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Sourate 2 : La vache (Al-Baqarah), Versés 256.

Je crois, qu’un choix fait sous la contrainte, et fait sans Désir de le faire. Lorsque que nous vivons sans Désirs, nous sommes comme des " morts vivants ", pas de joie de vivre et pas la possibilité d’être heureux.
J’ai entendue dire, que la conversion doit se faire sans contrainte, mais une fois convertie, la " nous " pouvons mettre la pression pour que les lois et les Piliers soi respectés par le croyant.
Personnellement je suis contre la contrainte, avant ou après la conversion, car pour moi il y a une différence entre, contrainte fait sans Désirs et efforts fait avec Désirs. Nous allons, je crois, plus loin sur le chemin qui mène à DIEU, quand nous sommes remplis de Désirs, plutôt que vide de touts Désirs.

La religion est là pour nous aider à aller vers DIEU, ma question, Est-ce que la contrainte avant et après la conversion et " productif " ou " contre productif " et pourquoi ?

2006-10-22 01:20:25 · 16 réponses · demandé par Adolfo Ramirez 7 dans Societé et culture Religions et spiritualité

Je crois que la soumision volontaire, est l'acceptation de faire des efforts, c'est en rien une contrainte, à mon sens.

2006-10-22 01:48:18 · update #1

J'ai l'impression que les Désirs ne sont pas des valeurs sur pour certains.
natasha : On sent dans votre réponse, que vous parler plus d'éfforts que de contrainte, puisque vous avez accepté la "contrainte", de ce faite ca n'est plus une contrainte, et je ne suis pas sur que ca la été à un moment dans vos choix religieux.
Pour moi vous étes dans l'effort il y a votre consentement.

2006-10-22 01:58:33 · update #2

Nul contrainte EN, c'est à dire au DEDANS de la religion, il me semble.

2006-10-22 02:36:13 · update #3

Il arrive aussi qu'un acte fait sans Désir car contraignent du fait que le sens de cette acte n'est pas était comprit, devienne, une fois comprit le sens, un effort remplie par la force du désir, enfin je crois.

2006-10-22 05:37:14 · update #4

16 réponses

On remarque que les musulman(e)s se réfèrent à des normes qui induisent une certaine exigence et une certaine privation par rapport à tout ce que l'homme est capable de faire : les musulman(e)s doivent se lever à l'aube pour prier quand les autres sont dans les bras de Morphée ; pendant les journées de tout un mois de l'année, ils et elles doivent jeûner, ce qui fait qu'ils et elles ne mangent ni ne boivent durant un douzième de l'ensemble des journées de leur vie ; ils et elles ont le devoir de respecter des normes précises de pudeur en matière vestimentaire également, alors qu'il est plus "dans le vent" de s'habiller de façon plus ou moins légère ; en ne buvant pas de vin, ils et elles "ne savent pas ce qu'il perdent" (c'est ce qu'on entend ci et là) ; ils et elles ne peuvent goûter aux plaisirs de la chair que dans le cadre d'un mariage ; la liste est longue de tout ce qu'ils et elles s'astreignent à faire parce qu'ils le considèrent obligatoire et de tout ce qu'ils s'interdisent de faire (ou du moins dont ils considèrent qu'ils ne devraient pas le faire)...

"Pourquoi vous privez-vous de tant de bonnes choses de la vie ? Et pourquoi vous astreignez-vous à tant d'obligations ?" demandent certaines personnes aux musulmans. "Qu'est-ce que Dieu obtiendrait en vous privant de ce qui pourrait vous faire plaisir ?"

Les normes voulues par Dieu auraient-elles pour objectif de priver l'homme et d'être contraignantes ? La réponse selon la perception musulmane, ci-après, en 7 points...

1) L'homme est constitué de forces diverses, entrant parfois en concurrence et nécessitant qu'il fasse un choix : il est désir autant que morale, plaisir aussi bien que devoir. Il est individuel mais doit vivre au milieu de ses semblables et au milieu de la biosphère (animaux, végétaux, terre et eau). Il ne voit que la matière mais son cœur est naturellement lié à la Transcendance

2) L'homme naît porté naturellement sur le plaisir. Il espère la satisfaction immédiate de ce qu'il veut. C'est le devoir et la patience qu'il doit apprendre au fur et à mesure de son développement psychique.

