English Deutsch Français Italiano Español Português 繁體中文 Bahasa Indonesia Tiếng Việt ภาษาไทย
Toutes les catégories

Je voudrais des réponses précises SVP, ceux qui ne savent pas, merci de ne pas encombrer la discussion...

2006-10-31 10:49:43 · 12 réponses · demandé par Siann 4 dans Sciences sociales Psychologie

12 réponses

I.
La conscience perceptive m’arrache à l’inertie du monde et m’élève à la liberté de l’initiative. Ce par quoi j’appartiens au règne du vivant et non au règne de l’inerte, du mineral.La conscience implique ma possibilité de réagir voire d’anticiper laquelle constitue ma liberté fondamentale. Je ne subis pas mécaniquement les forces naturelles qui s’exercent sur moi. Je n’obéis pas à la simple loi de la chute des corps, je ne recul pas sans résistance à la poussée d’un autre corps, je ne me laisse pas dévorer par un prédateur. A chaque fois, qu’il y a menace ou une pression extérieure, je réagis. La réaction, c’est ce sursaut de liberté par lequel je romps le cours naturel et prévisible des choses. J’introduis dans le cours des choses une part d’imprévisible, de possibilité, d’altérité. (Je partage cette faculté avec l’animal ; l’animal est en l’occurrence aussi libre que moi).
Mais, c’est aussi la forme la plus fruste de la liberté.

II.
Réagir, c’est encore obéir. C’est agir en fonction de quelque chose d’extérieur.
C’est encore dépendre de quelque chose d’étranger.
Refuser, repousser telle ou telle chose, c’est encore dépendre de telle ou telle chose.
C’est refuser telle ou telle sollicitation.
Mais, je peux aussi choisir de refuser toute chose en bloc.
Ce refus global, c’est celui de Descartes lorsqu’il doute radicalement.
Il refuse de croire ou d’accorder sa confiance à tous les prétendus savoirs.
Douter, c’est lever son adhésion aux choses. (c’est une façon de tenir la chose à distance).
Il ne doute pas simplement de telle ou telle chose parce qu’elle est douteuse ;
Il choisit de douter de tout.
Ainsi, il oppose de son propre chef un “non” global aux choses ;
il n’attend pas d’examiner chaque chose pour être amené par elle à douter.
L’animal ne sait pas dire non !
Il ne connaît pas la négation ! (cf. E.Weil Logique de la philosophie p.7-8)
L’homme est cet être insatisfait aux besoins déréglés.
Etre libre, cela consisterait à ne dépendre que de moi.
Or, je suis toujours exposé aux sollicitations du monde extérieur.
Seule ma conscience se tient hors d’atteinte.
Elle est fermée sur elle-même, intouchable, imprenable, inaccessible.
S’il doit y avoir une source de liberté, ne doit-elle pas résider dans ma conscience ?
En effet, elle est un pur pouvoir d’affirmation !
Je peux affirmer à tout moment ce que je veux.
N’y a-t-il pas dans ce pouvoir d’affirmation, une liberté plus grande encore que dans la liberté du refus ?
Dans le refus, il y va de mon rapport aux choses existantes.
J'acquiesce ou non ; je demeure donc dépendant de ce qui existe : du monde et du “moi” comme objet prédonné.
Alors que dans l’affirmation s’exprime une dimension créatrice !
Ainsi lorsque ma conscience forme des choix, elle est source de ma liberté.
Chaque fois que je choisis, j’affirme ma liberté.
Elle est source de liberté non pas au sens où elle est elle-même libre ;
Mais au sens où, elle initie un acte totalement indéterminé.
Elle engendre de la nouveauté, de l’imprévisible.

