Cette année les jeunes attendent des réponses après les élections L’engagement des jeunes qui était une participation non conventionnelle, un moyen de faire de la politique autrement dans un monde qui, leur échappe.
C’est ainsi que pour eux la citoyenneté ne s’exerce pas par une adhésion à un parti politique, à un syndicat ou une association ils ont choisi l’émeute comme une autre forme d’implication citoyenne, un engagement plus démonstratif, que le simple fait de glisser un bulletin de vote dans l’urne.
En incendiant les voitures ils croyaient instaurer un rapport de forces avec les décideurs, les politiques et les acteurs sociaux pour obtenir: la justice, la fraternité, l’égalité.
Et à la différence d’une manifestation nationale qui nous fait disparaître dans la foule ils souhaitaient être vus non seulement par leur proche mais s’exposer physiquement prendre des risques et se montrer à ceux qui leur sont hostiles dans leur propre quartier, dans leur ville, et dans leur pays. Ils voulaient justes que tous les honnêtes citoyens, connaissent leur histoire, leur vie. Ils voulaient qu’ils sachent, qu’au-delà des murs taguées, des égarés dans les halls d’immeubles, des trafiquants de tous genres. Il y avait la jeunesse qui souhaitait une vie plus florissante.
A travers les émeutes ils voulaient faire circuler une pétition d’un autre genre certes, mais en faveur de la dure épreuve qu’elle traverse. La violence est entrée dans la vie de nos jeunes dès l’enfance. Ils sont victimes de l’évolution de la société. Aucune haine de quelque nature qu’elle soit, pourtant ne les habite, ils ne cherchent qu’à exister dans une société fermée à leurs rêves d’adultes. L’ethnologue Paul-émile Victor a dit : « Les rêves n’ont de valeur que s’ils se réalisent.
Après la tempête, il fallait s’adapter à la nouvelle situation, et employer les bons moyens à la place de la carotte et le bâton. Il ne s’agissait pas de créer un climat d’intimidation et de peur. Mais faire des changements pour améliorer les conditions de vie et l’épanouissement intellectuel. S’engager et transformer la société.
Dans les quartiers, certains d’entre nous parents, sont de ces familles d’ouvriers et de classes moyennes, qui ont fait des sacrifices pour éduquer et pousser nos enfants dans les études et constatent qu’a la fin que ces études ne paient pas toujours et que nos enfants prennent le premier emploi qu’ils trouvent alors que certains camarades diplômés ou non trouverons rapidement un travail et d’autres, iront sans que nous sachions pour faire une formation de courte ou longue durée dans la délinquance.
Les quartiers en difficultés font rarement la une des journaux sauf quand un drame s’y déroule. Les médias sont presque tous, privés et leur capital est détenu par les grands groupes dont le principal objectif n’est pas d’informer mais de gagner de l’argent.
Chaque année, des dizaines de nouveaux jeux, provenant du monde entier envahissent nos vies, suscitent un engouement aussi instantané qu’éphémère. Ces jeux suspectent et coupables d’autant que la répartition des gains s’appuient sur des enjeux qui favorisent toujours les organisateurs. Comme la publicité qui est la principale source de revenu de la presse et de la télévision !
Nos aïeux sont arrivés en Métropole pendant l’esclavage ou dans les années 1950, 1960…1970. Des esclaves puis des salariés, des travailleurs dépaysés, dans les champs, dans les maisons bourgeoises, ouvriers dans les entreprises. Jugés comme Populace méprisable, rebut de la société. Ils étaient des immigrés et des émigrés, accueillis par des ratonnades sur tout le territoire. Ils payaient l’humiliation de la colonisation, des révoltes et des guerres, ils circulaient dans les quartiers en rasant les murs et rentraient dans les bars où on les ignorait. Ils ont éduqué leurs enfants dans l’isolement, dans l’espoir d’une vie meilleur que la leur.
Aujourd’hui, leurs enfants et leurs petits-enfants, leurs arrière-petits-enfants, ont grandi dans les quartiers pauvres, ils sont des français dans leurs gestes, leurs mots, leurs fiertés.
La caractéristique fondamentale de cette nouvelle génération est que dans sa totalité elle se lance avec ardeur dans la quête de l’identité française.
Les médias veulent une France a l'image des USA le rôle d'un prof c'est de ne pas enréchir sur une ZEP d'autant qu'il a un salaire, des primes et des points pour une mutation dans sa ville natale. Des écoles à l’ancienne, avec de larges fenêtres dont les lumières étaient reflétées par les murs aux couleurs claires, garnis de leurs planches anatomiques et géographiques. Ces classes meublées de leur bureau chaises avec encrier intérieur, la longue baguette ou la règle en bois qui trônaient à côté des professeurs.
Aujourd’hui dans la classe, il ne reste que le grand tableau noir qui au fil des années deviendra un petit tableau allant plus sur le vert foncé. Elle est garnie de chaises et tables toutes simples faciles à déplacer, d’un modeste bureau pour le professeur et comble du luxe la salle est équipée d’un petit écran ou d’un ordinateur et une imprimante qui se substitue,au recopiage sur le tableau la veille la leçon du lendemain. Voici venue l’époque du copier coller et de la photocopie.
Mais depuis que le monde est monde et que l’école existe tout le monde a été un élève. Nous avons toujours, bavardé, on se chamaille après avoir choisis un guetteur qui nous avertit du retour de notre professeur et nous revenons des enfants sages comme des images. Notre professeur était supérieur en connaissance et expérience. L’école était la période de temps, sans soumission nous octroyons le droit à notre professeur de paraître supérieur, pour que nous puissions apprendre de lui.
