Avicenne (Abu Ali al Hosein Ibn Abdallah Ibn SINA ), célèbre philosophe et médecin arabe, né en 980 à Afshéna, prés de Bokhara, mort à Hamadan en 1037. A dix ans, il connaissait le Coran et le droit musulman ; bientôt, il s'initia seul aux mathématiques, à la physique, à la médecine et à la philosophie. A dix sept ans, il guérit d'une grave maladie le prince de Bobkara, qui lui ouvrit l'accès de sa vaste bibliothèque. Après la chute des Sassanides et la mort de son père, il voyagea dans le Khârezm et le Khorassan ; à Djouzdjan, il acquit un puissant protecteur, Abu Muhammed Chirâzi, qui lui fit don d'une maison pour ouvrir des cours publics : c'est dans cette ville qu'il commença son fameux Canon. Il fut ensuite le protégé du souverain de Hamadan, qui le nomma vizir. Victime d'intrigues politiques, il fut emprisonné ; mais il parvint à s'enfuir auprès du prince d'Ispahan. Il mourut d'une maladie d'estomac, contractée à la suite d'excès de travail et de plaisir. Ses principaux ouvrages sont : le Canon de la médecine, qui traduit en latin, devint rapidement populaire en Europe ; Ach-Chafa, encyclopédie des sciences philosophiques, dont un extrait contient la logique, la physique et la métaphysique.
La philosophie d'Avicenne était un mélange de péripatétisme et de théories orientales. Malheureusement, ce dernier élément de la doctrine, le plus important au dire d'Avicenne lui-même, et qu'il avait exposé dans l'ouvrage aujourd'hui perdu de la philosophie orientale, nous est mal connu : on sait où moins que c'était une sorte de panthéisme.
Comme méthode, Avicenne a donné une classification des sciences assez rigoureuse, il les divise en :
1) science supérieure, ou des choses qui sont de la matière (philosophie première)
2) science inférieure, ou des choses matérielles (physique)
3) science moyenne, ou des choses qui sont à la fois avec ce qui est matériel et ce qu'il n'est pas. Dans sa théorie de l'être, il distingue :
a) le possible, dont l'existence n'est pas nécessaire (les choses qui naissent et s'anéantissent)
b) ce qui est possible en lui-même et nécessaire par une cause extérieur (les sphères et les intelligences)
c) ce qui est nécessaire en lui-même (Dieu). De Dieu, un et éternel, émane la première sphère, qui sert de premier moteur ; intelligence éternelle, et double parce qu'elle pense Dieu et elle-même, elle sert d'intermédiaire entre l'unité et la multiplicité, entre l'intelligence universelle et celles des choses accidentelles.
Sa théorie de l'âme est très voisine de celle d'Aristote. L'âme doit se rendre indépendante de la matière, et se livrer à la spéculation ; pénétrer l'ordre des choses éternelles et le reproduire en soi, tel est le bien parfait.
Donc, Ibn Sina (Avicenne) est le père de la médecine moderbe, puiqu'il (comme beaucoup de savants musulmans) est l'intérmediaire entre la civilisation grecque et la civilisation européenne actuelle.
Malheureusement, les occidentaux ont honte de reconnaître que la civilisation musulmane (surtout andalouse) est une passerelle entre deux civilisations ! Quelle ingratitude !!!
2006-10-21 23:25:10
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answer #2
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answered by Siksik 2
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Il est impossible de dire "qui" est le père de la médecine moderne car la médecine n'est pas apparue du jour au lendemain dans la tête d'un inventeur mais c'est une tradition qui a évolé sur des siècles et des siècles.
Avicenne a joué un grand rôle dans le rapprochement entre la médecine (le fait des soigner) et les connaissances scientifiques. Mais on a plutôt tendance à penser qu'un autre médecin perse (c'est-à-dire iranien) prédecesseur d'Avicenne nommé Rhazès a joué un rôle peut-être encore plus important : il est en effet parmi les premiers à introduire la méthode expérimentale en médecine. En effet, il ne se contente pas de des connaissances héritées des médecins greco-romains (Hippocrate, Galien) mais soumet la pratique médicale à la rigueur scientifiquee : il cherche des signes fiables pour identifier les maladies et évalue les remèdes sur la bases de leurs résultats réels.
Rhazès a aussi contribué à moderniser l'enseignement médical et a faire de la santé publique une branche de la médecine. De son vivant, il a été attaqué pour ses positions contestatires vis-à-vis du dogmatisme religieux mais il a été défendu par le prince samanide qui en avait fait son médecin attitré.
2006-10-22 06:26:54
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answer #3
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answered by KND 2
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Apparemment pas quand on lit ces quelques lignes :
"Avicienne est repute pour avoir ecrit un "canon de la medecine" regroupant toutes les connaissances medicales de l'epoque.
Or Avicienne n'a jamais pratique la medecine, il ne l'a même, quasiment jamais etudie .
Mais on sait qu'Avicienne aimait par dessus tout s'enfermer dans sa bibliotheque ou il lisait, annotait et reecrivait les ouvrages à sa disposition .
Voilà d'ou est nee la legende de l'existence d'une science arabe"
2006-10-21 23:03:01
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answer #4
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answered by christophe h 2
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n'en déplaise a christophe ,avicenne pourrai être est bien le père de la médecine moderne ( quoique je n'aime pas le terme " père de.." car en ce qui concerne toute science c'est une accumulation de connaissance auxquelles on rajoute sa petite touche )
2006-10-22 10:18:24
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answer #5
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answered by l'ivoirien de passage 2
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