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Le ipop : une musique de morveux!

2006-09-24 08:23:23 · 9 réponses · demandé par Anonymous dans Musique, ciné, tv, loisirs Musique

9 réponses

Oui , le bal !c'est cool !

2006-09-24 09:01:03 · answer #1 · answered by Anonymous · 0 0

«L’ambiance sympathique et la musique de ces bals "musette", souvent appelés "Bal des Familles", attirent un grand nombre de Parisiens et d’Italiens…

Ces derniers, à la fin du XIXè, arrivent en masse par la gare de Lyon et s’installent dans les arrondissements avoisinants.
Les familles Carrara, Peguri, Coia (entre autres) font résonner la rue Curial (19è arrondissement) au son de leurs accordéons.

Les Italiens, avec leurs accordéons diatoniques, sont d’abord assez bien acceptés par certains joueurs de musette.
On danse alors la bourrée, la valse, la polka, la marche…
Lorsque, quelques années plus tard, ils tentent d’introduire de nouvelles danses dans les bals et se mettent, grâce au passage à l’accordéon mixte (moitié diatonique, moitié chromatique), à faire évoluer la musique dépassant ainsi la capacité de la cabrette, un conflit éclate.

La situation s’aggrave encore avec la naissance de l'accordéon chromatique et de ses fantastiques possibilités, vers 1900.
La rupture est inévitable.

Les Italiens partent jouer dans de nouveaux endroits que, malgré tout, ils appellent "Musette", caractérisés par la présence de l’accordéon, de la batterie et par la "valse".
Le succès est rapide et attire tout Paris, car les accordéonistes créent un répertoire totalement neuf et attractif.
L’accordéon devient l’accompagnement favori des chanteurs, descend dans la rue et se popularise ainsi de plus en plus.

C’est alors la véritable naissance du genre Musette.

Présents dans tout Paris, les bals "accordéon", finissant par dépasser les barrières, se répandent en banlieue et partout en province, sauf… dans "une petite région qui résiste encore et toujours à l’envahisseur" (l’auvergne, bien sûr !), qui y viendra quand même plus tard par le biais du diatonique.


De cette époque, retenons quelques noms :

· Antoine Bouscatel, né le 9/03/1867
Connu pour sa grande dextérité à jouer de la cabrette
Début XXè siècle, dirige 13 rue de Lappe, un "café bal" nommé "au Chalet"
1904-1905 : première rencontre "officielle" de la musette (Bouscatel) et de l’accordéon (Péguri)
Immense succès immédiat
Le "Chalet", connu sous différents noms (le "bal Bouscatel", "Chez Bouscatel", le "Bousca-bal") fonctionnera jusqu’en 1950.

· Charles Péguri, né le 30/10/1879
Issu d’une famille de quatre frères tous accordéonistes
Virtuose de l'accordéon diatonique
Figure de légende de l’instrument
Travaille, avec succès, chez Bouscatel
Termine sa vie misérablement.

· Emile Vacher, né le 7/05/1883
Ne connaît pas la musique
Accordéoniste virtuose doué d’une mémoire surprenante
Joua toute sa vie sur un modèle "mixte"
Souvent considéré comme le créateur du style "Musette".

· Martin Cayla, né le 23/06/1889
Partagé entre l'accordéon diatonique et la cabrette.

Pendant la première guerre mondiale, les bals et les salles de spectacles ferment.

A la fin du conflit, la foule est en manque de distraction.
De multiples lieux de danse s'ouvrent alors : musettes, guinguettes, dancings, etc.

On trouve, à cette période, sous le même vocable de "Bal Musette", trois types d'établissements :

. le "bal des familles", typiquement auvergnat, ou l'on voit encore quelques cabrettes
. le "bal musette populaire", ou parfois la java est interdite (!!!)
. le "guinche", plus ou moins louche, des truands...

Afin d'éprouver le "grand frisson", la bourgeoisie la plus huppée vient parfois se mêler au "populo" dans ces endroits souvent sombres et sordides.
Commence alors à se mettre en place dans certains bals, plus particulièrement à la Bastille, et ce jusqu'à la seconde guerre mondiale, une sorte de théâtralisation des lieux à l'intention des touristes, avec "faux truands", "fausses descentes de police" et "faux coups de feu"...