3) L'homme doit faire des choix occasionnels, et, en même temps, s'éduquer pour accéder à la droiture de son intérieur.

4) Dans le for intérieur de l'homme se trouve une lumière qui est à même de lui permettre de distinguer le licite de l'illicite, le bien du mal, le devoir du facultatif. Mais cette lumière est concurrencée par celle du désir et de l'intérêt personnel.

5) Dieu offre donc à l'homme des normes qui le guident sur le plan des croyances et de l'éthique.

6) Ces normes communiquées par Dieu à l'homme entraînent pour ce dernier une certaine exigence (dans le cas des obligations) par rapport à son envie de se prélasser ou se divertir, et une certaine privation (dans le cas des interdits) par rapport à tout ce qu'il serait capable de faire et que ceux qui ne croient pas font autour de lui. Ainsi, il est certain que se lever à l'aube pour prier est quelque peu contraignant par rapport au fait de faire la grasse matinée. De même, jeûner est moins facile que de ne pas le faire. Pareillement, il est moins facile de se réserver pour le mariage que de vivre sa sexualité avec des petit(e)s ami(e)s. On pourrait multiplier les exemples...
Et c'est bien pourquoi le Prophète (sur lui la paix) a dit : "Le Paradis a été entouré de ce qui est contraignant ("al-makârih"), et le Feu de ce dont on a envie ("ash-shahawât")" (Muslim 2823).

Cependant, il n'y a pas, dans la conception musulmane, le fait de percevoir cette exigence et cette privation comme étant l'objectif de ces normes, même si exigence et privation sont inhérentes à certaines d'entre elles par rapport à ce que l'homme pourrait ne pas faire et faire (al-Muwâfaqât, tome 1 pp. 429 et suivantes ; "Wa layssa-l-maqsûd min al-'ibâdât wa-l-awâmir : al-mashaqqata wa-l-kulfata bi-l-qasd il-awwal, wa in waqa'a dhâlika dhimnan wa tab'an fî ba'dhihâ" : Ighâthat ul-lahfân 1/49-50). Les perspectives sont différentes : être l'objectif de et être inhérent à ne constituent pas du tout la même chose...
Et cest bien pourquoi, en islam, le principe premier est l'absence d'obligation tant qu'il n'y a pas un texte des sources (al-barâ'a al-asliyya) et, dans le domaine temporel, l'absence d'interdiction tant qu'il n'y a pas un texte des sources ou un raisonnement fait sur la base d'un principe extrait de ces textes (al-ibâha al-asliyya).
C'est également pourquoi le musulman n'a pas à rechercher la difficulté dans sa pratique de l'islam (al-Muwâfaqât 1/434) ; le Prophète (sur lui la paix) l'a souligné dans plusieurs hadîths : "La religion est facilité. Et nul ne cherchera la dureté par rapport à la religion sans qu'elle ne le domine. Optez donc pour la droiture, rapprochez-vous et recevez la bonne nouvelle. Et aidez-vous de (moments) le matin, en soirée et quelque peu la nuit" (Riyâd us-sâlihîn, n° 145) ; "Optez pour la droiture, rapprochez-vous, allez le matin, en soirée et quelque peu la nuit ; choisissez la modération, choisissez la modération, et vous atteindrez le but" (Idem).
C'est enfin pourquoi nous percevons ces interdits et obligations comme ayant un objectif précis (autre que l'exigence et la privation). Nous allons le voir ci-après...

Le fait que l'homme soit sujet de la part de Dieu à cet ensemble de normes se dit : "taklîf", qui s'applique à l'homme parce qu'il est doué de raison et donc capable de choisir. Par le biais de la taklîf, Dieu met l'homme à l'épreuve de la vie terrestre : Il veut voir si l'homme d'une part reconnaît Son existence et ne divinise que Lui, et d'autre part s'il agit et se comporte sur terre conformément aux normes qu'Il a communiquées.

