Présentation du binaireVers la fin des années 30, Claude Shannon démontra qu'à l'aide de « contacteurs » (interrupteurs) fermés pour « vrai » et ouverts pour « faux » il était possible d'effectuer des opérations logiques en associant le nombre 1 pour « vrai » et 0 pour « faux ».
Ce codage de l'information est nommé base binaire. C'est avec ce codage que fonctionnent les ordinateurs. Il consiste à utiliser deux états (représentés par les chiffres 0 et 1) pour coder les informations.
L'homme calcule depuis 2000 ans avant Jésus-Christ avec 10 chiffres (0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9), on parle alors de base décimale (ou base 10). Toutefois dans des civilisations plus anciennes ou pour certaines applications actuelles d'autres bases de calcul ont et sont toujours utilisées :
base sexagésimale (60), utilisée par les Sumériens. Cette base est également utilisée dans le système horaire actuel, pour les minutes et les secondes ;
base vicésimale (20), utilisée par les Mayas ;
base duodécimale (12), utilisée par les anglo-saxons dans leur système monétaire jusqu'en 1960 : un « pound » représentait vingt « shilling » et un « shilling » représentait douze « pences ». Le système d'heure actuel fonctionne également sur douze heures (notamment dans la notation anglo-saxonne) ;
base quinaire (5), utilisée par les Mayas ;
base binaire (2), utilisée par l'ensemble des technologies numériques.
Le bitLe terme bit (b avec une minuscule dans les notations) signifie « binary digit », c'est-à-dire 0 ou 1 en numérotation binaire. Il s'agit de la plus petite unité d'information manipulable par une machine numérique. Il est possible de représenter physiquement cette information binaire :
par un signal électrique ou magnétique, qui, au-delà d'un certain seuil, correspond à la valeur 1 ;
par des aspérités géométriques dans une surface ;
grâce à des bistables, c'est-à-dire des composants électroniques qui ont deux états d'équilibre (l'un correspond à l'état 1, l'autre à 0).
Avec un bit il est ainsi possible d'obtenir deux états : soit 1, soit 0. Grâce à 2 bits, il est possible d'obtenir quatre états différents (2*2) :
0 0
0 1
1 0
1 1
Avec 3 bits, il est possible d'obtenir huit états différents (2*2*2) :
Valeur binaire sur 3 bits Valeur décimale
000 0
001 1
010 2
011 3
100 4
101 5
110 6
111 7
Pour un groupe de n bits, il est possible de représenter 2n valeurs.
Poids des bitsDans un nombre binaire, la valeur d'un bit, appelée poids, dépend de la position du bit en partant de la droite. A la manière des dizaines, des centaines et des milliers pour un nombre décimal, le poids d'un bit croît d'une puissance de deux en allant de la droite vers la gauche comme le montre le tableau suivant :
Nombre binaire 1 1 1 1 1 1 1 1
Poids 27 = 128 26 = 64 25 = 32 24 = 16 23 = 8 22 = 4 21 = 2 20 = 1
ConversionsPour convertir un mot binaire en nombre décimal, il suffit de multiplier la valeur de chaque bit par son poids, puis d'additionner chaque résultat. Ainsi, le mot binaire 0101 vaut en décimal :
23x0 + 22x1 + 21x0 + 20x1
= 8x0 + 4x1 + 2x0 + 1x1
= 5
L'octetL'octet (en anglais byte ou B avec une majuscule dans les notations) est une unité d'information composée de 8 bits. Il permet par exemple de stocker un caractère, tel qu'une lettre ou un chiffre.
Ce regroupement de nombres par série de 8 permet une lisibilité plus grande, au même titre que l'on apprécie, en base décimale, de regrouper les nombres par trois pour pouvoir distinguer les milliers. Le nombre « 1 256 245 » est par exemple plus lisible que « 1256245 ».
Une unité d'information composée de 16 bits est généralement appelée mot (en anglais word).
Une unité d'information de 32 bits de longueur est appelée mot double (en anglais double word, d'où l'appellation dword).
Pour un octet, le plus petit nombre est 0 (représenté par huit zéros 00000000), et le plus grand est 255 (représenté par huit chiffres « un » 11111111), ce qui représente 256 possibilités de valeurs différentes.
