Ouais, disons que pour faire simple:
Primo: on peut calculer une vitesse de satellisation pour un satellite. Cette vitesse correspond a la vitesse minimale d'un projectile lancé dun canon a la surface de la terre pour que le projectile se mette en orbite naturellement (hors frottement, c environ 30000km/h a la sortie du canon, ca fait qq moteurs de Viper hein!). Bon la vitesse est donc lunique condition de satellisation a peu pres.
Donc si tu lances depuis lequateur, tas deja a soustraire la vitesse induite par la rotation de la terre, qui est maximale a cet endroit (les autres l'ont calculée, tu regarderas).
Deusio: Un satellite geostationnaire, comme son nom lindique, orbite au dessus dun point fixe de la terre. Si tu reflechis un peu, tu tapercois que le seul endroit ou il peut donc orbiter est sur un plan imaginaire qui inclue le cercle equatorial. Donc c kan meme mieux de se placer directement sur ce plan en partant plutot que davoir a le rejoindre depuis un autre point de la Terre.
Troisio: Si tu creuses les calculs de KEPLER, sachant que la vitesse angulaire de ton satellite doit etre la meme que celle de la terre, tu trouveras que le satellite devra se trouver en plus a quelques 36000km de la terre. C'est environ, pour se donner une idée de la distance, 1/10 de la distance terre-lune.
Voili voilou...
2006-11-03 13:26:43
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answer #1
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answered by kiri 2
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cest lendroit où il y a besoin de moins d'effort pour mettre en orbite un engin, par rapport aux autres endroits de la terre, donc ca economise du carburant qui coute tres cher pour de tels engins.
si ca demande moins d'effort c'est qu'à lequateur la vitesse lineaire de la terre est plus grande qu'ailleurs ce qui aide à "pousser" un peu plus l'objet au depart.
2006-11-03 18:46:36
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answer #2
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answered by - - 4
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Tout à fait exact la vitesse de rotation de la terre autour de l'axe des 2 pôles est facile à calculer puisque à l'équateur la vitesse est de 40.000 km (circonférence approximative à l'équateur) divisé par 24 heures soit un peu plus de 1600 km à l'heure. Puisque sans bouger, la vitesse est déja aussi importante, il n'y a plus besoin d'accélérer beaucoup la fusée de transport.
Alors que la vitesse aux pôles est quasi nulle, et qu'en France elle serait inférieure à 1000 km/heure, les fusées lancées le pus près possible de l'équateur ont besoin d'être nettement moins puissantes, donc moins colossales. CQFD.
Facile à comprendre : si tu est debout dans le couloir d'un TGV en marche, ta vitesse apparente (par rapport au TGV) est nulle. Alors que part rapport à la voie ferrée fixée au sol, ta vitesse serait aux alentours de 300 km/heure. Essaie en marchant lentement de franchir une porte de sortie d'un TGV à pleine vitesse (pas conseillé) tu te rends vite compte que rencontrer le ballast à cette vitesse, c'est formidablement puissant ....
2006-11-03 19:13:05
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answer #3
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answered by Jupitre ABOVO USQUE ADMALA 6
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L'orbite géostationnaire képlérienne impose au satellite de rester fixe par rapport à un point de la terre, alors :
- Ce point ne peut être que sur l'équateur, sinon le satellite serait à la fois au nord et au sud de l'équateur.
- L'orbite est nécessairement équatoriale
- L'orbite est obligatoirement circulaire pour éviter une oscillation Est-Ouest par rapport.
Il n'existe donc qu'une seule orbite satisfaisant à ces critères :
ORBITE CIRCULAIRE EQUATORIALE DE RAYON Rg = 42164.16 km EN KEPLERIEN.
C'est le cas idéal, pour diverses raisons évidentes :
- L'orbite géostationnaire est équatoriale, donc un départ coplanaire à cette orbite évite les corrections d'inclinaison orbitale.
- Le gain de vitesse dû à la rotation terrestre est maximal dans le plan équatorial, pour un tir vers l'EST. La base de KOUROU avec une latitude de 5° est de ce point de vue excellente.
- On peut éviter une mise en orbite d'attente quasi circulaire et injecter la charge utile directement en orbite GTO ( GEOSTATIONNARY TRANSFER ORBIT )
Cette procédure qui consiste à "grimper" jusqu'au niveau géostationnaire, présente l'avantage de n'utiliser qu'un seul moteur pour une correction d'apogée, alors qu'un parking intermédiaire demande deux incréments de vitesse et donc deux allumages de moteurs différents, car ces incréments ne sont pas négligeables.
REMARQUES : Un tir effectué par le Lanceur Ariane, qui effectue une injection directe sur l'orbite GTO, ne demandera au satellite qu'un seul moteur d'apogée. Par contre, la navette américaine réalise une mise en orbite de "parking" vers 280 km du sol, et impose donc à la charge utile ainsi satellisée d'être pourvue de 2 moteurs:
- Un moteur d'apogée qui placera le satellite sur l'orbite GTO.
- Un moteur d'apogée qui réalisera les mises en orbite de dérive et la mise à poste définitive.
La manœuvre est donc plus délicate et moins sûre, puisque demandant un allumage moteur supplémentaire.
2006-11-03 18:57:57
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answer #4
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answered by deepurphil 5
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tout simplement c est l'endroit ou la rotation de la terre est la plus rapide (rotation de la terre sur elle même) cela agit comme un propulseur supplémentaire pour atteindre l'espace .
2006-11-03 18:36:56
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answer #5
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answered by pilou 3
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je crois qu'il y a moins de distance à parcourir pour atteindre la bonne orbite
2006-11-03 18:52:13
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answer #6
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answered by nico 2
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c'est depuis l'équateur qu'un lanceur de satellite atteint plus rapidement son orbite de transfert et facilite ainsi le largage des satellites vers leur orbite géostationnaire en minimisant les besoins en comburant et donc en allégeant la masse totale au décollage, libérant ainsi de la charge utile pour un 2è voire même 3è satellite avec Ariane 5 ECA.
2006-11-03 18:49:05
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answer #7
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answered by Snoopy29 2
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couche d'atmosphère plus épaisse ?
2006-11-03 18:35:42
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answer #8
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answered by Patboul 4
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