petite contribution : BEAUMARCHAIS
Le théâtre au 18e siècle : un phénomène de société
Que ce soit à Paris ou en province, les nobles et bourgeois aisés apprécient le théâtre.
A Paris, ils se rendent dans l’un des quatre théâtres de la ville :
- L'Opéra
- Le théâtre des Italiens (rappelé en 1715)
- L'Opéra Comique
- La Comédie Française
De plus, les théâtres de foire et les théâtres de boulevard prolifèrent.
De 1715 à 1750, il y aura 266 créations théâtrales : un record !!!
Les œuvres ne sont pas protégées et la notion de droits d’auteurs n’a pas encore été exploitée.
- les acteurs-auteurs (comme Dancourt)
- les auteurs riches (comme Voltaire)
- les auteurs qui aspirent à vivre du théâtre (comme Marivaux)
Pour la comédie, trois auteurs se détachent :
- Regnard
- Dancourt
- Dufresny
Puis une nouvelle génération d’auteur fait surface :
- Destouches
- D’Orneval
- Marivaux
En 1756, la comédie devient de plus en plus moralisante
LaCENSURE est plus que jamais la règle, elle se fait soit :
- par le public
- par la Comédie française
- par le pouvoir en place (qui à partir de 1709, CENSURE les pièces désormais écrites)
Le plus célèbre est BEAUMARCHAIS :
* Le Barbier de Séville
* Les Noces de Figaro
Beaumarchais s'attacha aussi à protéger les droits des dramaturges: en 1777, il les regroupa dans une société d'auteurs. Puis il entreprit l'édition des œuvres complètes de Voltaire, qui furent imprimées à Kehl de 1783 à 1790 pour éviter la censure en France. Ce fut en 1784 que Beaumarchais atteignit le sommet de sa carrière, avec
* le Mariage de Figaro ou la Folle Journée. Cette comédie en cinq actes écrite quatre ans plus tôt fut acceptée à la Comédie-Française en 1781, mais il fallut trois ans de bataille pour qu'elle puisse être jouée.
Le roi la trouvant "détestable",
elle dut passer quatre fois à la CENSURE.
2006-10-13 02:52:47
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answer #1
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answered by scrunch 7
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"La lettre sur les aveugles" de Diderot, qui lui a valu un séjour à la Bastille.
2006-10-13 01:31:36
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answer #2
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answered by Claber 5
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L'encyclopedie de Diderot, oeuvre completee par une plethore de philosophes, maitres d'oeuvres et scientifiques fut maintes fois retouchee car son contenu deplaisait..mais au final, la pire censure infligee a cette edifice intellectuel venait de ses auteurs eux memes, par peur de la censure.Ca sort un peu du cadre de ta question mais tu dois rappeler ca en introduction, pour prouver que la censure etait bien reelle puisqu'elle semblait peser comme une epee de Damocles silencieuse sur les auteurs d'ouvrages emprunts d'un tant soit peu de subjectivite'.
2006-10-13 01:07:50
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answer #3
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answered by Anonymous
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"la religieuse", de Diderot, bien sûr.
Parce qu'il y décrit comment on enfermait les jeunes filles dans des couvents aux mains de folles sadiques qui les forçaient à satisfaire tous leurs désirs, bien peu catholiques en l'occurence.
2006-10-16 09:39:54
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answer #4
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answered by saintegrrr 7
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Si ce n'est pas toi qui fait la recherche, tu n'apprendras rien !
Si l'école ne t'intéresse pas, n'y va pas !
2006-10-13 01:17:07
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answer #5
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answered by Anonymous
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