Je crois qu'un peuple est le résultat d'une mémoire collective, celle qui crée une histoire commune aux vagabonds du monde.
Sauf qu'aujourd'hui la donne change, les règles du jeux ne sont plus les mêmes : mondialisation, hégémonie du modèle américain, disparition des frontière, effacement progressif de l'identité imaginaire de peuples du monde etc...
Aujourd'hui, et rappelez-vous de ces mots que je libère peut-être trop tôt comme une bouteille à la mer :
Ce qui fait un peuple, ce qui fait qu'un groupe devient nation, ce sont ces idées qu'on échange et qu'on partage, cette envie de se retrouver autour de qui fais nos ressemblances différences et nos.
Ici et maintenant nous vivons déjà l'avènement d'une nation, elle ni couleur ni frontières : Yahoo q/r...
2006-10-21 14:55:01
·
answer #1
·
answered by Devil May Cry 6
·
0⤊
0⤋
Tu oublies les invasions et l'immigration, ainsi que les naissances mixtes qui en découlent.
2006-10-21 09:47:15
·
answer #4
·
answered by elle 7
·
0⤊
0⤋
j'ai fait un copier collé qui répondra a ta question
Les Jivaros
Si la sinistre réputation des Jivaros a été connue après l’annexion de l’Amérique du Sud par les Blancs, elle est était déjà célèbre bien avant. Les Incas, eux-mêmes, les craignaient.
Vers 1450, les soldats de Tupac Yupanqui éprouvaient déjà une réelle répulsion vis-à -vis de ces indiens. Ils étaient réputés pour être de féroces combattants mais surtout, les Incas savaient qu’ils ne faisaient aucun prisonnier.
Ceux qui étaient pris étaient décapités. Leurs têtes étaient alors réduites pour devenir moins grosses qu’un poing.
La réduction de tête a été aussi appliquée aux animaux comme ce singe
Après de sanglants affrontements, les Incas finirent pas remporter la victoire. Cependant, ils ne purent soumettre totalement les Jivaros. Les rescapés se réfugièrent dans la forêt immense et impraticable d’Amérique du Sud.
Les Jivaros font partie d’un petit groupe linguistique isolé. Ils vivent de la chasse, de la pêche et de la cueillette.
L’unité sociale des Jivaros est la famille, pris dans le sens large du terme qui vit regroupée dans une grande maison. Cette maison est divisée en deux parties, l’une pour les hommes et l’autre pour les femmes.
Chaque habitation fait partie d’un groupe de maison dont la cohésion repose sur les liens familiaux.
Les Jivaros aujourd'hui
Les Jivaros sont aussi des guerriers. Leur société est égalitaire et ils ne se dotent d’un chef qu’en cas de conflit. Mais, ces conflits sont nombreux. Les Jivaros ont pour ennemi héréditaire les Achuaras, une tribu voisine.
Quand les Achuaras ne suffisent plus à assouvir les instincts sanguinaires de la communauté, les Jivaros s’entre-tuent entre eux sous divers prétextes. La vraie raison est le prestige guerrier.
Les Tsantsas
Le plus grand guerrier est celui qui tue le plus d’ennemis. De chacune de ses victoires, il conserve un petit souvenir : une tête décapitée puis réduite.
Cette tradition a surtout pour objectif que l’esprit du mort, le muisak, ne revienne pas se venger.
Pour éviter cette vengeance d’outre-tombe, le guerrier accomplit un rituel complexe destiné à emprisonner l’âme du mort dans sa propre tête, soigneusement réduite, et appelée tsantsa.
La réduction des têtes
La préparation de la tête dure plusieurs jours ; opérations pratiques alternent avec cérémonies magiques.
Pour éviter tout risque de décomposition, la réduction commence dès le retour vers le village. Les paupières sont cousues pour que le mort ne puisse voir ce qui l’entoure. La peau racornie est peinte en noir afin que l’esprit du défunt soit plongé dans l’obscurité pour l’éternité.
Les os du crâne, préalablement enlevés, les yeux et les dents sont jetés en offrandes aux anacondas.
Une fois ce rituel achevé, un trou est percé au sommet de la tête réduite et un lien y est passé. Le tsantsa est alors enveloppé dans une toile puis déposé dans une jarre de terre conservée par le guerrier.
Il ne ressort les têtes de ses ennemis que pour les porter autour du cou lors des fêtes.
Les Jivaros aujourd’hui
A partir du 19e siècle, les Jivaros ont commencé à échanger les têtes réduites contre divers objets et armes. Les trafiquants ont revendu les têtes en Europe. Ce sont toujours des curiosités très recherchées par les collectionneurs et les musées.
Un trafic de faux tsantsas est d’ailleurs très florissant.
Aujourd’hui, les Jivaros, jamais réellement pacifiées par les Blancs, vivent toujours dans la forêt. Ils se font la guerre épisodiquement. Il arrive, dit-on, que certains muisaks soient encore réduits à l’obscurité éternelle.
Cette pratique semble toujours perdurer, bien que beaucoup plus rarement, malgré la sévérité des lois équatoriennes et péruviennes.
2006-10-21 09:32:07
·
answer #5
·
answered by Anonymous
·
0⤊
0⤋