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Y a t'il des exceptions, par exemple pour les enfants ou les personnes malades ?

2006-09-22 10:07:11 · 21 réponses · demandé par garp 6 dans Societé et culture Religions et spiritualité

21 réponses

Oui il y a des exceptions! Les enfants, les femmes enceintes, les personnes âgées, les malades, etc ne le font pas! Il y a aussi les femmes qui allaitent, les femmes indisposées!C'est a partir de la puberté que le Ramadan devient obligatoire. Par contre, on est obligés de rattrapper les jours non accomplis, soit en jeunant à nouveau (si une personne était malade et est guérie, si une fille était indisposée, etc). Dans le cas ou la personne est dans l'incapacité de jeuner, elle doit faire une aumone pour les pauvres

2006-09-22 10:11:33 · answer #1 · answered by Vénus 6 · 6 5

J'en connais des exceptions en bas de chez moi. Ils sont toute la journée à vendre du shit et c'est pas pécher qu'ils disent..

2006-09-22 17:10:26 · answer #2 · answered by Anonymous · 7 4

Le Ramadan est une période très importante pour tous les musulmans. On ne doit ni boire, ni manger depuis l'aube jusqu'au crépuscule.

Le Ramadan a des conséquences médicales importantes, dans le domaine hormonal, dans le domaine de l'hydratation, sur le transit, dans le domaine psychologique également.


Dans le domaine hormonal

Le jeûne entraîne une inversion des cycles insuline-glucagon. Durant le reste de l'année, l'hormone digestive la plus sécrétée est l'insuline qui permet au glucose de pénétrer dans les cellules pour y être consommé et transformé en énergie. Elle permet également la mise en réserve du surplus d'énergie fournie par l'alimentation.
L'insuline en faisant entrer le glucose dans les cellules entraîne dans les premiers jours de ramadan des hypoglycémies qui sont responsables de la sensation de faim ressentie par le jeûneur.
Durant le ramadan, après les premiers jours, l'insuline laisse sa place prédominante au glucagon. Le glucagon est l'hormone du jeûne, elle va mobiliser les réserves de l'organisme en particulier les graisses pour fabriquer le précieux glucose qui n'est plus apporté par l'alimentation.
La prédominance du glucagon au bout de quelques jours de jeûne permet de moins présenter d'hypoglycémies graves et donc de moins sentir la faim.

Dans le domaine de l'hydratation

Le corps perd naturellement de l'eau en permanence : par la respiration, par la transpiration, par les urines et par le tube digestif. En temps normal, les apports couvrent les pertes, si ce n'est pas le cas, la soif nous rappelle à nos devoirs vis à vis de notre corps.
Mais lors du jeûne, il ne nous est pas possible de répondre à la soif en absorbant de l'eau. Le corps va alors s'adapter en réduisant les pertes : les urines deviennent beaucoup plus concentrées et moins abondantes, le tube digestif récupère l'eau des selles qui deviennent alors plus dures.

Troubles du sommeil

Une diminution du temps de sommeil de deux à quatre heures avec un sommeil court et fractionné est signalée, souvent en parallèle d'une diminution des performances cognitives et sportives étudiées pendant la journée.

Conséquences biologiques

Outre la glycémie dont on vient de parler, la calcémie accuse en début de nuit, une diminution significative, mais sans atteindre le seuil inférieur de la normale. Le cholestérol total et l'oxydation des graisses augmentent significativement, de même que l'uricémie. Le taux d'insuline diminue le jour pour augmenter le soir, tout comme la gastrine. Les globules blancs et les plaquettes une légère diminution. Le pH gastrique voit sa moyenne diminuée ; cette diminution persiste un mois après le ramadan.
Le jeûne du mois de ramadan semble par contre n'avoir aucune influence sur la pression artérielle et la fréquence cardiaque mesurées en ambulatoire pendant ce mois.

D'une manière générale, le jeûne semble bien supporté par les personnes saines.
Qu'en est-il des personnes malades ?

