English Deutsch Français Italiano Español Português 繁體中文 Bahasa Indonesia Tiếng Việt ภาษาไทย
Toutes les catégories

10 réponses

Le point de vue philosophique sur le suicide dépend bien évidemment du courant, de l'époque et de l'auteur considéré. Cependant, pour les auteurs croyants, il rejoint souvent celui de leur religion :


Platon
Dans l'un de ses dialogues, Phédon, Platon traite la question du suicide. Les humains sont assignés à résidence et nul n'a le droit de s'affranchir de ces liens pour s'évader. Les dieux sont nos gardiens et nous sommes le troupeau. Pourtant, pour certaines personnes, il arrive qu'il soit préférable d'être mort que de vivre. Mais il ne faut pas se donner la mort, avant qu'un dieu ne nous envoie un signe. Les philosophes acceptent facilement de mourir. Mais n'est-il pourtant pas révoltant d'abandonner la protection des meilleurs des maîtres ? Tout cela n'a pas de sens, on ne peut vouloir fuir ce qui est bon : il n'y a que les insensés qui se réjouissent de la mort ! Alors pourquoi des hommes sages comme Socrate iraient-ils loin de maîtres meilleurs qu'eux-mêmes ? Pour Socrate, la croyance que l'on va rejoindre les dieux et certains morts rend injuste la révolte contre la mort. En effet, pour un homme qui a philosophé toute sa vie, il est raisonnable de penser qu'il obtiendra les plus grands biens après sa mort. Les philosophes s'appliquent donc à mourir et être morts.

Albert Camus
L'idée de suicide est le thème central de l'essai d'Albert Camus "Le mythe de Sisyphe". Il entame d'ailleurs le livre par "Il n'y a qu'un problème philosophique vraiment sérieux : c'est le suicide". Il tente de montrer dans cet essai "la mesure exacte dans laquelle le suicide est une solution à l'absurde". Cependant, même si le suicide était une manière de résoudre l'absurde, Camus le rejette car selon lui il ne faut pas résoudre l'absurde mais l'affronter, par la révolte.
*
*
*
Cela ne répond pas vraiment à votre Question,
qui est de connaître le "pourquoi" du rejet des cultures, du suicide.
Cependant on peut s'aventurer à dire que la "peur" de la mort est tellement "atavique", que la désirer paraît être trop du domaine de la folie.
*
Le débat ou, plutôt l'absence de débat public, en ce qui concerne l'euthanasie demandée par des hommes et femmes en souffrance, en une illustration.
*
*
On peut ajouter, en ce qui concerne Socrate,
que, SI, il a eu le choix, puisqu'il avait la possibilité de demander une peine pour lui-même,
il a demandé, au lieu d'une peine, un exil doré, pensionné par la Cité, vous croyez, qu'il s'attendait à ce qu'on lui dise : "OK !" ?

2006-09-27 09:37:28 · answer #1 · answered by scrunch 7 · 3 0

Socrate n'était pas contre le suicide, car cela aurait été contre sa théorie mais s'il a du y recourir c'est par la contrainte. Il ne l'aurait pas fait de lui même. Quand aux cultures si elles sont en admiration devant Socrate, devait-elles l'être au point d'adhérer totalement à ses idées sans autre forme de jugement personnel. Cela aurait été bien triste. Heureusement que nous pouvons admirer des personnes sans épouser toutes leurs idées. Crois tu qu'un monde ou le suicide soit quelque chose de tout à fait recevable et acceptable est une société humaine, soucieuse des siens? Socrate nous a permis de nous poser certaines questions, à nous de nous en poser d'autres.

2006-09-23 00:17:47 · answer #2 · answered by Wildness 4 · 2 0

Bonjour, ce ne sont pas les cultures qui rejettent le suicide mais les religions. Et comme elles sont particulierement fermées d'esprit.. Ceci explique cela;.

2006-09-23 00:14:39 · answer #3 · answered by Anonymous · 2 0

Le suicide de Socrate est un suicide pour les autres et non pour un mal être intérieur, c'est ce que je pense qui fait toute la difference. Il y a certains suicidés qui peuvent devenir des icônes. On pourrait citer ces grands résistant qui préférent mourir plutôt que donner un nom. Nos sociétés aussi ont besoin ne serais-ce que pour preserver un certains sens de reproduction du systéme de vouer un culte à la vie

2006-09-26 08:53:51 · answer #4 · answered by Hades et Persephone 7 · 1 0

heu??? à Socrate, on lui a pas vraiment laissé le choix...

2006-09-22 23:49:13 · answer #5 · answered by clob 5 · 2 1

Oui,j'ai une amie quriste qui a une p'tain de maladie et j'appreciate beaucoup son braveness. Je l'embrasse elle se reconnaitra.(a cette heure ci elle doit se reposer) Bonne soirée a tous. @Cathe,moi aussi je t'adore.Repose toi bien.Bizzzz........ @Mari,coucou et gros bisous.

2016-12-15 12:52:56 · answer #6 · answered by kleid 3 · 0 0

Ce ne sont pas les cultures qui sont admiration pour Socrate, ce sont les individus

2006-09-29 22:43:13 · answer #7 · answered by youssef m 2 · 0 0

il ne me semble pas que socrate se soit suicidé: on l'a invité a boire de la cigue

certes il pouvait s'échapper parait-il et il accepté son sort, comme 'il voulait se suicider

mais s'il a refusé de partir c'est parcqu'il estimait que celui qui vivait sous les lois d'une cité, a partir du moment où il a choisi d'y habiter, doit se soummettre a toutes ses lois, meme si elles paraissent injustes

donc cé plus par souci du respect de la loi qu"'autre chose; il ne connaisait pas la désobeissance civile

2006-09-23 02:59:11 · answer #8 · answered by Anonymous · 1 1

Paske ces cultures n'aiment pas les Hommes libres.

2006-09-22 23:47:11 · answer #9 · answered by Anonymous · 1 1

parceque dans son suicide, Socrate n'avait pas planifié une règle à suivre.
s'il l'a fait c'est bien parcequ'il y avait été obligé. pas parcequ'il en faisait la loi de la vie.

Le suiscide est une démission qui ne saurait se justifier de quelque façon que ce soit.

2006-09-22 23:46:31 · answer #10 · answered by clotaire b 2 · 1 1

fedest.com, questions and answers