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2006-11-02 08:09:46 · 12 réponses · demandé par marie france 5 dans Arts et sciences humaines Philosophie

12 réponses

Sans doute et aussi une manière définitive de n'être plus déçu par la réalité...

2006-11-04 09:02:05 · answer #1 · answered by Anonymous · 1 1

NIETZSCHE ET LE NIHILISME?

Le petit Robert donne une definition du nihilisme: "1.(phil)Doctrine d'apres laquelle rien n'existe d'absolu.(mor)Doctrine qui nie la verité morale, les valeurs et leur hierarchie." 1.Nietzsche n'est pas un nihiliste dit on, mais pourtant ses idées ne repondent-elles pas bien aux points ci dessus(concept que rien nexiste d'absolu et verité morale reprise dans la genealogie de la morale?)?
2.Apres tout, l'eternel retour n'est il pas un oui au nihilisme ,une façon positive d'accepter le nihilisme ? car le nihilisme c'est une décomposition dans le rien, dans l'incertitude qui est le propre de l'époque nihiliste. S'il n'y a plus de fondement certain, la réaction peut être le pessimisme. Or Nietsche ne propose t il pas une façon d'accepter le nihilisme?

A l'opposé, le mauvais nihilisme est celui qui va conjuguer toute puissance de l'homme et résignation devant le monde actuel. Le mauvais nihilisme pense l'homme comme une donnée et la nature comme un doute. Il ne se questionne plus. Il n'est plus préoccupé que par façonner le monde à son image. Il n'est plus un être en devenir: il est le "dernier homme"








LE NIHILISME, MALADIE DU DESIR ET DE LA VOLONTE
Le nihilisme naît du désenchantement devant la découverte de la nature essentiellement imparfaite de l'être humain. La philosophie cartésienne avait prétendu créer une "philosophie du sujet" où le sujet est donné et la nature un doute, d'où sa prétention à pouvoir comprendre de manière absolue et déterministe le monde.

Elle est en rupture avec l'enseignement chrétien délivré par Paul dans l'épître aux Romains "Ce que je veux, je ne le fais pas, mais ce que je hais je le fais". Le christianisme est un renvoi permanent de l'homme vers le discernement du bien et du mal, qu'aucune loi externe ne peut postuler.

"Il est inutile de rêver d'un désir moral imperturbable et fonctionnant à la manière d'un instinct infaillible. Nous avons à comprendre que ce désir peut être annihilé (...) Ceci qui reste toujours vrai, semble particulièrement aggravé dans le contexte contemporain. Car d'innombrables forces sociales et culturelles se coalisent pour déliter le désir du dedans et tuer le désir de désirer. Le règne du "à quoi bon?" correspond au rêgne du nihilisme... Le nihilisme est une maladie de la volonté, celle qui porte la volonté (ou le désir) à ne pas se vouloir ou, selon la célèbre analyse de Nietzsche, à vouloir le rien, le néant, la mort, le vide.

2006-11-03 20:39:24 · answer #2 · answered by Anonymous · 2 0

Le nihilisme n'a rien à voir avec le désir selon moi.
C'est une maladie de la volonté. Le nihilisme c'est l'érosion des valeurs (quelles qu'elles soient) dans la violence. Les valeurs d'une société ou d'un individu sont le fruit de la volonté. Selon ses instincts, ses péréferences, ses crayances, ses projets, on choisit ce qui relève du bien, du mal, du meilleur, du plus utile. Bref on effectue une hierarchie dans les valeurs possibles. Il n'y a plus ce travail de la volonté dans le nihilisme.

Le nihilisme c'est un cri de rage non motivé (porté par rien, aucune revendication, même aucun espoir) qui prétend mettre au même niveau toutes les valeurs. Or quand tout se vaut, rien ne se vaut. Le nihilisme (de NIHIL= rien) est la négation de toute valeur.

2006-11-03 02:55:42 · answer #3 · answered by Gally Léo 5 · 1 0

Le nihilisme, maladie du désir et de la volonté
Le nihilisme naît du désenchantement devant la découverte de la nature essentiellement imparfaite de l'être humain. La philosophie cartésienne avait prétendu créer une "philosophie du sujet" où le sujet est donné et la nature un doute, d'où sa prétention à pouvoir comprendre de manière absolue et déterministe le monde.

Elle est en rupture avec l'enseignement chrétien délivré par Paul dans l'épître aux Romains "Ce que je veux, je ne le fais pas, mais ce que je hais je le fais". Le christianisme est un renvoi permanent de l'homme vers le discernement du bien et du mal, qu'aucune loi externe ne peut postuler.

