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2006-10-03 09:50:15 · 10 réponses · demandé par lorie g 1 dans Arts et sciences humaines Arts vivants

10 réponses

Je t'aime (LOUIS ARAGON)


Mon sombre amour d'orange amère

Ma chanson d'écluse et de vent

Mon quartier d'ombre où vient rêvant

Mourir la mer


Mon beau mois d'août dont le ciel pleut

Des étoiles sur les monts calmes

Ma songerie aux murs de palme

Où l'air est bleu


Mes bras d'ormes faibles merveilles

Renaissent ma soif et ma faim

Collier collier des soirs sans fin

Où le coeur veille


Est-ce que qu'on sait ce que se passe

C'est peut-être bien ce tantôt

Que l'on jettera le manteau

Dessus ma face


Coupez ma gorge et les pivoines

Vite apportez mon vin mon sang

Pour lui plaire comme en passant

Font les avoines


Il me reste si peu de temps

Pour aller au bout de moi-même

Et pour crier Dieu que je t'aime

Je t'aime tant, je t'aime tant

2006-10-03 10:08:54 · answer #1 · answered by Anonymous · 0 0

L'amour donne des ailes! L'amour ne cesse de les casser... L'amour te fait planer! L'amour finit toujours par te faire planter.. L'amour c'est tout! L'amour c'est rien Lorsque l'on en a de besoin! On reçoit rien du tout! Lorsque l'on en reçoit! Souvent on l. a. rejette.. Et au 2d où l'on s'en aperçoit! Il est trop tard, on le regrette... Toujours trop tard Jamais à temps L'amour t'amène trop souvent à terre.. L'amour n'est que pur tourment...

2016-12-15 19:07:51 · answer #2 · answered by ? 3 · 0 0

heureux qui comme ulysse a fait un bo voyage
ou com 7tui la qui conki la toison
et puis et retournai plein d'usage et de raison
vivre entre ses parent,le reste de son age

quand hélas revairai-je de mon petit village
fumer la cheminée;et en qu'elle saison
revairai-je le clos de ma povre maison
qui m'es une province,et bien + d'avantage

+me plai le sejour kon bati mes ayeux
que des palais romain le fronts audacieux:
+que le marbre dur me plait l'ardoise fine,
+mon loyre gaulois,que le tybre latin
+mon petit lyré,que le mont palatin
et+ que l'air marin,la douceur angevine.

de joachim du bellay,16eme siecle,
Recueil:les regrets
genre:lyrique
il y a de la nostalgie(envie de rentrer chez sois)

ET LA PROCHAINE FOIS,FAI T DEVOIR TOU SEUL!

2006-10-07 04:52:21 · answer #3 · answered by Anonymous · 0 0

Poème anonyme :

Aimer c'est se comprendre
Sans se parler
Aimer c'est apprendre a se respecter

L'amour est un cadeau
Qu'il ne faut pas refuser
Carc'est le plus beau
Que l'on peut espérer

Aimer c'est avoir le coeur
Qui ne bat que pour l'être
Qui nous donne du bonheur
Et nous apporte le bien-être

L'amour c'est comme une fleur
Doucement s'épanouit
C'est un état de douceur
Qui rend si belle la vie .

2006-10-03 10:06:53 · answer #4 · answered by katiouchka 5 · 0 0

A Cassandre

Mignonne, allons voir si la rose
Qui ce matin avoit desclose
Sa robe de pourpre au Soleil,
A point perdu ceste vesprée
Les plis de sa robe pourprée,
Et son teint au vostre pareil.

Las ! voyez comme en peu d'espace,
Mignonne, elle a dessus la place
Las ! las ses beautez laissé cheoir !
Ô vrayment marastre Nature,
Puis qu'une telle fleur ne dure
Que du matin jusques au soir !

Donc, si vous me croyez, mignonne,
Tandis que vostre âge fleuronne
En sa plus verte nouveauté,
Cueillez, cueillez vostre jeunesse :
Comme à ceste fleur la vieillesse
Fera ternir vostre beauté.

2006-10-03 10:03:55 · answer #5 · answered by sandra 2 · 0 0

Quoi qu'a dit?
A dit ren
Quoi qu'a fait?
A fait ren
A quoi qu'a pense?
A pense a ren
Pourquoi qu'a dit ren? pourquoi qu'a fait ren? pourquoi qu'a pense à ren?
A xiste pas
Hughes Lethierry

2006-10-03 10:03:01 · answer #6 · answered by touptoup75 1 · 0 0

Voir Charles Péguy

2006-10-03 09:58:39 · answer #7 · answered by frank 7 · 0 0

Je ne suis mâle ni femelle
Et si je suis bien en cervelle
Lequel des deux je dois choisir?

