l'effet placebo montre la supériorité de la conscience au corps, c'est le pouvoir du mental qui agite les défenses corporelles, quand au mécanisme précis des défenses imunitaires, des études sérieuses ont été réalisé,
2006-10-23 22:35:52
·
answer #1
·
answered by ethan 3
·
0⤊
1⤋
Attention aux idées reçues : on utilise bien la majorité de notre cerveau.
Pour ce qui est de l'effet placebo, le psychique n'a rien de théorique. Quand on pense qu'on va bien et qu'on est optimiste, notre cerveau libère de grande quantité de neurotransmetteurs (molécules de communication entre neurones) et de substances qui ont des impacts divers et variés. Par ex : on sécrète des molécules euphorisantes qui ont un pouvoir analgésiant (comme les endorphines, les anandamides).
D'autres molécules améliorent momentanément notre système immunitaire ou encore favorise la sécrétion de telles ou telles hormones.
Mais il ne faut pas s'attendre à des miracles. L'effet placébo est le plus souvent subtile et même avec la meilleure volonté du monde, on ne guérit pas avec notre seule pensée. Par contre, avoir une nature optimiste favorise grandement le rétablissement.
2006-10-24 11:33:13
·
answer #2
·
answered by Glast 3
·
2⤊
0⤋
Pour faire simple,
ça prouve vraiment que notre psychologique joue beaucoup de trop sur notre corps. Certaines personnes tombent malades parce qu'elles pensent déjà à la maladie avant de la développer.
petite anecdote: ma grand-mère bouffe des somnifères et des calmants en grande quantité. Pendant 15jours, tous les jours en la gardant, elle me demandait un de ses calmants, je savais qu'il y avait des placebo (elle prend ses médicaments écrasés dans du chocolat) alorsq, j'ai fait la même chose (impossible de voir la différence) et après 2 min, plus rien, comme si ça avait été un vrai médicaments... Si on jouait moins sur notre psycho, on serait moins malade mais ça se joue dans le subconscient
2006-10-29 09:33:38
·
answer #3
·
answered by ? 6
·
0⤊
0⤋
Bien, la réponse ne peut être que multiple et englobant plusieurs disciplines.
Des guegerres opposent ceux qui mettent l'accent sur des facteurs biologiques à d'autres qui insistent sur le psychologique, cad. sur l'importance de la conscience sur l'esprit (=position dite dualiste cartésienne).
Dans l'absolu, l'on peut en fait considérer que ce qui est psychologique est déterminé par des facteurs neurochimiques, et qu'inversement l'état de conscience influe en retour sur différentes réactions somatiques.
On peut "expliquer" l'effet placebo par la suggestion, en estimant que des mécanismes puissants sur les plans affectif, émotionnel et cognitif mis en oeuvre par l'individu influent à la fois sur sa perception du problème (ex: une maladie) et sur la façon dont son corps va y réagir.
Tout d'abord, le problème sera perçu différemment par l'individu selon les différents facteurs lui permettant de juger de la situation : la prise en charge d'une douleur par le corps médical et par une prescription médicamenteuse peut alors agir dans le sens d'une réduction de la sensation de douleur par exemple...
L'importance de la suggestion est souvent mésestimée et des travaux notamment autour de l'hypnose tendent actuellement à se développer de plus en plus autour de cette question mais le sujet est trop vaste pour etre développée ici. Elle permet notamment de nous éclairer sur les effets placebo observés sur des enfants et sur les effets dits placebo sans médicaments...
De plus la perception de sa maladie peut également influencer la manière dont le corps du patient y réagit, et là nous sommes forcés d'accepter l'idée d'une interaction entre le psychologique et le physiologique à condition que ces deux "entités soient séparables comme on l'a cru pendant longtemps.