"Il est inutile de rêver d'un désir moral imperturbable et fonctionnant à la manière d'un instinct infaillible. Nous avons à comprendre que ce désir peut être annihilé (...) Ceci qui reste toujours vrai, semble particulièrement aggravé dans le contexte contemporain. Car d'innombrables forces sociales et culturelles se coalisent pour déliter le désir du dedans et tuer le désir de désirer. Le règne du "à quoi bon?" correspond au rêgne du nihilisme... Le nihilisme est une maladie de la volonté, celle qui porte la volonté (ou le désir) à ne pas se vouloir ou, selon la célèbre analyse de Nietzsche, à vouloir le rien, le néant, la mort, le vide.

Le jeu de la dérision est bien porté et commercialement propsère. La complaisance pour les affaiblissements du désir fait recette, soit sous les couleurs du portrait jubilant d'un individualisme béat dont on ne veut retenir par principes que les ébats sans conséquences, soit au contraire dans les descriptions élaborées et minutieuses des impuisances du vouloir" (Paul Valadier, Eloge de la conscience)

Le nihilisme, une victoire de la raison anthropocentique
Avec l'époque moderne qui, selon l'expression de Hannah Arendt, transporte le levier d'Archimède au coeur de la raison humaine, on postule la capacité de l'homme à connaître intégralement le monde par l'exercice de la raison. "La croyance aux catégories de la raison est la cause du nihilisme, nous avons mesuré la valeur du monde à des catégories qui relèvent d'un monde purement fictif" (Nietzsche, Le gai savoir).

Cette raison est totalement différente du rationnalisme critique développé par Karl Popper qui pose le monde comme existant indépendamment de notre volonté, et notre connaissance comme relative et contingente, donc incomplète, et qui suppose une remise en cause permanente au travers d'une démarche de résolution de problème qui fait appel à l'humilité du chercheur.

Cette victoire du rationalisme anthropocentrique est une défaite de l'homme. Socrate a posé les bases de la philosophie politique sur un questionnement permanent du bien et du mal. Or, souligne Leo Strauss, la philosophie politique est aujourd'hui devenue une idéologie prétendant pouvoir déterminer de manière absolue ce qui est "bien". (Leo Strauss, La cité et l'homme)

"Ma conclusion -disait Nietzsche dans les Fragments posthumes- est: que l'homme effectif représente une valeur de beaucoup supérieure à celle de l'homme "désirable" selon un quelconque idéal jusque-là; que toutes les désidérabilités eu égard à l'homme ont été des chimères absurdes et dangereuses par lesquelles une espèce particulière d'homme avoulu imposer comme une loi à l'humanité ses propres conditions de conservation et de croissance; que toute "désidérabilité" d'une telle origine parvenur à la souveraineté a rabaissé jusqu'ici la valeur de l'homme, sa force, sa certitude de l'avenir(...); que la faculté de l'homme à poser des valeurs était jusque-là développée trop bassement pour pouvoir rendre justice à la valeur de l'homme, réelle et pas seulement désirable; que l'idéal jusqu'à maintenant a été la force calomniatrice du monde et de l'homme, le souffle empoisonné sur la réalité, la grande séductrice au profit du néant".



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2006-11-02 16:41:17 · answer #4 · answered by violette 3 · 2 1

Je ne vois pas comment répondre si la vocation de QR est d'aller chercher l'information ailleurs et de la copier-coller ensuite. Reste que je suis nihiliste et que je te désire, n'est-ce pas la santé meme...

2006-11-04 10:10:33 · answer #5 · answered by Le Diable Amoureux 3 · 1 1

le nihilisme est une expression de grand courage, de grand humanisme, et du refus de mal agir en général pour éviter de faire le mal.

2006-11-02 16:34:31 · answer #6 · answered by damac 2 · 1 1

le néant ; c'est rien de rien;
mais l'existence est éternel

2006-11-02 16:15:14 · answer #7 · answered by L'Oiseau chanteur 7 · 0 0

c quoi maladie ?

2006-11-02 16:12:28 · answer #8 · answered by Anonymous · 1 2

philosophie allemande du XVIII eme siècle.

2006-11-02 16:12:08 · answer #9 · answered by Patboul 4 · 0 1

le nihilisme est un rêve de raciste ou d'integriste

2006-11-02 16:31:37 · answer #10 · answered by espoir07 3 · 0 2

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