C'est la dimension d'obéissance à Dieu. Or ici il faut noter deux choses.


La première est que l'homme n'est pas dans un rapport d'obéissance mécanique à Dieu qui lui ordonnerait et lui interdirait à la seule fin de le mettre à l'épreuve ("lâ" ... "li mujarrad il-ibtilâ' wa-l-imtihân" : Ighâthat ul-lahfân 1/49) ; ou à la seule fin de pouvoir rétribuer ses actes dans l'au-delà, le bien par des récompenses, le mal par la menace d'une sanction" ("lâ" ... "li mujarrad it-ta'wîdh"). L'obéissance aux normes édictées par Dieu se fait non pas seulement parce qu'Il est celui qui décrète (hâkim) mais aussi et surtout parce qu'Il est Celui que l'on aime : si l'homme est dans un rapport de servitude avec Dieu, Auquel il obéit parce qu'il est Son serviteur, il est aussi et surtout dans un rapport d'amour avec Lui, et s'il se conforme aux normes communiquées par Dieu, c'est aussi parce qu'il cherche à faire ce qui plaît à son Créateur et Pourvoyeur et à s'éloigner de ce qui Lui déplaît (cf. al-'Ubûdiyya, Ibn Taymiyya, pp. 33-34) ("'ibâdatuhû wa ma'rifatuhû wa tawhîduhû wa shuk'ruhû : qurratu 'ayn il-insân wa afdhalu ladhdhatin lir-rûh wa-l-qalb il-hayyân" : Ighâthat ul-lahfân 1/49 ; "Fa awâmiruhû sub'hânahû wa haqquhu-l-ladhî awjabahû 'alâ 'ibâdihî, wa sharâ'ï'uhu-l-latî shara'ahâ lahum, hiya qurrat ul-'uyûn wa ladhdhat ul-qulûb wa na'îm ul-arwâh wa surûruhâ" : Ibid. 1/50).


La seconde chose qu'il est important de noter ici est que le fait de percevoir le code normatif d'origine divine sous l'angle de l'obéissance à Dieu (par la volonté de Lui plaire et la crainte de Lui déplaire, comme nous venons de le dire), ce n'est là qu'une perception de la taklîf, faite selon un angle particulier seulement. Car selon une autre perception, tout aussi présente dans les sources de l'islam, la taklîf a, simultanément, un ensemble d'objectifs. (Car il est possible de dire des normes instituées par Dieu qu'elles ont un objectif.).
Quels sont les objectifs globaux de ces normes ? Eduquer l'âme de l'homme, sur le plan spirituel comme sur le plan moral ("riyâdhat un-nafs wa tah'dhîbuhâ" : Ighâthat ul-lahfân 1/49), préserver chez lui les différentes facettes de sa personnalité, et donner naissance à une société humaine régie par les meilleures normes qui soient (al-Muwâfaqât, 1/429, 469) ("wa bihâ sa'âdatuhâ wa falâhuhâ wa kamâluhâ fî ma'âshihâ wa ma'âdihâ" : Ighâthat ul-lahfân 1/50).
Chaque impératif et chaque limite fixés par Dieu pour l'homme ont ainsi un objectif (maqsad), et cherchent à élever l'âme de l'homme et à protéger quelque chose chez lui : soit sa spiritualité par rapport aux possibles excès de sa corporalité, soit sa vie par rapport aux atteintes que les autres individus pourraient porter à celle-ci, soit sa santé mentale par rapport à ce qu'il pourrait consommer qui altérerait celle-ci, soit le cadre familial et / ou le cadre social par rapport aux tentations individualistes, etc. Cliquez ici pour découvrir quels sont les objectifs supérieurs des enseignements de l'islam.

