La pomme de discorde entre Hamas et Fateh : reconnaître Israël ?

Question

La reconnaissance d'Israël et des accords passés sont les principales conditions posées par les US et l'UE pour lever le boycott diplomatique et financier imposé depuis l'entrée en fonction en mars du gouvernement Hamas. Je veux bien mais alors quelles mesures prendre contre Israël qui ne reconnaît pas la Palestine et qui a violé tous les accords signés depuis 1948 ? Sachant que les Palestiniens reconnaisent Israël depuis les lettres de reconnaissance MUTUELLES (Ces deux lettres contiennent une reconnaissance réciproque entre l'Organisation de Libération de la Palestine (OLP) et Israël, elles ne sont donc pas équitables, les Palestiniens légitiment l'état qui a volé 78% de leur terre, les "voleurs" reconnaissent une organisation comme porte parole d'un peuple !) datées du 9 septembre 1993 échangées par les défunts Yasser Arafat et Yitzhak Rabin, pourquoi redemander cette reconnaissance quand on ne demande toujours rien à l'autre partie ? Faut il faire encore une concession ?

pourquoi le peuple établi, avec un état et une armée forte demande à être reconnu par le peuple dépossédé qui n'a toujours ni état ni indépendance, ni reconnaissance internationale ?

Answer 1

Je suis d'accord avec vous...Premier je croix que Israel doit reconnaître a le peuple palestinien ,et plus important Israel doit laisser les réfugies palestinien a retourner a leur maison et depuis on doit parler de reconnaître Israel...
Je croix que Hamas a raison quand ils dit que ne veulent pas reconnaître Israel...Reconnaître Israel c'est comme dire qu'il e OK qu'ils ont volé les territoires palestinien,que Israel a été justifie quand ils ont tué des palestiniens...
Je veux que Fatah et Hamas forment une gouverne d'unité national,parce que je croix que c'est la meilleure chose pour le peuple palestinien...Mais ils doivent le faire sans humilier les palestiniens...