Les conséquences sur la santé des malades et la morbidité propre du ramadan ont été l'objet de différentes études. On a décrit plusieurs situations :

La fréquentation des urgences pour accident augmenterait pendant le ramadan dans certaines études. Ainsi les admissions dans un hôpital du Qatar ont montré une augmentation des admissions pour ulcère duodénal et asthme bronchique et une diminution des hospitalisations pour angor et hypertension artérielle. Cette étude a été confirmée par d'autres réalisées dans d'autres pays musulmans.
La pathologie asthmatique est aggravée, conséquence probable d'une mauvaise observance médicamenteuse, et ce, malgré la non consommation de tabac pendant la journée.
Les pathologies psychiatriques sont exacerbées, a priori pour des raisons d'observance médicamenteuse.
Sur la grossesse et l'allaitement, les conséquences du ramadan sont moins bien connues. Pour certains, le jeûne aurait des conséquences néfastes tant sur le score d'Apgar qui diminue que sur la déshydratation qu'il accentue pendant l'allaitement.
Enfin, on note une stabilité des hospitalisations consécutives à la décompensation d'un diabète. Le diabète non insulino-dépendant est l'une des affections les mieux étudiées pendant le ramadan. Malgré la grande diversité des adaptations posologiques spontanément adoptées par les patients, et une proportion importante de patients déséquilibrés, il n'y a pourtant pas d'augmentation sensible des hospitalisations pendant cette période pour cette pathologie. L'inversion des prises semble sûre.
S'il ne semble pas entraîner de conséquences majeures sur la santé des malades, le jeûne nécessite néanmoins une prise en charge spécifique qui passe notamment par l'adaptation des schémas et des posologies de traitement, et des conseils pratiques de prévention pour limiter la morbidité.

Pour tout malade qui désire jeûner, une consultation avant, pendant et après le ramadan, au titre de la prévention s'avère indispensable.
Il faut savoir préciser comment s'est déroulé le ramadan antérieur
Dans tous les cas rappeler quelques conseils faciles à mettre :
s'hydrater dès la rupture du jeûne, et juste avant sa reprise, au matin ;
éviter les excès de sucres rapides et de graisses ;
manger au repas qui précède l'aube, notamment des sucres lents ;
faire une sieste en début d'après-midi ;
prendre les médicaments au moment des repas (sauf contre-indications pharmacocinétiques) ;
Certains aménagements thérapeutiques sont possibles :
prises d'antidiabétiques oraux inversées ;
injections d'insuline retard réduites, concentrées au moment de la rupture du jeûne.
Pour conclure, nous conseillons d'adopter une alimentation équilibrée.
S'il est essentiel de bien manger le soir avant de se coucher, cela ne signifie pas "trop manger" car c'est paradoxalement durant le mois de Ramadan que les mauvais comportements alimentaires sont les plus en augmentation au lieu d'être en chute libre.

Bon mois de Ramadan à tous !




Que brûlent les péchés ! Le mot ramadan signifie étymologiquement « brûler », parce que ce mois est l’occasion pour les musulmans de se faire pardonner les péchés qu’ils ont commis. Pilier de l’islam, les musulmans se privent de manger, de boire et de toute activité sexuelle du lever au coucher du soleil. C’est une période de recueillement, de compassion envers les personnes les plus pauvres. L’asthénie et la faim éprouvées durant la journée sont compensées par la nutrition de l’âme faite par le truchement d’actes d’adoration (prières et invocations). Les excès sont donc à mettre de côté.

Mais paradoxalement, le ramadan est l’occasion pour beaucoup d’une prise de poids notoire, d’une augmentation des heures de sommeil et de la multiplication de festivités nocturnes. Pour certains, l’esprit du ramadan est présent dans l’introspection et le recueillement. Heureux sont les jeûneurs à l’annonce du début de la période de miséricorde. Ils peuvent maintenant purifier leurs corps mais surtout leurs âmes heurtées par les futilités de ce bas monde. Solidarité avec les plus démunis, prières nocturnes en groupe, discours religieux sur la visée de la sainte période. Pas d’écarts durant un mois, restriction de la consommation et de tous les délices, conformément à l’esprit du ramadan, parfois même de la part des moins pratiquants. C’est un mois où les « hassanates » (récompenses) sont gracieusement multipliées, les gens concourent dans l’accomplissement de bonnes œuvres le plus souvent en portant assistance aux nécessiteux. A l’heure où certains prient la nuit d’autres se retrouvent ailleurs le soir comme pour relâcher une certaine pression.

