la Corée du Nord étant dirigée par un dictateur paranoïaque persuadé que les USA voudraient attaquer ce pays (j'imagine que c'est lié au fait que la Corée du Nord étant un régime communiste, l'existence même du capitalisme lui est donc insupportable), les déclarations de guerre ne sont pas à prendre à la légére: Hitler voyait du complot Juif partout (-note, divers pays sous dictature islamiste aussi), il a fini par mettre ses menaces à éxécution... je pense que la folie de Kim Jong Il peut l'amener assez loin, c'est à craindre
en réponse à Baya:
["La corée du nord ne demande rien à personne."]
si ce n'est que son gouvernement veut détruire l'Occident...
["Le Pasquistan,l'Inde, Israel etc tous ceux de vos amis qui veulent ont la bombe de quel droit la corée du nord ne devrait pas l'avoir ???"]
parce qu'il ne s'agit pas d'une démocratie, mais d'une dictature.
les civils innocents de Corée du Nord ont été volontairement plongés dans la famine pour que le pouvoir en place puisse mieux les tenir sous contrôle (on ne peut pas penser à se révolter lorsque la seule question importante est: "vais-je trouver à manger demain"), preuve qu'il est loin de s'agir d'une démocratie...
petit message pour Vins100: merci d'avoir posté cette analyse intéressante, c'est en effet plausible
2006-10-17 10:35:52
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answer #1
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answered by Anonymous
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Rapport sur la Sixième Conférence Internationale
sur la situation des droits de l’Homme
en Corée du Nord
Robert PEPIN
(extrait)
Les femmes
Dans un univers régi par la terreur, - police politique omniprésente, exécutions publiques, camps de concentration, famine, enlèvements, torture, détention arbitraire, sévices, etc., etc.) -, le sort réservé aux femmes et aux enfants est particulièrement préoccupant.
Ce sont en effet ces deux catégories d’êtres humains qui ont le plus à souffrir de l’incroyable brutalité du régime communiste nord coréen. En plus d’être victimes d’une sous-alimentation chronique qui, périodiquement, se mue en famine caractérisée, les femmes et les enfants sont en effet traités comme des quantités négligeables auxquelles on peut faire subir les pires traitements.
A ce titre, il convient de signaler l’existence d’un véritable trafic de femmes à la frontière entre la Corée du Nord et la Chine communiste. Sur les 60 à 70% de femmes qui constituent l’ensemble des réfugiés Nord Coréens ayant fui en Chine communiste, 80% sont l’objet de violences et d’enlèvements se déroulant en trois temps :
a) recrutement local à la frontière,
b) arrivée dans des villes chinoises de moyenne importance,
c) départ pour les grandes villes de Chine où elles seront prostituées. Battues et vendues entre 2000 et 3000 yens (soit le prix d’un cheval en Mongolie) selon leur beauté, leur âge et leur passé conjugal, elles tombent entre les mains de mafias chinoises et sont pratiquement impossibles à retrouver.
Et ce n’est là qu’un aspect de la question. Celles qui, en effet, sont prises par la police chinoise ont toutes les chances d’être rapatriées en Corée du Nord, où elles sont envoyées dans des camps de concentration où elles seront systématiquement battues et violées, les femmes enceintes devant accoucher et assister à l’assassinat de leurs nouveaux nés par les gardes nord coréens.
Le témoignage de Sun-Ja Park, jeune Coréenne qui passa pour la première fois en Chine en 1998, fut arrêtée par la police communiste chinoise en 2000 et renvoyée à Shinuiju, est particulièrement édifiant à cet égard.
Dans ce contexte, le refus de la Chine d’accepter que les réfugiés Nord Coréens soient traités selon les normes du droit international est d’autant plus scandaleux que ce pays a signé tous les traités internationaux ayant trait au respect des droits de l’Homme. Et l’on peut rétorquer aux autorités chinoises que les nord Coréens qui fuient en Chine étant menacés de mort s’ils sont renvoyés chez eux, il n’est pas possible juridiquement de les traiter en immigrants économiques, comme le voudraient les autorités de Chine communiste.
Il ne faut pas croire qu’en dehors des camps et des innombrables prisons communistes nord coréennes, la situation des femmes serait « normale » et aurait quoi que ce soit de comparable avec ce que peuvent vivre les femmes dans les pays démocratiques, tant s’en faut. A des structures de pensée féodales, où la femme est considérée comme inférieure à l’homme et seulement bonne à faire des enfants et à servir son mari s’ajoutent, en effet les contraintes inhérentes au système de classes auquel sont soumis tous les nord coréens. De fait, naître dans une classe donnée trace un avenir auquel peu de femmes peuvent échapper. Mariages arrangés, machisme exacerbé et système de classes se conjuguent pour rendre tout espoir de vivre librement sa vie impossible à l’énorme majorité des femmes nord coréennes.
Les enfants
Hormis pour les fils et filles des cadres politiques et militaires, la situation des enfants est, elle aussi, catastrophique. Pris dès leur naissance dans le système de classe en vigueur, ils sont, comme leurs parents, soumis à toutes les contraintes inhérentes à chaque classe et ne bénéficient, malgré tous les slogans du régime, d’aucune protection contre la famine, les maladies et les brutalités d’un système concentrationnaire qui est le cÅur même de la société communiste. C’est ainsi que si le chef de famille est envoyé en camp pour quelque motif que ce soit, l’enfant sera lui aussi expédié dans un camp où, neuf fois sur dix, il mourra de faim ou sous les coups des gardes. Rares sont ceux qui en réchappent.