III.
Je suis libre en tant que mes choix émanent de ma personnalité.
A partir de ce moi, j’invente de la nouveauté.
Le “moi” n’explique en rien cette nouveauté.
En même temps, il n’est pas si sûr que je sois libre de faire n’importe quel choix
i.e. que ma conscience soit en mesure de produire de l’indéterminé et de l’imprévu ;
ma conscience ne peut pas vouloir n’importe quoi.
Il y a aussi une résistance de ma conscience.
Certaines pensées s’imposent à moi: les lois mathématiques.
Mais aussi certains désirs que je ne contrôle qu’avec difficulté.
Ou encore certaines associations d’idées.
Mais enfin et surtout, la présence de ma conscience !
Ma conscience me précède depuis toujours ;
Elle était là avant que je n’en prenne conscience !
Enfin, il y a cette résistance morale de la conscience à elle-même.
Ma conscience me dissuade de mettre à exécution certains projets ;
elle distille en moi le sentiment de culpabilité qui me ronge et force à agir d’une certaine façon.

2006-10-31 12:06:15 · answer #1 · answered by Anonymous · 0 1

Des deux, tout dépend du chemin que tu veux suivre... mais normalement, si tu veux prendre le bon,, ta conscience sera là pour te libérer ....par la contrainte.
C'est à dire, que par une grande prise de conscience, tu prendras les meilleures décisions qui te semblent être les plus justes pour arriver à un but positif, même si cela passe par la contrainte..
on vole en pleine philo, là...j'adore...

2006-11-04 08:51:01 · answer #2 · answered by Bagherra 4 · 0 0

La conscience peut être une sacrée emmerdeuse parfois .
Alors , j'essaie de l'avoir de mon côté , mais il faut se battre durement quelquefois pour y arriver .

j'encombre là ???

2006-11-02 12:03:49 · answer #3 · answered by michel 3.1416 6 · 0 0

Si c'est l'état de conscience que tu recherches, si ta décision est, ""c' est ça que je veux et rien d' autres"" alors elle est liberté.
Par contre, elle sera contraintes si tu ne respectes pas le sens de la VIE, c' est à dire , surtout baisser les bras car la VIE te respecte et ne te mettra jamais face à une expérience que tu sois incapable de résoudre.
A ton service

2006-11-01 04:07:43 · answer #4 · answered by jean-pierre 6 · 0 0

je te donne ma réponse en fonction de mes expériences bien qu'elles ne soient pas bcp mais bon: je crois que c'est plutôt source de contraintes!
des fois on est bien obligé de garder de choses au fond de nous même! des choses difficiles à porter, à garder que pour soi!

2006-10-31 18:58:44 · answer #5 · answered by Nana 6 · 1 1

les deux,elle te permet de prendre la bonne décision,voie et autres, d'autre part elle devient ton propre juge(se reprocher) en plus elle a une très grande importance dans notre existence.

2006-11-01 06:36:03 · answer #6 · answered by Anonymous · 0 1

Trés bonne question.

Je pense que tout dépend de la morale de l'individu, la morale étant notre distinction du bien et du mal.

Ainsi la morale peut être pour certain une source de libertés et pour d'autres une source de contraintes.

Amicalement.

2006-11-01 01:31:32 · answer #7 · answered by pebayart 2 · 0 1

La conscience en fixant des limites ou par la connaissance qu'elle a des lois physiques peut te permettre d'assumer une certaine liberté comme celle de maîtriser la nature pour mieux vivre ou vivre plus longtemps, elle est aussi une voie pouvant t'aider à te libérer de ton inconscient et de sa dictature qui peut s'exprimer par des frustrations, des peurs ou des angoisses, et aussi par des addictions susceptibles de te rendre esclave de toi-même. Sous une apparente forme de contrainte la conscience te transforme en sage donc en une personne qui tend vers plus de liberté et dans sa maîtrise des contraintes externes et dans sa libération de soi-même. Ce n'est qu'un pauvre avis d'un type bien banal.

2006-10-31 19:02:56 · answer #8 · answered by Puma 6 · 0 1

Sans doute, la conscience est source de liberté !

2006-10-31 18:58:38 · answer #9 · answered by m4r74 6 · 0 1

Je suis désolé d'encombrer, mais qui peut savoir?

Les deux forcément.

Bon, j'étaye un peu: Source de liberté puisqu'elle nous permet d'accéder à notre libre arbitre.
Source de contraintes puisqu'avec elle, on se fixe des règles.

2006-10-31 18:52:42 · answer #10 · answered by Jerome M 4 · 0 1

fedest.com, questions and answers