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Cette question m'a été inspirée par les réponses à ma précédente question, je demandais pourquoi la plupart des gens n'avaient jamais lu un des 3 livres du monothéisme, il s'est avéré que c'était surtout parce que ces textes sont difficiles à comprendre. Il faut dire que c'est normal... ils datent!!! Les langues ont évolué depuis!
Alors... on nous propose plusieurs interprétations et explications (ce qui explique d'ailleurs qu'il y a plusieurs mouvements au sein d'une même religion)... forcément ce n'est pas une science exacte, c'est très subjectif, pourquoi donc y faire confiance? C'est très risqué après tout... voire même dangereux (on peut en arriver au terrorisme entre autres).
Si tout est aussi confus et qu'on trouve toujours des contradictions, pourquoi continuer à se baser dessus?

2006-10-29 03:14:31 · 14 réponses · demandé par Anonymous dans Societé et culture Religions et spiritualité

14 réponses

Un texte biblique ou coranique est tj situé dans une culture, marquée par son espace et son temps. Il ne peut y avoir une "interprétation officielle" qui serait une vérité unique et donc une idéologie. tant le dogmatisme est totalitaire.
Un texte est tj "reçu" par un lecteur qui le prend avec son expérience propre ("c'est vrai parce que j'en ai fait l'expérience"). Ce lecteur peut être "éduqué" par un "sachant" (pretre, rabin, iman, gourou ...) mais il doit garder son esprit critique qui n'est que l'application de la liberté laissée par Dieu à l'Homme.

Les "religieux" imposant une "sainte vérité" sont des terroristes de la pensée prenant Dieu en otage pour leurs intérêts propres et celà qu'ils soient Chrétiens, juifs ou Musulmans.
Un texte doit tj faire l'objet d'une herméneutique tant dans sa "narration" que dans sa "sémiotique". La "parole de Dieu" parle au coeur. Ce n'est pas le petit livre rouge du Parti.

2006-10-29 03:29:41 · answer #1 · answered by Anonymous · 1 0

L'interprétation de ces textes est inévitable. Parce qu'ils sont fait essentiellement d'images, de parabôles et d'allusions historiques ou religieuses. Seuls nous ne pouvont en saisir la substance.
cependant nous savons aussi que ces textes ont été ecris et rapportés bien après la mort de Jesus par les prophètes dont leur l'interprétation et vision du Monde doit être prise en compte lors de notre lecture. Mais tout ceci ne doit rien retirer à l'enseignement religieux que Dieu veut qu'on ait pour être son disciple. Peu importe la véracité des textes, ce qui importe est son message, sa parole et ses commandements.

2006-10-29 11:39:00 · answer #2 · answered by deepurphil 5 · 2 0

Je suis juif donc je vais parler de l' interprétation de la Bible.C'est l' Art et la science dont le but est de donner la signification des textes bibliques. Dans l’Ancien Testament, le verbe patar et le nom pitron se rapportent surtout à l’interprétation des rêves ; dans le Nouveau Testament, les mots de la famille de hermêneuô (qui a donné herméneutique : science de l’interprétation) se trouvent dans des textes où les évangélistes expliquent pour leurs lecteurs non juifs des mots hébreux ou araméens (#Mt 1:23 ; #Mr 5:41; 15:22,34 ; #Jn 1:38; 9:7 ; #Ac 4:36; 9:36; 13:8). On les trouve aussi dans #Lu 24:27 (Jésus interprétant les Écritures pour les deux disciples d’Emmaüs) et #1Co 12:10; 14:28 (le don d’interprétation des langues). L’interprétation de la Bible est nécessaire à cause de l’ancienneté de son texte, des nombreux allusions à des faits historiques ou des coutumes antiques et du langage dont beaucoup d’éléments nous sont étrangers.

