"Poser un lapin" signifie de nos jours ne pas aller à un rendez-vous, sans prévenir la personne qui nous attend. Cependant, le sens était autrefois différent. En 1880 par exemple, cela voulait dire "ne pas rétribuer les faveurs d'une jeune fille". En effet à cette époque, le "lapin" désignait un refus de paiement. Par la suite, il a également désigné un voyageur clandestin. L'expression, sous sa forme actuelle, serait apparue vers 1890 chez les étudiants, et pourrait provenir de "laisser poser", qui signifie "faire attendre quelqu'un".
2006-10-27 02:24:01
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answer #1
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answered by yerem.kanar 4
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je sais pas
2006-10-27 13:35:31
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answer #2
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answered by danielo91 3
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je suis désolé pour toi mais tu trouveras bien quelqu'un d'autre .
2006-10-27 10:58:22
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answer #3
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answered by geforcefr 2
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Pourquoi dit-on 'poser un lapin' ?
Selon G. Esnault, cette expression courante au XIXè siècle dans le monde de la prostitution, signifie ne pas rétribuer les faveurs d'une fille. Puis, elle a été reprise par les étudiants dans le sens affaibli qu'on lui prête aujourd'hui, qualifiant un rendez-vous, la plupart du temps un rendez-vous amoureux, que l'on n'aura pas respecté.
Le lapin signifiait à l'époque le refus de payer, comme dans voyager en lapin (voyager clandestinement). Pour Claude Duneton, le fait de poser un lapin pourrait résulter de l'influence d'une autre expression, d'usage également au XIXè siècle, faire poser ou laisser poser quelqu'un pour le faire attendre.
2006-10-27 10:50:36
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answer #4
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answered by Marybel 3
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de ta grand-mère, quand elle voulait faire la cuisine, elle demandait à ton grand-père de poser le lapin sur la table, crevindiou !
2006-10-27 10:50:22
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answer #5
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answered by Pomme 4
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Poser un lapin
Poser un lapin, c'est ne pas venir à un rendez-vous et laisser attendre l'autre au lieu fixé. Certes le lapin est un animal instable, qui bondit dès qu'on veut l'approcher, mais cela n'explique guère la création de cette tournure qui date environ de la fin du siècle dernier, et dont le mystère demeure incomplètement sondé.
Le « lapin » a eu, depuis le XVIIe au moins, le sens d'histoire fausse, de hâblerie : « Celui-là est de garenne », fut selon Furetière une tournure qui se moquait d'un récit incroyable. De la vantardise on a pu passer à la déconvenue; c'est apparemment au sens de mauvaise blague que le mot est parfois employé dans la population ouvrière de Paris, dans le premier tiers du xixe siècle - au cours des journées de juillet 1830 un menuisier commente ainsi les nouvelles d'un journal royaliste : « Il y avait hier un article qui m'a fait bien rire; il finissait à peu près comme ça : que les coups de fusils viennent, et l'on verra de quel côté est la majorité. Eh bien qu'il juge maintenant. » (En effet, l'insurrection vient de chasser le roi Charles X.) Son compère, un ébéniste, lui répond en riant : « Il est bon là, le lapin. » (E. Debraux, Les Barricades, 1830.)
On pourrait voir dans cette acception, qui exprime le retournement imprévu d'une situation, la racine du lapin connu quelque trente ans plus tard dans le monde de la prostitution comme un « paiement éludé » : « Guerre aux lapins », relève Esnault vers 1868. Coller un lapin (ou poser) était dès avant 1880 « ne pas rétribuer les faveurs d'une fille ».
Poser un lapin, ne pas venir à un rendez-vous, apparaît chez les étudiants vers 1890 selon Esnault. A mon avis cette déconvenue particulière à celui qui attend pour rien, a dû subir dans une certaine mesure l'influence d'une autre locution de l'époque - « faire poser » ou « laisser poser » quelqu'un, pour le faire attendre. « Depuis trois mois elle le faisait poser, jouant à la femme comme il faut, afin de l'allumer davantage », écrit Zola dans Nana. En 1897 un personnage du Voleur, de G. Darien, qui n'a pu se rendre à un rendez-vous, dit : « je t'ai laissé poser hier soir; excuse-moi car je n'ai pas pu faire autrement. »
La même année Jehan Rictus écrivait de son côté: Pis... mal fringué... fauché.. sans treffe, J'os'rais seul'ment pas y causer: Donc un béguin, c'est comm' des nèfes, Quant au lapin... c'est tout posé!
http://www.ffc.asso.fr/Publications/poesies/poser_un_lapin.htm
2006-10-27 09:56:00
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answer #6
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answered by Dany 7
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Un site utile pour toute interrogation concernant des expressions :
2006-10-27 09:53:07
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answer #7
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answered by Graber 2
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Autrefois (vers 1770), en Fransisque, le lapin signifiait le respect pour autrui. C'était coutume d'offrir cet animal à une personne pour laquelle on éprouve une certaine admiration, voire même un simple remerciement. Depuis, cette signification à bien évolué, pour finir par prendre un sens complètement hors-contexte point de vue de l'origine. Pourquoi ? Personne ne le sait, mais le fait est là.
2006-10-27 09:49:28
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answer #8
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answered by Tarzan 5
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Je ne mouillerais pas ma chemise pour répondre à la question... j'en sais rien et la réponse à ta question ne se voit pas comme le nez au milieu de la figure ... alors je laisse tomber corps et âme..
fin de citations
Ah... je vois que ma réponse ne plait pas vu "les - 2".... j'ai voulu faire un jeu de citations sans queue ni tête donc je comprends.
Mais c'est mieux que de recopier Wiki (sans en signaler la source!!!) N'est-ce pas Yerem-Kan? smile. (en plus t'as +3... )
2006-10-27 09:31:33
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answer #9
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answered by Ludidi 1
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