On ne jeûne plus le ramadan on le fête

Aujourd’hui, surtout dans les médias, on ne jeûne plus le mois du ramadan mais on le « fête ». Il y a là un glissement de la dimension spirituelle du ramadan à une dimension plus festive, plus médiatique. Avant le début de la période obligatoire de jeûne, les familles font leurs courses dans les différents marchés à la recherche des ingrédients utiles à la préparation des plats du pays, bien gras en général. Certaines familles comme au Maroc, par exemple, ont même recours au crédit à la consommation auprès de leur banque. Dans les pays musulmans les emplois du temps sont aménagés en fonction de l’évènement. Des programmes animant les « Nuits du ramadan » sont établis aussi bien en France qu’au Maghreb. C’est l’instant des sitcoms, pièces de théâtre, des émissions télés humoristiques et culinaires. Le ramadan est parfois observé à contre cœur, juste pour faire comme tout le monde, comme en témoigne certaines expressions répétées durant la journée, « On tue le temps », « On passe le temps », « A quelle heure est-ce qu’on mange ce soir ? ». Il est aussi suivi par habitude, par tradition. Le soir on sort, on « décompresse ». Réunion autour d’un narguilé dans les cafés-chichas qui parfois ferment exceptionnellement beaucoup plus tard qu’à la normale. Les restaurants « hallal » accroissent leur chiffre d’affaires en raison de la grande affluence de clients venus rompre leur jeûne. Au Maghreb, une partie des jeunes profitent de l’occasion pour sortir s’amuser toute la nuit.

Il est possible de mettre en exergue un glissement opéré entre l’esprit originel du ramadan et la manière dont il est vécu aujourd’hui par un grand nombre de musulmans. Il y a plusieurs façons de répondre au jeûne obligatoire, soit en recherchant le gain spirituel, soit en se limitant à l’abstinence des repas et rapports sexuels en pleine journée. Finalement chacun le vit à sa façon, pourvue que le mois sacré ne soit pas transgressé. Une dichotomie est toutefois à distinguer, celle entre religion musulmane et culture musulmane. L’appréhension du ramadan dans son aspect spirituelle s’oppose sous un certain angle à l’approche uniquement culturelle.

2006-09-22 17:12:51 · answer #3 · answered by Phil Hip 5 · 3 1

sauf les malades gravement,les femme enceintes des derniers mois , les enfants a bas âges,et les vieillards qui ne peuvent plus résistés. Mais en ce qui concerne les maladies qui ne sont pas graves, les femmes qui ont des règles, et les voyageurs a longue distance, ils peuvent manger mais le rembourser après le mois sacré.

2006-09-22 17:16:11 · answer #4 · answered by ddhygb4 3 · 1 0

oui bien les malades ne doivent pas faire le ramadan ainsi que les femmes qui ont leur regle, et les femmes enceinte et j'en oublie....

2006-09-22 17:09:53 · answer #5 · answered by Terrien 5 · 1 0

oui, mais on s'en fout car ce soir c'est le nouvel an juif et moi , je fais la fête !

2006-09-22 17:09:05 · answer #6 · answered by Anonymous · 5 4

oui le ramadan est obligatoire a tout musulman saint de corps et d'esprit ayant atteint la puberté Non pour les malades chronique même s'il se sente capable de jeûner

2006-09-22 17:43:21 · answer #7 · answered by djamelmz 2 · 0 0

Obligatoire à partir de la puberté pour tous les musulmans. Les personnes qui ne peuvent pas le faire : malades, femmes enceintes ... doivent faire une aumone plus importante ou si elles le peuvent rattraper le jeune plus tard.

2006-09-22 17:35:37 · answer #8 · answered by Aurélie Z 5 · 0 0

bravo alclodo07

2006-09-22 17:26:14 · answer #9 · answered by lyes_787 2 · 0 0

c'est un des 5 piliers
ce quis sont contraint de le faire sont,
homme femme , a partir de l'adolescence, ne soyant pas malade, n'ayant aucune contrainte physique ou psychologique de le faire, ( les femmes ne doivent pas le faire durant leur regles, mais sont contraint de recuperer les jours manqué, )
il faut savoir aussi que une personne qui se sent pas bien, qui a trop faim est d'obligé de arreter de faire le ramadan

2006-09-22 17:21:43 · answer #10 · answered by montecristo 3 · 0 0

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