Comme la Parole de Dieu est d’origine à la fois divine et humaine (comme le Christ lui-même), les conditions d’une bonne interprétation sont à la fois spirituelles et intellectuelles. L’illumination du Saint-Esprit nous est donnée à condition :

1. d’être né de nouveau (#Jn 3:3 ; #1Co 2:14).
2. de croire que la Bible est la Parole inspirée de Dieu, donc de l’aborder dans un esprit d’humilité, de confiance et d’obéissance (#Jn 7:16-17 ; #Ja 1:22-25).
3. d’associer lecture de la Bible et prière (voir #Mt 13:36 ; #Mr 4:10,34 ; #Lu 24:45).


Sur le plan intellectuel, il ne faut pas avoir peur de l’effort ni d’employer son intelligence en allant du simple au complexe et en utilisant les outils que le Seigneur met à notre disposition : une bonne traduction — ou plutôt : plusieurs — un dictionnaire biblique, éventuellement une concordance et des commentaires. L’outil le plus précieux est le bon sens régénéré.

Comme la Bible est à la fois un texte ancien semblable à beaucoup d’autres et un texte à part, l’interprétation doit tenir compte de ce double caractère en lui appliquant

A. des règles générales, valables pour tout texte antique,
B. des règles particulières découlant du caractère de la Bible, et
C. des règles relatives aux différents genres littéraires.


A. Règles générales : Suivre les 7 étapes suivantes :

1. S’assurer un texte fiable par l’étude du grec ou de l’hébreu ou (et) par la comparaison de différentes versions. Tenir compte éventuellement de l’existence et de la valeur des variantes de l’original. Concrétiser les résultats de cette étude sous forme d’un texte amplifié des différentes autres possibilités de traductions, structuré suivant le développement logique de la pensée.
2. Observer le texte en lui appliquant les questions classiques : qui ? quoi ? où ? quand ? comment ? pourquoi ? en notant ses observations.
3. Poser des questions d’interprétation : Qui dit cela ? Pourquoi ? Que signifie tel mot ? Comment se fait l’enchaînement de ces deux idées ? À quoi se rattache telle expression ? Qu’implique ce passage ?
4. Préciser le sens des mots : sens étymologique, historique, synonymes. Sens propre ou figuré ?
5. Comprendre la phrase par son analyse grammaticale : temps des verbes, particularités de l’hébreu et du grec, sens littéral ou figuré. Figures de langage usuelles (métaphores, anthropomorphismes, euphémismes, personnifications, synecdoques, apostrophes, hyperboles, litotes, ironie).
6. Replacer le texte dans son contexte littéraire : contexte immédiat, marche de la pensée, contexte du livre entier, contexte de l’enseignement biblique (gérer les contradictions apparentes).
7. Replacer le texte dans son contexte historique, géographique et culturel grâce aux données de l’histoire biblique et aux documents extra-bibliques fournis par l’archéologie. Insertion dans l’histoire profane. Données géographiques (climat, hydrographie, relief, distances expliquent bien des détails). Mœurs et coutumes juives. Forme de pensée (parallélismes, chiasmes).

B. Règles particulières :

1. Interpréter la Bible comme Parole de Dieu, c’est-à-dire obéissant à un dessein divin (#2Ti 3:16), susceptible d’avoir des rebondissements multiples. Accepter les limites de la Révélation et ses paradoxes.
2. Interpréter l’Écriture par l’Écriture (Luther) : Règle de « l’analogie de la foi » (Luther). Parallèles.
3. Interpréter l’Ancien Testament par le Nouveau Testament et inversement.
4. Interpréter correctement types et symboles en se tenant aussi près que possible des exemples bibliques d’interprétation typologique (#Jn 3:14-15).
5. Tenir compte du caractère progressif de la révélation.
6. Interpréter de manière christocentrique (« Christ dans toutes les Écritures »).
7. Interpréter dans la communion de l’Église (valorisation du travail des exégètes des siècles passés et de notre temps).

C. Règles relatives aux différents genres littéraires : La Bible contient une grande variété de genres littéraires ayant chacun ses règles propres d’interprétation : récits, poèmes, psaumes, essais philosophiques, drames, discours, paraboles, lettres, littérature prophétique et visionnaire.