27 =128 26 =64 25 =32 24 =16 23 =8 22 =4 21 =2 20 =1
0 0 0 0 0 0 0 0
1 1 1 1 1 1 1 1
KiloOctets, MégaOctets Longtemps l'informatique s'est singularisée par l'utilisation de différentes valeurs pour les unités du système international. Ainsi beaucoup d'informaticiens ont appris que 1 kilooctet valait 1024 octets. Or, depuis décembre 1998, l'organisme international IEC a statué sur la question (http://physics.nist.gov/cuu/Units/binary.html). Voici donc les unités standardisées :
Un kilooctet (ko ou kB) = 1000 octets
Un Mégaoctet (Mo ou MB) = 1000 ko = 1 000 000 octets
Un Gigaoctet (Go ou GB) = 1000 Mo = 1 000 000 000 octets
Un Téraoctet (To) = 1000 Go = 1 000 000 000 000 octets
Attention ! De nombreux logiciels (parfois même certains systèmes d'exploitation) utilisent toujours la notation antérieure à 1998 pour laquelle :
Un kilooctet (ko) = 210 octets = 1024 octets
Un Mégaoctet (Mo) = 220 octets = 1024 ko = 1 048 576 octets
Un Gigaoctet (Go) = 230 octets = 1024 Mo = 1 073 741 824 octets
Un Téraoctet (To) = 240 octets = 1024 Go = 1 099 511 627 776 octets
L'IEC a également défini le kilo binaire (kibi), le méga binaire (Mébi), le giga binaire (Gibi), le tera binaire (Tebi).
Voici leurs définitions :
Un kibioctet (kio ou kiB) vaut 210 = 1024 octets
Un Mébioctet (Mio ou MiB) vaut 220 = 1 048 576 octets
Un Gibioctet (Gio ou GiB) vaut 230 = 1 073 741 824 octets
Un Tébioctet (Tio ou TiB) vaut 240 = 1 099 511 627 776 octets
Il est également utile de noter que la communauté internationale dans son ensemble utilise préférentiellement le nom de « byte » plutôt que le terme « octet » purement francophone. Cela donne les notations suivantes pour kilobyte, mégabyte, gigabyte et terabyte :
kB, MB, GB, TB
Notez l'utilisation d'un B majuscule pour différencier Byte et bit.
Les opérations en binaireLes opérations arithmétiques simples telles que l'addition, la soustraction et la multiplication sont faciles à effectuer en binaire.
L'addition en binaireL'addition en binaire se fait avec les mêmes règles qu'en décimale :
On commence à additionner les bits de poids faible (les bits de droite) puis on a des retenues lorsque la somme de deux bits de même poids dépasse la valeur de l'unité la plus grande (dans le cas du binaire : 1), cette retenue est reportée sur le bit de poids plus fort suivant...
Par exemple :
0 1 1 0 1
+ 0 1 1 1 0
- - - - - -
1 1 0 1 1
La multiplication en binaireLa table de multiplication en binaire est très simple :
0x0=0
0x1=0
1x0=0
1x1=1
La multiplication se fait en formant un produit partiel pour chaque digit du multiplicateur (seuls les bits non nuls donneront un résultat non nul). Lorsque le bit du multiplicateur est nul, le produit partiel est nul, lorsqu'il vaut un, le produit partiel est constitué du multiplicande décalé du nombre de positions égal au poids du bit du multiplicateur.
Par exemple :
0 1 0 1 multiplicande
x 0 0 1 0 multiplicateur
- - - - - -
0 0 0 0
0 1 0 1
0 0 0 0
- - - - - -
0 1 0 1 0
2006-10-27 21:56:46
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answer #1
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answered by Anonymous
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Pour faire simple car j'ai vu des réponses très "techniques".....
Le système binaire (base 2) est le langage système source de l'informatique. Codage numérique reposant sur 2 chiffres "0" et "1". Par comparaison dans le quotidien le système de calcul utilisé c'est base 10 (de "0" à "9").
La programmation informatique également repose sur ce système binaire "0" = vrai, "1" = faux.
