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2006-10-27 17:14:05 · 5 réponses · demandé par marie france 5 dans Arts et sciences humaines Philosophie

5 réponses

Non, les demonstrations sont les yeux de l'esprit

2006-10-31 04:12:08 · answer #1 · answered by michel R 2 · 1 0

La démonstration ne peut prouver ou démontrer qu' une certaine vérité, selon les expériences vécues, les leçons apprises & inculquées.

Mais mises au pluriel, les démonstrations deviennent la manifestation des sentiments.
C'est là où l'âme intervient, aussi impalpable soit-elle. Comme un intercesseur entre la vie terrestre et l"autre". La vraie vie, celle qui nous tient debout dans le meilleur des cas.

2006-10-28 10:03:18 · answer #2 · answered by Anonymous · 1 0

Compte tenu que ces deux concepts, démonstration et âme, me sont très chers, je vais te répondre en utilisant la méthode copier coller, donc bonne lecture:

Pour la démonstration:

La théorie de la démonstration est la logique de la logique. En contraste avec d'autres sous-domaines tels que la théorie des modèles, les grandes questions qui ont tant passionné nos pères ont laissé une trace vivace dans cette discipline, qui s'occupe essentiellement (c'est là la définition technique de la théorie de la démonstration) de l'aspect syntaxique de la logique. Au début, grâce au programme de Hilbert, la théorie de la démonstration avait des visées claires et nettes ; mais, après l'échec du programme (1931), tout devint beaucoup moins simple. En particulier, plus question de répondre de manière simpliste aux grandes interrogations ontologiques sur la nature des mathématiques... Faute de pierre philosophale, la discipline aurait pu disparaître ; s'il n'en a rien été, c'est sans doute que l'étude générale des relations des objets finis aux objets infinis :
- dans la dénotation d'objets (infinis) par des constructions syntaxiques (finies),
- dans les preuves de propriétés d'objets (infinis) au moyen de démonstrations (finies), constitue, par-delà les querelles d'école et les tentatives éphémères du genre de celle que fit Hilbert, le véritable objet de la théorie.
Les avancées en théorie de la démonstration semblent liées à un progrès quant aux méthodes utilisées, plus précisément quant à leur complexité logique :
- Hilbert tenta d'élaborer une théorie élémentaire de la démonstration (« élémentaire » signifiant : de complexité logique nulle, cf. chap. 1) ;
- Gentzen a introduit les méthodes essentielles pour l'analyse des systèmes logiques finis (complexité logique S01 , cf. chap. 2) ;
- plus tard, on a considéré des logiques généralisées (infinies) ; la plus connue d'entre elles est la logique avec y-règle (complexité logique P11 , cf. chap. 3) ; mais de nouvelles logiques de plus grande complexité (P12 , voire P1n : cf. chap. 4) sont maintenant utilisées de manière intensive.
Cette question de complexité logique fait l'objet de nombreux contresens ; aussi importe-t-il de dire bien clairement en quoi elle intervient :
- individuellement, les objets considérés sont effectivement calculables, ils sont en pratique récursifs ; il en est de même des opérations définies sur ces objets ; par exemple les y-démonstrations sont toujours récursives et peuvent être normalisées (par élimination des coupures) effectivement. On voit donc que, pour les objets, la complexité logique ne joue pas ;
- par contre, l'ensemble de tous les objets du genre considéré est logiquement complexe (l'ensemble des y-démonstrations récursives est P11 ; cette complexité logique intervient de manière décisive dans la démonstration du théorème d'élimination des coupures, à savoir que la fonction effective qui élimine les coupures remplit bien son rôle) ;
- dans la pratique, la complexité logique joue surtout un double rôle ; elle a un rôle « hygiénique » : assurer que tout se passe bien, que les opérations définies ont les propriétés attendues ; elle joue aussi un rôle de révélateur : voir des problèmes simples de manière inhabituelle ; le détour par des problèmes de très grande complexité logique peut permettre d'y voir clair dans des situations élémentaires embrouillées.
Une dernière mise en garde : ne pas croire que la complexité logique d'un problème soit un gage de profondeur...

Pour l'âme:

Dans le monde occidental, la notion d'âme s'est constituée lentement et ne remonte pas à la nuit des temps. On peut suivre les étapes qui jalonnent l'émergence d'un principe spirituel du vivant et qui aboutissent à sa justification philosophique par Platon et Aristote. Souvent remise en cause dans les écoles postérieures au profit de théories matérialistes ou mécanistes de l'âme, mais reprise avec éclat par le néo-platonisme, cette notion de l'âme a trouvé dans le judéo-christianisme son achèvement.

2006-10-29 11:57:58 · answer #3 · answered by Momo 7 · 0 0

l'Âme se nourrit aussi de démonstrations, parce qu'au Salut, tout est apport. Rien de ce qui existe n'est totalement inutile pour l'Âme, la vraie, pas l'âme animale qui réussit le tour de force de tout séparer, de tout parcellariser, de discriminer entre le "bien" et le "mal". La démonstration n'est que le matérialisation de ce qui existe dans les plans de vie les plus subtils que l'âme connaît pourtant bien, et qu'elle interprète parfaitement, même à l'insu de la personnalité.

2006-10-28 01:46:48 · answer #4 · answered by ATEBASS 2 · 0 0

Pas nécessairement, j' ai vu un aspirateur en démonstration qui fonctionnait tout seul.

Plus sérieusement:
Non, généralement, elles sont le fruit de la personnalité.
Oui elles sont les yeux de l' âme si l' on est en état de conscience, ce qui est rare.

2006-10-27 18:54:45 · answer #5 · answered by jean-pierre 6 · 0 0

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