Sous la restauration et la Monarchie de Juillet, la chambre haute du parlement (l'ancêtre du Sénat) s'appellait la chambre des Pairs.
Les derniers pairs de France étaient donc ceux qui y ont siégé entre 1814 et 1848.
2006-10-21 03:06:53
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answer #1
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answered by jmk 3
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La pairie de France est un groupe de grands féodaux, vassaux directs de la couronne de France. Il y avait à l'origine douze pairs : six pairs ecclésiastiques et six pairs laïcs. Ils avaient le privilège de ne pouvoir être jugés que par la cour des pairs. Ils avaient en contrepartie l'obligation d'un hommage lige au roi de France. À partir de 1180, ils furent associés à la cérémonie du sacre.
Leur rôle devint cérémoniel à partir de la fin du XIIIe siècle. La pairie, qui est un office de la couronne et non un titre de noblesse, devint un moyen pour les rois de distinguer les nobles les plus importants du royaume. Le mouvement s'accéléra au XVIe siècle : le roi nomma alors de simples gentilshommes à la pairie, les hissant au sommet de la pyramide des titres en France. Il fallait, pour être pair, jouir d'un fief auquel était attachée une pairie et descendre de la personne à qui la première avait été attribué l'office. Le rôle des pairs de France, à l'époque de l'Ancien Régime, à la différence des pairs britanniques, était seulement honorifique. Néanmoins, les pairs conservaient d'importants privilèges, comme celui de siéger au Parlement de Paris, plus grande cour de justice du royaume.
En 1814, Louis XVIII créa sur le modèle anglais une chambre des pairs, participant au pouvoir législatif. Lors des Cent-Jours, Napoléon nomme lui aussi des pairs de France. La seconde Restauration de 1815 rétablit la chambre des pairs, qui sont nommés à titre héréditaire. Après la Révolution de Juillet en 1830, le roi Louis-Philippe conserve la chambre des pairs, mais supprime l'hérédité de la pairie.
2006-10-21 03:10:41
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answer #4
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answered by Anonymous
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