Didier Drogba née le 11 mars 1978.
Didier Drogba a passé son enfance entre son pays natal, la Côte d’Ivoire, et son pays d’adoption, la France. « Tito » comme le surnomment ses proches, quitte, une première fois, sa terre natale, à l’âge de cinq ans. Direction la Bretagne, plus précisément Brest, où évolue son oncle, Michel Goba, joueur professionnel. Ses parents, employés de banque à Abidjan, ont du mal à laisser partir leur petit Didier, mais Michel trouve les mots justes pour les convaincre que cela lui donnera « de vraies chances de réussir dans la vie. ». Durant trois saisons, Didier va donc voyager au gré des clubs de son oncle qui, en plus de poursuivre son éducation, lui rapporte après chaque rencontre des maillots par dizaine. Après trois années passées loin de chez lui, à Brest, Angoulême puis Dunkerque, Didier, alors âgé de huit ans, fait son retour au pays.
Arrière droit pour commencer…
Là il retrouve ses parents, qu’il n’a pas vu pendant trois longues années. Ses potes aussi, ceux de son quartier, Yopougon Sicogi, avec qui il organise, le plus souvent possible, des parties de foot sur un parking improvisé en terrain de jeu. Trois années s’écoulent, jusqu’en 1989, où une grave crise économique secoue le pays. Ses parents, victimes de la conjoncture, perdent leur emploi, et décident, pour le bien de leur fils, de le renvoyer en France, continuer son apprentissage de la vie, au côté de son oncle. Un oncle qui, après un passage à Besançon, retrouve Dunkerque, Didier fait donc son retour dans le Nord. C’est là que le Franco-ivoirien va s’inscrire dans son premier club de football. Il y occupe le poste d’arrière droit. Ce qui a le don d’énerver son oncle « Mais que fais-tu derrière ? Va devant ! Dans le foot, on ne regarde que les attaquants. » lui lance–t-il. Le jeune Didier s’exécute, il passe avant-centre.
Privé de football pour avoir redoublé
D’abord à Abbeville, puis à Tourcoing, au fil des changements de club de son oncle. A 13 ans, en 1991, « Tito » retourne en Bretagne, à Vannes. C’est aussi l’année choisie par ses parents pour s’installer en France. Mais Didier, devenu un jeune adolescent se dissipe quelque peu, ce qui lui vaut de redoubler pour la première fois, lui habitué à figurer parmi la tête de classe. Ses parents sévissent immédiatement en le privant de foot pendant un an et l’envoient vivre chez son cousin, Kriza, à Poitiers. Quand il retrouve ses parents en 1993, c’est pour s’installer à Antony, dans les Hauts-de-Seine, accompagné de ses six frères et sÅurs. Didier a alors 15 ans. Il signe une licence avec Levallois. C’est là , en région parisienne, que Didier va commencer, pas à pas, à se faire un nom.
2006-10-19 02:46:38
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answer #2
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answered by Anonymous
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