C'est comme un bouton électrique 2 positions "on/off", "ouvert/fermé", "allumé/éteint", "jour/nuit"(dans les visiteurs......)
@+ Bye
2006-10-28 08:19:10
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answer #2
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answered by zimbo2951 6
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tous les fichiers sont du binaire à l'origine.
Certains ne prennent dans les différents positions permises d'un octet que ce qui constitue les caractères lisibles en ASCII (American Standard Code for Information and Industrie). Dans ce cas, on dit que c'est un fichier texte, car il peut être lu avec un logiciel très répandu.
On utilise cette distinction en ftp entre Windows et Unix, car Windows transforme les fichiers interprétés comme du texte. Si on ne fait pas attention, le transfert abîme le fichier. Il faut donc le décrire comme binaire,pour que le ftp windows n'y touche pas. Le problème ne se pose pas en Unix.
2006-10-28 04:54:57
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answer #3
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answered by gus 7
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Un fichier binaire (binary file en anglais), est un fichier informatique qui n'est pas assimilable à un fichier texte.
Pour décrire cette organisation, on parle de format de fichier.
But
Au début des années 1980, les formats de fichiers binaires se systématisent dans les environnements micro-informatiques, où l'encombrement mémoire est critique. En effet, un format binaire est souvent plus compact qu'un format de fichier texte (il occupe moins d'espace dans la mémoire vive et sur le périphérique de stockage). L'encombrement mémoire n'est pas suffisant à lui seul pour expliquer ce foisonnement.
Fichiers propriétaires
Un format de fichier binaire peut être libre (exemple le format de compression gz ou bz2 ?), Mais, comme il est difficile d'en comprendre la signification, il est nécessaire de lui appliquer des méthodes d'ingénierie inverse, ce qui en ralentit la compréhension. Par son format de fichier binaire tenu secret (format fermé), un éditeur de logiciels propriétaires peut garder la mainmise sur ses clients en limitant l'interopérabilité de ses fichiers, car il est peu probable que ses concurrents réussissent à réaliser un logiciel équivalent qui exploiterait son format de fichier binaire aussi bien que son propre logiciel.
Sous les systèmes d'exploitation de type Unix, en revanche, la culture était beaucoup plus orientée vers des formats en texte brut. Ceci reste vrai : les fichiers de configurations, notamment, sont quasi-systématiquement lisibles par n'importe quel éditeur de texte.
Les fichiers binaires les plus courants sont les fichiers d'images et les formats propriétaires des logiciels de bureautique (traitements de texte, tableurs...).
2006-10-28 04:57:11
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answer #4
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answered by Anonymous
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c'est un fichier ecrit avec un language specifique,chaque mot est codé en un ensenble de 0et1
2006-10-28 04:52:59
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answer #5
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answered by NZ 2
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un fichier qui n'est composé que de 0 et de 1 qui codent des informations
2006-10-28 04:50:47
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answer #6
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answered by Ulysses 4
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Un fichier binaire (binary file en anglais), est un fichier informatique qui n'est pas assimilable à un fichier texte.
Pour décrire cette organisation, on parle de format de fichier.
Un format de fichier binaire peut être libre (exemple le format de compression gz ou bz2 ?), Mais, comme il est difficile d'en comprendre la signification, il est nécessaire de lui appliquer des méthodes d'ingénierie inverse, ce qui en ralentit la compréhension. Par son format de fichier binaire tenu secret (format fermé), un éditeur de logiciels propriétaires peut garder la mainmise sur ses clients en limitant l'interopérabilité de ses fichiers, car il est peu probable que ses concurrents réussissent à réaliser un logiciel équivalent qui exploiterait son format de fichier binaire aussi bien que son propre logiciel.
Sous les systèmes d'exploitation de type Unix, en revanche, la culture était beaucoup plus orientée vers des formats en texte brut. Ceci reste vrai : les fichiers de configurations, notamment, sont quasi-systématiquement lisibles par n'importe quel éditeur de texte.
Les fichiers binaires les plus courants sont les fichiers d'images et les formats propriétaires des logiciels de bureautique (traitements de texte, tableurs...).
2006-10-28 04:46:08
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answer #7
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answered by cortins 7
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