Divers mécanismes seraient à développer dans ce sens, je vais abréger en donnant quelques exemples :
-Les études de Laborit autour de "l'inhibition de l'action" montrent que le stress provient d'une impossibilité pour le sujet à répondre efficacement et concrètement à une situation "dangereuse" en se soustrayant à l'élément anxiogène (fuite, bagarre...). Or le stress est classiquement reconnu comme un élément immunosupprésseur : aller chez un médecin peut être perçu comme une action concrète, permettant une baisse de la tension émotionnelle ssociée à la situation-problème (état de maladie) et favoriser une baisse du stress.
-La psycho-neuro-immunologie, discipline étudiant le conditionnement des réponses immunitaires, tend à montrer que des situations-contexte peuvent jouer le rôle de stimulus déclenchant en vue de relancer certaines réponses immunitaires (par exemple, un toxicomane a plus de risques de faire une overdose à l'étranger lorsqu'il absorbe la substance dans des conditions différant de ses habitudes, en l'occurence le rituel de prise de drogue (isolement ou non, lieu habituel, préparation de la substance) fait office de "signal", favorisant voire anticipant la réponse du corps au produit -notamment l'élimination par le foie... le rituel est donc à la base d'une chaîne d'évênements type conditionnement classique.
La prise de médicament est également un rituel : on se met devant son armoire à pharmacie, on ouvre la boîte etc... mais plus encore, on se met psychiquement dans une position d'esprit correspondant à "l'action de prendre un médicament". Or à 90% du temps, le médicament (ex: antibiotique) a une action spécifique sur le corps (ex:relance du système de défense immunitaire).
Pour le reste du temps (prise d'un placebo) la situation-stimulus "=prise de médicament" s'étant reproduite des milliers de fois dans une vie -et ayant été fréquemment suivie d'un effet sur le corps- semblerait suffire à la relance du système immunitaire.
2006-10-27 18:27:45
·
answer #4
·
answered by s.lazreg 1
·
0⤊
0⤋
c'est de la trop bonne musique, du coup ça soigne.
2006-10-27 03:09:57
·
answer #5
·
answered by seb 2
·
0⤊
0⤋
l'importance du psychisme.
2006-10-24 16:32:48
·
answer #6
·
answered by ouimai 7
·
0⤊
0⤋
Le cerveau secrète en permanence diverses hormones et neurotransmetteur qui à leur tour peuvent activer des voies de défense du corps ou le contraire.
L'effet placebo consiste en une activation de certaines voie qui entraîne un mieux physique, ou tout simplement un mieux moral (donc tu te sens moins malade donc tu vas mieux).
2006-10-24 10:18:36
·
answer #7
·
answered by Anonymous
·
0⤊
0⤋
C'est purement psychosomatique!!!
Tu sais tu peut avoir une maladie ou des éruptions cutanées dûe à une angoisse, un probléme qui te travaille, une dépression,... Tout ça juste provoqué par ton mental!
Alors l'inverse est possible aussi le fait de prendre un placebo fait que tu crois te guérir et ton cerveau agit comme tel!
2006-10-24 07:26:52
·
answer #8
·
answered by mejdinho 5
·
0⤊
0⤋
C'est que la personne se sent plus malade qu'elle ne l'est réellement. Prendre un "médicament" la rassure et la maladie disparait, effet psychologique.
2006-10-24 05:45:02
·
answer #9
·
answered by Tugludute mou 4
·
0⤊
0⤋
Le pouvoir de l'esprit sur la matière....Réconfortant non ?
2006-10-24 05:36:12
·
answer #10
·
answered by PINEDE 5
·
0⤊
0⤋
Le cerveau sait en faire des choses !! on estime que l'on utilise seulement 20 à 30% de ses capacités...
En même temps c'est normal, ce ne sont que des transferts de messages entre cellules........reste à définir comment la conscience se matérialise pour communiquer avec le reste du corps....grande énigme !
2006-10-24 05:44:24
·
answer #11
·
answered by yerem.kanar 4
·
0⤊
1⤋