Côté musique, rapidement et définitivement, l’accordéon se "débarrasse" de la cabrette.
Il s’introduit dans beaucoup de manifestations musicales et dansantes.
Il s'intègre même dans les orchestres de tango puis de jazz, des nouveautés à succès qui se succèderont en France (à partir de 1910 et pendant plusieurs années).

On pratique donc le tango, mais aussi le fox-trot, la java, la polka-variation, la mazurka, le one-step, le paso-doble, la biguine… et la valse, bien sûr, qui caractérise le Musette.

Voici quelques noms de bals célèbres à Paris et dans la banlieue, dans cette première moitié du XXè siècle:

Le Bal Dufayet
Le Chalet, rue de Lappe
La Boule rouge, rue de Lappe
Les Barreaux verts, rue de Lappe
Le Bal Chambon, rue de Lappe
Le Bal Vernet, rue de Lappe
Le Petit Balcon, passage Thiéré
Le Bousca, à la Bastille
Le Petit Bousca, rue de la Huchette
Les Grav', rue des Gravilliers
Le Petit Jardin, av de Clichy
La Grille
Le Musette
Les Trois Colonnes
Chez Charbonnel, à la Bastille
Le Bal Nègre, rue Blomet
Le Bal Ramponeau, rue Ramponeau
l'Alcazar-Nation, boulevard Voltaire
Le Valence, 6 rue de Valence
Le Bal des Bossettes, sentier des Bossettes, à Ivry
Le Balajo, rue de Lappe
Le Boléro, boulevard de Belleville
Le Ca Gaze, rue de Belleville
Le Bal Saint-Fargeau, rue de Belleville
La Coupole, à Montparnasse
La Coupole, à Montmartre
Le Petit Robinson, à Alfortville
Chez Grosgnier, à La Varenne
Chez Bigot, à Courbevoie
L'Ermitage, à Maisons-Alfort
La Java, faubourg du Temple
Chez Jouas, rue Polonceau

Au niveau instrumental, notons, dans les orchestres, la présence souveraine de l’accordéon, mais aussi celle de la batterie qu'on appelle "le jazz" et qui, par sa puissance, permet aux danseurs de mieux saisir le rythme dans les salles non sonorisées de l'époque.
Du côté des cordes, le banjo apparaît, puis la guitare avec ses influences Manouches et Tziganes...

Début 1940 naît le Swing-musette, avec un répertoire de valses permettant de riches improvisations...

Petit à petit, l’orchestre s’étoffe : la mandoline, le bandonéon, la clarinette, la trompette, le saxophone…

Alors au début de son apogée, l’accordéon est le symbole du Musette.»

http://perso.orange.fr/musette.info

2006-09-25 10:54:02 · answer #2 · answered by meuamigoejesus 3 · 0 0

bien sur sa c de la music il y a des notes des atmosphere des sensations .yo

2006-09-24 18:33:52 · answer #3 · answered by freddy d 3 · 0 0

http://www.actionreporter.com/004.sport/005.hip_hop/page_reportage.html

2006-09-24 17:03:28 · answer #4 · answered by Empreinte68 5 · 0 0

Je préfère la simplicité, l'humilité, le naturel et l'authenticité,
que dieu m'en garde et m'en protège, non je ne veux pas mettre les pieds dans ce manège.
Je ne veux pas mentir aux gens, ni me mentir à moi même, je ne fait pas ça pour l'argent, je ne fais pas ça pour que que l'on m'aime, je veux juste rester moi et laisser une trace, et pouvoir me regarder dans une glace.

La musique des "morveux" c'est quand même autre chose que la musique des "vieilles peaux", non ?

2006-09-24 16:09:16 · answer #5 · answered by caroleen 3 · 0 0

Je préfère encore la valse viennoise de salon

2006-09-24 15:31:28 · answer #6 · answered by Dédéé 3 · 1 1

moi mais c'est pour la buvette

2006-09-24 15:25:48 · answer #7 · answered by joss randall 6 · 1 1

La guinguette c'est authentique !

Le hip hop c'est ringard même sarko s'y met ! pffffffffff ! mdr

2006-09-24 15:33:48 · answer #8 · answered by Catarinabellatchitchi 5 · 0 1

moi je préfère la bière

2006-09-24 15:30:56 · answer #9 · answered by ? 7 · 0 1

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