En fait ces deux perceptions du cadre normatif sont liées :
– c'est parce qu'on a foi en Dieu qu'on cherche à se conformer à ce qu'Il a édicté pour soi, par crainte et par amour pour Lui ; par fidélité envers Lui (fidélité se disait "foi" autrefois, comme dans l'expression "la foi conjugale") ;
– mais la foi sous-entend aussi la confiance, c'en est également un des sens étymologiques ("Ne t'en fais pas, j'ai foi en toi") : le fait de se conformer à ce qu'Il veut de soi se fait donc aussi parce qu'on a confiance en Lui, parce qu'on a confiance qu'Il veut le bien pour soi.

7) L'objectif de ces normes est de montrer à l'homme la voie pour qu'il puisse vivre une vie d'harmonie et de plénitude, en lui faisant accéder à un état où tous ses composants se retrouvent équilibrés (al-Muwâfaqât 1/463, 469).

Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux).

2006-10-22 02:55:05 · answer #1 · answered by mas 5 · 3 0

Sourate YA-SIN, verset 36
<>

Une fois convertie, On doit respecter notre engagement mais Dieu est clément en ce qu'il a exigé (Mais pas en ce qu'il a interdit), Ci-dessous

Sourate At-Tagabun, verset 16
<>

Pour ce qu'il a interdit, il y a le pardon comme espoir.

2006-10-22 01:48:44 · answer #2 · answered by discoverer005 3 · 3 0

Tout à fait d'accord avec Valérie ,les contraintes imposées en Islam ne sont pas une punition mais un chemin à suivre pour ton bien .
En quoi cela peut t'empêcher d'être productif ?

2006-10-22 01:48:18 · answer #3 · answered by Anonymous · 3 0

On n'adopte pas une religion juste par des paroles sans en respecter le dogme et les principes, ce serait de la supercherie .

2006-10-22 04:36:12 · answer #4 · answered by tarek_milev 4 · 2 0

Dieu est Amour et par conséquent appel
à l'aimer librement, sans contrainte.
Dieu te tend la main quoi que tu fasses.
La seule contrainte c'est ton égoïsme, le mal.
Ce qui t'empêche de chercher ton bonheur et celui des autres.
Celui qui enfreint ta liberté.

2006-10-22 01:45:06 · answer #5 · answered by brunehault365 1 · 2 0

"oh infidèles .... vous avez votre religion et j'ai la mienne.." Dieu n'accepte pas la conversion par contrainte car elle n'est pas fidèle;; avant de se convertir il faut accepter les concepts de la religion// est-ce qu'on peut dire : je demande la nationalité française et je ne veux pas étre contraint aux lois française? c'est inacceptable.. la contrainte avant est improductive mais la soumission volontaire du converti en religion ouen nationalité, n'est une contraine...

2006-10-22 01:40:47 · answer #6 · answered by Anonymous · 2 0

je dirais même plus : nulle contrainte en quoique ce soit ! religion ou tout autre chose

2006-10-22 03:02:10 · answer #7 · answered by rouletabille 2 · 1 0

Il faut savoir definir ce qu'est une contrainte.
"Je t'ordonne de te laver les mains après être allé au toilette ou sinon on te pendra haut et court!!"
Si tu te lave les mains après être sorti des toilettes tu es sous la contrainte à ton avis?
Moi je pense que non.

2006-10-22 01:51:51 · answer #8 · answered by RamZo 2 · 1 0

La contrainte que t'impose une religion doit être comprise ,tu verras que c'est une limite qui t'es imposée pour ton propre bien.
Alors en quoi ça ne serait pas productif pour d'autres choses ?

2006-10-22 01:26:37 · answer #9 · answered by valérie D 5 · 2 1

Sans contraintes, il n'y a aucune évolution possible. Cependant, la contrainte n'est pas forcément synonyme d'évolution. Donc encore faut il que ces contraintes nous permettent de nous améliorer, ce qui n'est pas prouvé. C'est la raison pour laquelle nous assistons depuis peu à l'émergence de "religions à la carte". Chacun la vit comme il l'entends et ne se fixe aucune contrainte, la vie étant suffisamment contraignante...
Je pense que les représentants religieux doivent prendre en compte ce phénomène récent de société pour pouvoir continuer à aider et soutenir les croyants dans leur foi.

2006-10-26 21:37:39 · answer #10 · answered by deepurphil 5 · 0 0

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