C’était un rôle d’infériorité qui avait pour but d’apprendre et d’évoluer.
On adore quand le professeur passe devant chaque table, sans oublier une seule fois de récompenser ou de passer derrière les plus malhabiles pour les encourager.
Qui n’a pas tiré ou fait tirer les cheveux d’un camarade de classe pour déclarer son amour ou son désamour ? Qui n’a pas envié son camarade de classe ?
Surtout celui qui était chargé d’effacer le tableau, de distribuer les livres ou les cahiers ou chargé de transmettre quelque chose a un autre professeur ou à Monsieur le directeur.
Ce dernier faisait partie de ces personnages dont la seule présence pouvait faire chuter la température d’une pièce, d’une cour de récréation.
Cette présence traversait l’enceinte de l’établissement pour continuer sur un trottoir, ou chez un commerçant et il fallait éviter que nos parents croisent un de nos professeurs, le directeur ou même un membre du personnel si on avait eu un mauvais comportement à l’école ou même hors de l’école et souvent les adultes du quartier, en l’absence des parents prenaient la relève. Nous étions sous haute protection partout ou nous étions.
Dès la première année d’élémentaire, nous vérifions seul, que notre cartable était complet, on pensait à faire signer nos cahiers dès le samedi midi. Nous effectuons nos devoirs sans appel, et les récitaient où les faisaient contrôler à la personne la plus douée de la famille. Parfois cette personne pouvait être un voisin, qui prenait plaisir à nous faire travailler.
C’était l’époque ou les professeurs étaient forcément quelqu’un qui habitait la commune ou la commune voisine : qu’on rencontrait dans les lieux de vies du département ! Le temps ou la voiture n’était qu’une utilité.
2006-10-22 21:22:56
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answer #1
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answered by enft de la Rep 4
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c est lesz banlieu qui abusent oui!!!!!
2006-10-22 17:44:38
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answer #2
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answered by Anonymous
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bonsoir,
je suis prof dans un collège de ZEP-ZUP
dans le journal local aucune trace, pas une ligne sur 7 à 10 voitures brûlées il y a une dizaine de jours, alors que les élèves étaient tous au courant !
cet exemple te prouve que la presse est très en dessous de la réalité !
alors cesse de crier au scandale et remue toi pour calmer ces jeunes qui ont un courage énorme avec leurs cagoules ! Je crois que tu saisis ce que je veux dire par là : il s'agit plutôt d'une énorme lâcheté !
Sommes nous en République Française ? Ou dans une république bananière où règne la loi de la jungle ?
2006-10-22 17:49:41
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answer #3
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answered by Anonymous
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t'as pas compris que la fete d'anniversaire a déjà commencée.
Ils n'ont pas de bougie alors ils allument les flics.
c'est aussi la date anniversaire du meurtre de ce pere de famile qui prenait pour son job des photos a epinay. Dommage que tu n'en parle pas on aurait pu croire que ta sollicitude était dépourvue d'arrière-pensée.
2006-10-22 17:58:00
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answer #4
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answered by clob 5
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Pourquoi fêter des jeunes qui malheureusement sont décédés alors qu'ils étaient poursuivis par la police. Ils avaient sans doute la conscience trop tranquille ! Pourquoi pas une "journée des voyous morts dans l'exercice de leurs fonctions" ? Ce sont les familles qui sont à plaindre et ça m'étonnerait qu'ils apprécient les débordements des ex-copains de leurs fils. De plus de quel récupérage électoral parles-tu ? Le fait que des policiers soient agressés, des voitures et des bus brûlés ce n'est pas une campagne électorale, ce sont des actes de banditisme point barre. Et ces gens ne méritent que la prison.
2006-10-23 04:07:39
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answer #5
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answered by Mextli 7
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récupération électorale pour qui ? Certainement pas pour Sarkosy en tout cas.
Je pense plutôt que les médias sont des rapaces qui essaient de se vendre en cherchant les dérapages.
2006-10-22 17:53:31
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answer #6
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answered by shmilblick 5
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Merci pour ta question et les idées qui en émergent. Les médias exagérent la chose au seul profit de Sarkozy, je crois. Ainsi je crois que les hommes poltiques ont aussi leur part de responsabilité dans cette volonté de mettre en exergue médiatique, un phénoméne qui devrait être inscrit plutôt comme l'une des PRIORITES du Gouvernement, qu'il soit de gauche ou de droite.
2006-10-25 10:12:33
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answer #7
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answered by Anonymous
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Un peu moins, je pense. Car ce sont les dirigeants qui abusent. Les moyens pour répandre les nouvelles, les occupations et le temps qu'on leur donne pour les écouter ou voir et surtout surtout les manipulations des nouvelles qu'on emette (parce que ils ne voient pas ce qui se passe exactement pour faire les recoupements ou la confirmation de ce qui a été émis).
2006-10-23 04:50:03
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answer #8
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answered by rado 1
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oui beaucoup
2006-10-23 04:39:06
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answer #9
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answered by lemoricien 2
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En effet, à force d'en parler, on risque de donner des idées à des gens mal intentionnés...Ceci devient habituel en France, à provoquer, on finit souvent par enflammer.
2006-10-22 18:03:14
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answer #10
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answered by LM 3
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