L’interprétation cherche à dégager le sens que l’auteur voulait donner à son texte et que les premiers destinataires pouvaient comprendre. De ce sens premier, nous pouvons tirer des applications diverses à la situation actuelle du peuple de Dieu après avoir fait la transposition depuis la culture hébraïque à notre culture actuelle (exemple : #1Co 8$-10$ ; la question des viandes sacrifiées aux idoles : Paul pose un certain nombre de principes applicables à d’autres domaines dans notre civilisation : Tout est permis, mais tout n’est pas utile, tout n’édifie pas, mais je ne me laisserai asservir par quoi que ce soit).

L’herméneutique a passé au cours des siècles par toutes sortes de phases et de modes. Les rabbins et les Pères de l’Église ont pratiqué l’interprétation allégorique qui importe des éléments étrangers dans le texte et en évacue le plus souvent le sens premier et naturel. Les interprétations du moyen-âge ont aussi cherché derrière le sens littéral des sens « spirituels » (allégorique, moral et anagogique : significations célestes dérivées de choses terrestres). Les Réformateurs ont souligné l’importance du sens littéral exploré par l’exégèse grammatico-historique. Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, selon l’interprétation existentielle (Bultmann, Dilthey), l’interprète doit se projeter dans l’expérience de l’auteur pour la revivre. Il doit ainsi créer un langage nouveau susceptible de faire naître la foi dans l’homme d’aujourd’hui et de le pousser à l’action

2006-10-29 11:18:19 · answer #3 · answered by julien569 5 · 3 1

je pense qu'il faut associer lecture personnelle et écoute des sermons des spécialistes sur la question, et se faire son opinion soi-même, de façon libre et intelligente

2006-10-29 11:30:10 · answer #4 · answered by Ulysses 4 · 1 0

Sans aller jusqu'au niveau de julien, ces livres sont faits pour nous faire réfléchir.
Certains s'en servent pour en tirer une vérité définitive qui leur évite cette effort; c'est ce que l'on appelle la foi du charbonnier. Cela permet les fanatismes dont le monde a été le théâtre dans toutes les religions.

2006-10-29 11:28:15 · answer #5 · answered by gus 7 · 1 0

Il faut rester critique!

On peut tout à fait accepter certaines interprétations tout en étant pas d'accord avec d'autre, bien qu'elles soient de même source.

2006-10-29 11:26:43 · answer #6 · answered by Ecume 2 · 1 0

je pense qu'il faut lire le maximum de livres et différentes interprétations, elle ne sont pas toutes différentes, il y a des savants qui ont les memes idées

une seule interprétation ne peut pas être la meilleure mais à force de lecture on est un peu savant nous-même et on sait ce qui est le mieux pour nous

2006-10-29 11:25:50 · answer #7 · answered by LillasPastia 6 · 1 0

c justement la quilfaut faire appel a la raison , a son intelligence,aux valeurs morales universelles

2006-10-29 11:19:55 · answer #8 · answered by che guevara.Tendresse-Revolution 3 · 1 0

Tout en respectant les livres saints antérieurs au Saint CORAN, je vous donne les orientations suivantes en toute modestie :

1 - Logiquement, les révélations des livres saints et non pas des interprétations, se succèdent, donc, comme il est dit dans le Saint CORAN la religion acceptée par DIEU c'est l'ISLAM, et, dans ce cas, il faut lire le CORAN, quitte à en chercher plutôt des explications par des savants et spécialistes et non pas des interprétations qui sont généralement relatives et donc subjectives.

2 - E Islamologie, il y a le texte sacré dont la meilleure traduction en français est celle du Dr Hamidullah, puis, les explications à travers les temps et il y en a celles qui sont contemporaines, dont la meilleure que je crois est celle du feu Saïd Kotb.

3 - Enfin, il y a des écrits sur le Coran de gens écrivains ou penseurs, mais dont les visions peuvent ne pas être objectives.

2006-11-01 14:32:00 · answer #9 · answered by th 5 · 0 0

Je ne fais pas confiance...

2006-10-29 13:41:23 · answer #10 · answered by Jenn 4 · 0 0

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