Plus ordinaire, mais tout aussi terrible, est la situation des enfants hors des camps. Sans même parler de la famine de 97 qui fit entre deux et trois millions de morts, dont énormément d’enfants, il faut dire et répéter que la disette et la malnutrition sont à ce point chroniques qu’à âge égal, les enfants nord coréens ont entre cinq et dix centimètres de moins que leurs frères et soeurs sud coréens. Le témoignage d’un Eun-Cheol Park, réfugié en Corée du Sud en 2001 et déclarant que la vie dans les prisons chinoises est meilleure qu’en Corée du Nord en dit long sur la cruauté d’un régime qui détourne à son profit, - et à celui de l’Armée -, l’essentiel de l’aide médicale et alimentaire fournie par l’ONU et les ONG internationales, qui acceptent encore de travailler en Corée du Nord. Dans les recommandations du Comité de l’ONU sur les droits de l’enfant, il est ainsi noté que la Corée du Nord n’a tenu aucun compte des observations qui lui ont été faites, que le budget nord coréen pour la « sécurité sociale » a certes augmenté, mais diminué pour les enfants, que le principe de la non-discrimination entre filles et garçons n’est toujours pas respecté, que rien n’est fait pour la protection des enfants handicapés, que le régime doit abolir « la rééducation des enfants par le travail forcé », qu’il ne devrait pas envoyer les enfants au service militaire dès l’âge de 16 ans, que les enfants ayant tenté de s’enfuir en Chine et rapatriés en Corée du Nord ne devraient pas être traités comme des criminels mais comme des victimes.
C’est dire si l’ONU, qui ne fait pourtant pas montre d’une rigueur excessive à l’endroit de la Corée du Nord, trouve absolument inhumain le traitement réservé aux enfants dans ce régime communiste.
Il arrive souvent que l’esprit vacille devant pareille litanie de cruautés avérées. Car, bien sûr, à cela il faut ajouter le sort des Japonais et des Sud Coréens kidnappés, celui des prisonniers de la guerre de Corée dont on n’a plus jamais entendu parler, celui des familles à jamais séparées. Lancinante, la question revient : que peut-on faire pour aider ces populations en attendant que le régime communiste s’effondre enfin par implosion, asphyxie ou défaite militaire et que les nord coréens connaissent autre chose que l’horreur, qu’ils vivent jour après jour depuis que la dictature s’est installée dans ce pays au milieu des années cinquante ?
Les organisations présentes à cette Conférence divergent souvent dans leurs appréciations et les stratégies qu’elles prônent.
Pour certaines, il faut continuer à envoyer de l’aide, même si elle n’arrive qu’en infimes quantités aux victimes elles-mêmes, pour d’autres il faut subordonner son aide à un contrôle international de sa distribution, pour d’autres encore le combat juridique auprès de l’ONU est primordial.
Toutes les organisations sont néanmoins d’accord sur un point : il est capital de faire connaître la situation des populations en Corée du Nord et, dans cette phase, de tout mettre en Åuvre pour que la Chine respecte ses engagements en matière de droits de l’Homme.
C’est dans cet esprit que le Comité français d’aide à la population de Corée du Nord a fait récemment venir un certain nombre de réfugiés politiques en France. Largement relayés par les médias, - presse écrite, radio et télévision -, leurs témoignages, certains particulièrement insupportables, ont permis de faire mieux comprendre ce qu’est la situation de ce peuple soumis à la pire des dictatures.
L’année prochaine, la Conférence devrait se tenir en Norvège et réunir encore plus de participants. Il semblerait en effet, que contrairement à ce que l’on peut voir dans les innombrables films de propagande à la gloire du « cher leader », tout n’aille pas pour le mieux au pays de Kim Jong-il. Aux confins de la Chine et de la Corée du Nord, il y a de plus en plus de réfugiés et malgré la répression chinoise, les informations commencent, - timidement mais manière réelle -, à circuler. Apporter aux nord Coréens la vision d’un monde où la liberté est la valeur suprême et le moteur même de tout ce qui se fait de véritablement humain pourrait bien être la priorité essentielle de la prochaine conférence.
2006-10-17 16:40:51
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answer #4
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answered by Damien 2
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A part vous et peut etre moi, mais actuellement dans le monde nous ne connaissons qu'une seule nation qui déclare des guerres quand cela l'amuse. La corée du nord ne demande rien à personne. Le Pasquistan,l'Inde, Israel etc tous ceux de vos amis qui veulent ont la bombe de quel droit la corée du nord ne devrait pas l'avoir ???Quant à ceux qui repete "il bouffe l'argent pendant que le peuple meurt de faim" On ne lui offre pas cet argent. Il le gagne chez lui. Pendant des années on na vomi tout sur les pays communistes, l' URSS est tombé, actuellement qui est interessé par la misere, la prostitution etc à Moscou ?? Regardez au SOUDAN, en ETHIOPIE, pser la question à des Associations qui luttent contre la faim combien d'enfants meurent de faim chaque minute dans le monde. Tout le monde dit qu'on ne peut rien savoir de ce qu'l se passe en Corée du
Nord , mais tout le monde AFFIRME de tout savoir. Pour voir les gens mourir de faim qui est allé le voir.
2006-10-17 16:29:23
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answer #5
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answered by Baya 3
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