable, incompréhensible et tout puissant. Bien plus encore que le Yahvé des Hébreux, Allah est un dieu de colère dont l’homme doit s’interdire de comprendre et de juger les desseins. C’est l’aboutissement d’une vision fataliste du monde qui est propre aux peuples des régions désertiques ou peu favorisées par la nature. Astreints à de dures conditions de vie ou aux calamités naturelles, ces peuples sont naturellement enclins à croire que l’homme n’a aucun pouvoir réel sur le cours des choses et sur ses propres actions. C’est de ce fond de fatalisme arabe que découle la vieille rengaine des musulmans : Inch'Allah, Si Allah le veut ! C’est une forme de servilité et d’incapacité à prendre son destin en main.
Et pourtant, on trouve, dans le verset 27 de la sourate XXX, une phrase qui dit : « C’est ainsi que nous exposons nos enseignements aux hommes doués d‘ intelligence ». Cette phrase, isolée de son contexte, a fait dire à d’aucuns que la doctrine coranique n’est pas aussi fataliste qu’on ne voudrait le dire. Il existe même différentes traductions de cette phrase qui permettent d’accentuer cette impression. L’une d’elles dit « Ainsi nous exposons intelligiblement nos signes (c’est-à -dire les révélations de Mahomet) à un peuple capable de raisonnement ». Toutefois, si l’on resitue cette phrase dans le contexte du verset 27 et de la sourate XXX, on ne lui trouve aucune signification indiquant que Mahomet a voulu permettre à ses disciples de « raisonner ». L’islam est bel et bien une religion de soumission totale à des dictats religieux. C’est une religion qui correspond au tempérament sémite et qui n’a donc strictement rien d’universelle.
Conçu pour des esprits simples et frustres, traditionnellement fatalistes, le coran était destiné à les persuader du fait que les choses de ce monde sont secondaires, qu’il faut se soumettre aux ordres et aux lois d’ici-bas tout en se préparant à accéder à un paradis doré sur tranche mais purement virtuel, aussi virtuel que nos très modernes jeux vidéos.
Comme il est facile de promettre quand on sait que l’on ne devra pas tenir ses promesses !
On retrouve d’ailleurs des tendances au fatalisme dans l’Ancien testament et même dans le nouveau. C’est normal puisque le judaïsme et le christianisme ont vu le jour dans des régions à peine plus accueillantes que le désert d’Arabie. Mais cette tendance très contestable à la non-détermination s’est surtout affirmée dans le coran. Elle ne conditionne plus guère le comportement des chrétiens. Seuls les Juifs ultra-orthodoxes et les musulmans se complaisent encore dans ce fatalisme religieux aux effets pervers.
Abraham conduisant son fils au sacrifice. Détail d’une tapisserie du XVIIe siècle d’après S. Vouet (Musée du Louvre). C’est la légende d’Abraham qui a très vraisemblablement amené les mahométans à donner à leur nouvelle religion le nom d’ « islam ».
De tous les courants spirituels, les religions qui imposent une « soumission totale » sont incontestablement les plus nocifs. Le fait, pour un être humain, de renoncer à son libre arbitre au profit de prétendues « lois divines » (dont il ne peut pas vérifier la valeur et la pertinence) est une attitude indigne. Si elle peut se comprendre chez les peuples peu évolués et peu éduqués, elle est inadmissible dans les sociétés dites « évoluées ».
Certaines sectes musulmanes prirent conscience très tôt de ce problème. Ils tentèrent de restreindre la toute puissance d’Allah qu’ils estimaient incompatible avec sa justice.
La notion de « libre arbitre » étant contradictoire avec celle de la « toute puissance divine », des musulmans se regroupèrent pour élaborer une doctrine qui avait pour effet de limiter le « décret divin » ou « qadar » (application dans le temps du décret divin). Ils furent, de ce fait, nommés « qadarites ». A l’opposé, les partisans de la contrainte divine absolue furent baptisés « jabirites ». Sous la dynastie des Omayyades, les qadarites se joignirent au groupe des « mo’tazilites » (ceux qui s’écartent) qui prônaient une doctrine intermédiaire. Ce troisième groupe fut à l’origine de la première école du « kalam » qui se donna pour mission de défendre les articles de la foi islamique contre les théories des philosophes grecs et ce, en leur appliquant une argumentation présumée rationnelle.
2006-11-04 10:11:50
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answer #11
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answered by ANTIRELIGION 1
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