Il s'agit de Théodore Herzl !
[ cite par Hannah Arendt, " From the Dreyfus Affair to France today", Jewish social studies, vol. 4, 1992, p. 238 ]
Vivant à la fin du 19eme siècle, son œuvre est fortement teintée des idées racistes sur l’inégalité des peuples présentes notamment dans l’œuvre d’un Ernest Renan, fanatique anti-musulman bien connu. Mais il évolue aussi dans l’esprit réactionnaire de la bourgeoisie nationaliste pangermanique tel qu’il prévaut à Vienne, capitale de l’Empire austro-hongrois. C’est dans ce contexte qu’Herzl, en opposition avec la pensée révolutionnaire française faisant des juifs des citoyens identiques aux autres, soutient contre la grande majorité de ces derniers qui jugent ses objectifs dangereux, l’idée qu’ils constituent eux aussi une race distincte ayant un droit de conquête militaire sur l’antique Terre de Canaan et devant quitter Europe. S’il se présente comme l’avocat de la solution nationale pour les juifs, c’est d’abord parce que, décrétant le caractère naturel, éternel et insoluble de l’antisémitisme, il considère comme vain et aberrant le combat contre celui-ci. Partant de là, au moment de l’affaire Dreyfus, il s’oppose aux dreyfusards, Zola et autres Jaurès pour lesquels ce combat anti-raciste est central. Il exhorte les juifs, et surtout les plus pauvres d’entre eux, vivant en Europe centrale et orientale, à partir coloniser la Palestine plutôt que de lutter aux côtés des libéraux ou révolutionnaires européens. Il apparaît aux yeux de tous ses contemporains juifs ou non comme un provocateur, idéologue de la défaite et du renoncement. Rien d’étonnant dès lors qu’à l’inverse, il ait été considéré de façon bienveillante par tous les antisémites de son temps qui voyaient en lui celui des juifs « qui avait enfin compris les vertus de la séparation propre entre les juifs et les autres peuples. C’est donc en toute logique qu’il développe cette idée p.287 de « l’Etat des Juifs », son œuvre majeure : « Les antisémites seront nos amis les plus dévoués et les pays antisémites nos alliés ».
2006-10-11 02:15:35
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answer #1
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answered by bastien75015 6
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Je connaissais pas la réponse mais elle ne m'étonne pas du tout (j'ai lu les autres). Quelle horreur ce mec! En tout cas il avait pas tort! C'est à cause de l'affaire Dreyfus et du nazisme que israel existe!
2006-10-11 02:24:46
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answer #2
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answered by E. 4
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Les fondateurs du sionisme et notamment Théodore Herzt qui disait que les antisémites forcerait tous les juifs à aller en Israël pour réaliser le réve des sionistes, un état juif.
2006-10-11 02:19:24
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answer #3
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answered by Empereur 5
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Theodore Herzl
le fondateur du sionisme
2006-10-11 02:14:46
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answer #4
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answered by bob l eponge 5
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Bonjour Samra !! Alors voici à ce que je pense: A étoile ! lol Puis Stella, dans les Winx, surtout vu l. a. ponctuation ! Euh sinon à Sarajane, qui distribuait tjr des étoiles ! Voilou voili ! @Lol ! Connais pas l. a. bière moua ! lol Ah oui, je me disais bien le movie aussi !! loll ^^ Kisses & belle soirée ! Kissess !!!
2016-12-26 16:02:06
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answer #5
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answered by Anonymous
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Theodore Herzl
2006-10-11 02:21:05
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answer #6
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answered by Charline 5
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C'est Herzl.
Mais d’abord qui est T.Herzl ? Vivant à la fin du 19eme siècle, son œuvre est fortement teintée des idées racistes sur l’inégalité des peuples présentes notamment dans l’œuvre d’un Ernest Renan, fanatique anti-musulman bien connu. Mais il évolue aussi dans l’esprit réactionnaire de la bourgeoisie nationaliste pangermanique tel qu’il prévaut à Vienne, capitale de l’Empire austro-hongrois. C’est dans ce contexte qu’Herzl, en opposition avec la pensée révolutionnaire française faisant des juifs des citoyens identiques aux autres, soutient contre la grande majorité de ces derniers qui jugent ses objectifs dangereux, l’idée qu’ils constituent eux aussi une race distincte ayant un droit de conquête militaire sur l’antique Terre de Canaan et devant quitter Europe. S’il se présente comme l’avocat de la solution nationale pour les juifs, c’est d’abord parce que, décrétant le caractère naturel, éternel et insoluble de l’antisémitisme, il considère comme vain et aberrant le combat contre celui-ci. Partant de là, au moment de l’affaire Dreyfus, il s’oppose aux dreyfusards, Zola et autres Jaurès pour lesquels ce combat anti-raciste est central. Il exhorte les juifs, et surtout les plus pauvres d’entre eux, vivant en Europe centrale et orientale, à partir coloniser la Palestine plutôt que de lutter aux côtés des libéraux ou révolutionnaires européens. Il apparaît aux yeux de tous ses contemporains juifs ou non comme un provocateur, idéologue de la défaite et du renoncement. Rien d’étonnant dès lors qu’à l’inverse, il ait été considéré de façon bienveillante par tous les antisémites de son temps qui voyaient en lui celui des juifs « qui avait enfin compris les vertus de la séparation propre entre les juifs et les autres peuples. C’est donc en toute logique qu’il développe cette idée p.287 de « l’Etat des Juifs », son œuvre majeure : « Les antisémites seront nos amis les plus dévoués et les pays antisémites nos alliés ». [1]
2006-10-11 02:18:43
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answer #7
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answered by just for fun 6
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Théodore Herzl!
2006-10-11 02:14:11
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answer #8
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answered by Carine 7
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bonjour
aucune idée
2006-10-11 02:32:09
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answer #9
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answered by jlg 5
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Les antisémites seront nos amis les plus dévoués et les pays antisémites nos alliés "
Source : Théodore Herzl, cite par Hannah Arendt, " From the Dreyfus Affair to France today", Jewish social studies,
2006-10-11 02:15:43
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answer #10
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answered by yeuxmagnifiquementbleus 3
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