S'il faut se garder de nier la souffrance dans le terre-à-terre de ses manifestations, encore doit-on garder à l'esprit l'inévitable transformation en « conduite » des pénibles sensations qui accaparent l'être humain avec une brutalité dont la durée serait incompatible avec la vie. Sans doute peut-on distinguer trois grands types d'attitude face à la souffrance : révolte contre le scandale, l'absurdité ou l'injustice qu'elle constitue ; résignation devant les nouveaux chemins qu'elle obstrue ou dessine comme à l'insu du sujet ; mais aussi exaltation de la valeur salutaire d'une épreuve devenue désirable. « Je suis le froment de Dieu, déclarait Ignace d'Antioche. Puissé-je être moulu par les dents des bêtes, pour devenir un pain digne d'être offert à Jésus-Christ ! »
Mais, qu'elle soit supportée, affrontée ou voulue, tel un sacrifice, toute souffrance ne participe-t-elle pas en dernier ressort d'une souffrance originaire et commune : la simple souffrance d'exister ? Et désir ou devoir ne semblent-ils pas, sous cette incidence, de simples alibis venus dans l'après-coup donner un sens toujours vulnérable à une vie qui s'épuise à chercher sa raison : pauvres métonymies du chaos que chacun d'entre nous tente de « subjectiver ».
Quel est le peu de réel de la souffrance pour la conscience souffrante ? Tel est le problème que nous voudrions cerner en faisant appel des voies d'une phénoménologie labyrinthique à une métaphysique du dénivellement ontologique. Problème qui débouche sur un mystère ; car qui pourra jamais s'y retrouver dans les raisons et les absences de raisons d'une souffrance qui en vient à être d'autant moins tolérable qu'elle échappe davantage à la nomination de ses motifs ?
2006-09-24 11:00:25
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answer #1
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answered by Momo 7
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la souffrance ne fait pas grandir
elle torture et la torture étouffe toutes analyses et réflexions
la souffrance ne permet pas de penser et d'agir
la souffrance est un frein
la souffrance empêche de vivre et conduit parfois au suicide
2006-09-24 11:13:24
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answer #2
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answered by denis H 3
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OUI ,moi je fais +de 1.80 alors imagine !
2006-09-24 11:02:21
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answer #3
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answered by Anonymous
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Salut Joce,
La souffrance est une réalité incontournable de la vie.
La clé de la réussite est d’apprendre à l’accepter et d’en sortir plus fort.
C'est pas de moi, mais ça colle parfaitement avec ce que j'en pense.
Bien-que la spiritualité ne soit pas ma tasse de thé, j'ai pris un réel plaisir à parcourrir le site dont le lien se trouve ci-dessous.
Je t'invite à y poser un regard.
http://www.lamed.fr/spiritualite/48voies/1503.asp
2006-09-24 11:19:53
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answer #4
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answered by amicalementvotre.claude 7
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La souffrance fait partie de notre quotidien. Moi j' ai connu un événement qui m' a fait trop souffrir et après j' ai eu un grand changement de caractère surtout. Je vois la vie sous un autre angle. Je suis devenu trop compréhensif, apprécie les amis à leur juste valeur et fais ce que je peux pour aider ceux qui souffrent moralement ou matériellement selon mes possibilités. On souffre mais il y des petits bonheurs qu' on peut profiter. Qui les souffrance nous façonnent positivement ou négativement.
2006-09-24 12:32:41
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answer #5
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answered by toto s 4
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je ne pense pas par contre l'erreur fait avancer
2006-09-24 11:10:08
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answer #6
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answered by soleildelille 3
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Pas forcément. Il faut juste savoir y faire face et ne pas se créer une carapace qui serait si épaisse que plus rien ne puisse nous atteindre, ni le bien ni le mal. Tout dépend de notre gestion de la souffrance.
2006-09-24 11:09:28
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answer #7
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answered by Tigresse 3
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Que répondre après MOMO???....Il est trop fort!!!...Bisous!!!
2006-09-24 11:07:21
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answer #8
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answered by Solo 4
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Même pas, c'est ça le pire...
2006-09-24 11:06:28
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answer #9
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answered by alicetobozo 1
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les epreuves (pas forcement la souffrance) font l'experience
2006-09-24 11:00:58
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answer #10
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answered by Jay jay 6
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