Chevènement va-t'il plomber la gauche comme en 2002 ?

Question

Il avait été prouvé que ses voix étaient celles qui avaient manqué à Jospin pour passer au 2nd tour, d'où la méga-surprise Lepen.

Bis repetita ?

Answer 1

Chevénement ne va pas manquer d'utiliser cette menace comme mesure de chantage, au moins pour s'assurer des postes de députés dans des circonscription gagnantes. Mais cette fois ci, les instructions données par Hollande de réserver les "mandats de candidature" au seul candidat officiel du PS vont peut-^tre géner Chevénement. A conditions que les élus territoriaux jouent le jeu, ce qui n'est pas certain. Dans la mesure où il y a 3 candidats, les partisans des "non désignés" vont peut être vouloir se venger.
Si la gauche perd les élections ce sera vraiment à cause de ces divisions. Vouloir jouer les pistoléros en tirant dans le dos de ses petits camarades est vraiment une attitude irresponsable. L'argument selon lequel la droite fait la même chose est un argument stupide.

Answer 2

oui mais il avait plus à dire que d'autre

Answer 3

Je ne savais même pas que cet homme est encore vivant. Pour la politique cependant, il l'est.

Answer 4

le soi disant ressuscité? c'est vraiment a placer dans les + que nul qu'il reste dans son coin et se fasse oublier

Answer 5

J'espère qu'il ne se présentera pas. Même s'il peut apporter quelque chose à la politique, il n'a aucune chance d'être président. Ca vaut pour plein d'autres, et heureusement on échappe aux candidatures fantaisistes style Dieudonné. Dix-neuf candidats à la dernière éléction avec toute une campagne de "duel annoncé", "la gauche et la droite c'est pareil", 30% d'abstention, le rejet de Jospin par une frange de la population, et de l'alarmisme pendant des mois ( souvenez-vous des JTs avant l'éléction, un type qui se fait tuer à coups de parpaungs par des racailles, des tournantes dans les caves ), pour faire monter les extrêmes. Chevènement a autant joué ce sinistre jeu que Taubira, Besancenot et Laguiller.

Answer 6

Il n'a pas plombé la gauche des gens de droite ont voter pour lui la gauche française n'a besoin de personne pour faire n'importe quoi elle se débrouille très bien

Answer 7

il et déja plombé

Answer 8

C'est la nullité du discours de Jospin qui a plombé la gauche en 2002.
Les socialistes l'ont compris, qui l'ont écarté pour 2007.
Quant à Chevênement, il n'est qu'anecdotique.

Answer 9

Depuis 2002, les démagos essaient de culpabiliser les citoyens qui ont voté Chevènement en 2002 ( dont moi) en disant en substance: " si Le Pen était au second tour, c'est de votre faute!" . Argumentaire totalement inique qui est la suite logique de la campagne mené depuis 1997 et son arrivée au ministère de l'intérieur comme quoi " chevènement et Le Pen: c'est la même chose". Comme on retrouve cet argumentaire foireux aujourd'hui avec d'autres...
Ceux qui ont voté Chevènement ( un peu plus de 5% des voix) l'ont fait par conviction et RIEN ne dit que ces voix seraient allées autrement sur un Jospin qui de l'avis de tous a mené une campagne nullissime !
Peut être proposes tu qu'il n'y ait que des candidats "utiles" c'est à dire 2 ?
2002 est surtout le révélateur d'un rejet d'une certaine forme de politique. Arrêtez d'accuser Chevènement de tout et n'importe quoi ! Sachez que ceux qui ont voté pour lui se sont au moins bougés en 2002. Peut être que les plus virulents aujourd'hui contre lui sont ceux là même qui sont allez à la pêche le 21 avril 2002 !

Answer 10

et les voix de tous les autres candidats dits de gauche ?

Answer 11

Chevènement a ratissé large et joué le rassemblement. C'est aussi quelqu'un d'honnête qui a mis ses convictions avant son intérêt politique quand il était ministre. Lui reprocher d'avoir divisé, c'est n'importe quoi.
Il faut croire que le PS trouve la place bonne pour qu'une multitude de candidats se soient manifestés un an avant le scrutin.
S'il n'en reste que trois, c'est plus qu'à droite où il n'y en a aucun d'officiel.
Quant à Jospin, s'il a perdu en 2002, c'est qu'il a fait du Jospin. Jospin, c'est "le capitaine du Titanic", comme l'a si bien nommé le talentueux Jean Louis Murat.