Mais qu'importe à qui l'on ressemble
Il vaut mieux les avoir ensemble
On en reçois double plaisir

Mathias.

2006-10-03 09:54:33 · answer #8 · answered by Anonymous · 0 0

Moi, j'aime bien Victor Hugo, je te propose celui ci :

LA CONSCIENCE
Lorsque avec ses enfants vêtus de peaux de bêtes,
Échevelé, livide au milieu des tempêtes,
Caïn se fut enfui de devant Jéhovah,
Comme le soir tombait, l'homme sombre arriva
Au bas d'une montagne en une grande plaine ;
Sa femme fatiguée et ses fils hors d'haleine
Lui dirent : - Couchons-nous sur la terre, et dormons. -
Caïn, ne dormant pas, songeait au pied des monts.
Ayant levé la tête, au fond des cieux funèbres
Il vit un œil tout grand ouvert dans les ténèbres,
Et qui le regardait dans l'ombre fixement.
- Je suis trop près, dit-il avec un tremblement.
Il réveilla ses fils dormant, sa femme lasse,
Et se remit à fuir sinistre dans l'espace.
Il marcha trente jours, il marcha trente nuits.
Il allait, muet, pâle et frémissant aux bruits,
Furtif, sans regarder derrière lui, sans trêve,
Sans repos, sans sommeil. Il atteignit la grève
Des mers dans le pays qui fut depuis Assur.
- Arrêtons-nous, dit-il, car cet asile est sûr.
Restons-y. Nous avons du monde atteint les bornes. -
Et, comme il s'asseyait, il vit dans les cieux mornes
L'œil à la même place au fond de l'horizon.
Alors il tressaillit en proie au noir frisson.
- Cachez-moi, cria-t-il ; et, le doigt sur la bouche,
Tous ses fils regardaient trembler l'aïeul farouche.
Caïn dit à Jabel, père de ceux qui vont
Sous des tentes de poil dans le désert profond :
Étends de ce côté la toile de la tente.
Et l'on développa la muraille flottante ;
Et, quand on l'eut fixée avec des poids de plomb :
Vous ne voyez plus rien ? dit Tsilla, l'enfant blond,
La fille de ses fils, douce comme l'aurore ;
Et Caïn répondit : - Je vois cet œil encore !
Jubal, père de ceux qui passent dans les bourgs
Soufflant dans les clairons et frappant des tambours,
Cria : -Je saurai bien construire une barrière.
Il fit un mur de bronze et mit Caïn derrière.
Et Caïn dit : - Cet œil me regarde toujours !
Hénoch dit : - Il faut faire une enceinte de tours
Si terrible, que rien ne puisse approcher d'elle.
Bâtissons une ville avec sa citadelle.
Bâtissons une ville, et nous la fermerons.
Alors Tubalcaïn, père des forgerons,
Construisit une ville énorme et surhumaine.
Pendant qu'il travaillait, ses frères, dans la plaine,
Chassaient les fils d'Enos et les enfants de Seth ;
Et l'on crevait les yeux à quiconque passait ;
Et, le soir, on lançait des flèches aux étoiles.
Le granit remplaça la tente aux murs de toiles,
On lia chaque bloc avec des nœuds de fer,
Et la ville semblait une ville d'enfer ;
L'ombre des tours faisait la nuit dans les campagnes ;
Ils donnèrent aux murs l'épaisseur des montagnes ;
Sur la porte on grava : « Défense à Dieu d'entrer. »
Quand ils eurent fini de clore et de murer,
On mit l'aïeul au centre en une tour de pierre.
Et lui restait lugubre et hagard. - O mon père !
L'œil a-t-il disparu ? dit en tremblant Tsilla.
Et Caïn répondit : -Non, il est toujours là.
Alors il dit : - Je veux habiter sous la terre
Comme dans son sépulcre un homme solitaire ;
Rien ne me verra plus, je ne verrai plus rien. -
On fit donc une fosse, et Caïn dit : C'est bien !
Puis il descendit seul sous cette voûte sombre.
Quand il se fut assis sur sa chaise dans l'ombre
Et qu'on eut sur son front fermé le souterrain,
L'œil était dans la tombe et regardait Caïn.

2006-10-03 09:53:54 · answer #9 · answered by Anonymous · 0 0

à peine arrivés sur la plage
il a mis sa main sur mon coquillage
aimer qui disait
baiser qui voulait!

2006-10-03 09:53:14 · answer #10 · answered by ? 5 · 0 0

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