Answer 2

On a beau, à toutes les occasions et au risque de décontenancer, rappeler à nos vis-à-vis que l’absence de tout règlement du problème palestinien, cette grave injustice de la fin du 2ème millénaire, reste la source de tous les différends, de tous les maux, entre l’Occident et l’Orient, entre le monde musulman et la chrétienté en général alliée au judaïsme. Mais peine inutile ! Ce sont particulièrement des fondamentalistes néo-conservateurs Républicains américains, agissant de concert avec les ténors sionistes, qui mènent la danse, tambour battant, cherchant à porter préjudice, par tous les moyens, aux fidèles du Prophète Mohamed.
C’est ainsi que, pour nuire davantage aux Arabo-musulmans, ces décideurs jusqu’au-boutistes ne cessent, à tout bout de champ, de mettre des bâtons dans les roues lors de toute démarche notable destinée à soulager, un tant soit peu, le Proche-Orient du fardeau de la guerre et de ses débordements néfastes qui minent la région, depuis plus de soixante ans.
Si George Walker Bush, dès son accession à la Maison-Blanche, il y a près de six ans, avait daigné s’intéresser sérieusement —ne serait-ce que l’espace d’un moment— aux malheurs des pauvres Palestiniens fourrés dans des ghettos, à l’instar du colloque organisé par son papa de président lors du Congrès de Madrid, alors le monde, notre monde, aurait été, à tous les points de vue et de loin, bien meilleur…
Je reste persuadé que si G.W.Bush avait, en son temps, pris des initiatives allant dans le sens de l’histoire en œuvrant pour l’instauration d’une paix juste et durable au Proche-Orient, personne, aucun Arabe n’aurait pensé toucher aux intérêts US, à plus forte raison s’attaquer au World Trade Center, tout un symbole.
Ben Laden et sa nébuleuse Al-Qaïda n’auraient jamais été autant auréolés grâce ou à cause de leurs opérations, n’auraient connu la postérité et surtout fait autant d’émules parmi la jeunesse musulmane et même non musulmane.Car, les djihadistes et les kamikazes, à l’instar de l’intrépide pilote d’origine égyptienne, Attia, pullulent partout dans le monde et n’attendent que le feu vert pour mourir en «chahid», en martyr pour la cause de Dieu.
Le règlement du problème palestinien n’aurait pas uniquement coupé l’herbe sous les pieds de Ben Laden qui n’aurait pas, alors, osé entreprendre le pire, le 11 septembre 2001, mais, par voie de conséquence, aurait privé les faucons gravitant autour de Bush d’envisager l’expédition militaire en Irak et son lot de malheurs faisant, depuis trois ans, plus de cinquante tués en moyenne par jour dans une guerre civile fratricide dont personne n’entrevoit encore la fin.
Le règlement du problème palestinien par Bush —de la pure utopie— aurait évité aussi la récente guerre désastreuse du Liban, décidée sur un coup de tête par Nasrallah par solidarité avec le peuple palestinien, victime des multiples agressions de Tel-Aviv avec son lot de plus de mille tués civils et des destructions massives, y compris les infrastructures de tout le pays du Cèdre. Cela aurait évité, évidemment, la «noyade» du Fatah, organisation si corrompue, et l’émergence, à la surprise générale, du Hamas.Le triomphe électoral de ce dernier a donné naissance à un gouvernement islamique élu, conformément aux normes démocratiques édictées par les chantres des libertés en Occident.Pour avoir faussé les législatives en Algérie avec la bénédiction du monde dit libre, l’armée a ruiné l’économie du pays et causé la mort de plus de cent mille citoyens fauchés en dix ans d’enfer.
Mais ce Hamas, personne n’en veut, non plus, Israël comme son protecteur américain suivi, par effet d’entraînement, par l’Union européenne. Ne parlons pas des leaders arabes, particulièrement Moubarak et autre roi de Jordanie, pour ne citer que ces deux cas, qui se méfient de l’équipe de Hanyeh, au pouvoir réduit en peau de chagrin, comme de la peste. Quand on dénonce un gouvernement élu le plus régulièrement du monde, quand la totalité des chefs d’Etat arabes lui tournent dédaigneusement le dos, alors comment voulez-vous que les sionistes et les ultra US le perçoivent ?Et couper les vivres et les finances au peuple palestinien, quitte à l’affamer et à provoquer des émeutes ne semble pas déranger outre mesure les ventrus et les repus européens… Qu’au XXIè, siècle des forces d’occupation fassent emprisonner une dizaine de ministres et autant de députés sans que personne ne lève le petit doigt pour les défendre, c’est une honte pour tous les hommes !
Autant de discriminations révoltantes sont destinées à faire échec par tous les moyens à toute œuvre utile du Hamas, un parti, certes en armes pour l’autodétermination de la Palestine, mais, connu particulièrement pour ses grandes réalisations sociales et ses actions d’envergure pour soulager les démunis.Alors, il faut le liquider, dare-dare, afin qu’il ne connaisse pas la postérité et surtout ne jamais déborder hors de la minuscule Gaza.Il faut empêcher le parti de Cheikh Yassine de faire des émules dans d’autres contrées arabes déjà minées par les «Frères musulmans» guettant, patiemment, l’aubaine pour s’emparer, et pourquoi pas par les urnes, du pouvoir.
C’est ainsi, qu’au lieu d’accorder des préjugés favorables au Hamas et de lui donner l’occasion de faire ses preuves, de le pousser à évoluer en laissant du temps au temps et surtout de subir les effets de l’usure que cause, à tout un chacun, l’exercice du pouvoir, on tente, partout et par tous les moyens de le «châtrer»… Dernière trouvaille, —en plus des multiples entraves perpétrées aussi bien à l’intérieur des territoires occupés qu’au sein du monde arabe et en Occident aussi, afin d’empêcher le Hamas de tourner en rond— l’acculer à accepter un gouvernement d’unité nationale en cédant tous les ministères-clefs, alors qu’il a la majorité absolue au Parlement. Du jamais vu !
Autrement, Israël poursuivra la coupure de tous les besoins quotidiens des Palestiniens, tout un lot de sanctions collectives et l’UE, poursuivra la suspension de son aide financière conséquente. Il s’agit d’une ASPHYXIE rampante d’autant plus que le Quartette (ONU, UE, USA et Russie) a fixé trois conditions pour la levée des sanctions : «Renoncement à la violence, reconnaissance d’Israël et des accords internationaux passés». De son côté, Washington ne cesse de se montrer inflexible avec même un gouvernement d’union nationale du moment qu’il comportera des ministres du Hamas.
Dès lors, rien d’étonnant d’entendre, partout, de la part des épris de justice : «A quoi servent des élections libres, si, dès le lendemain, on entre en guerre contre les vainqueurs sous prétexte qu’ils sont des fanatiques ou des extrémistes ?»Ces censeurs feignent d’ignorer qu’ils sont des combattants de l’indépendance ? !
La Palestine, ce véritable nœud gordien reste la mère de tous les problèmes d’un monde divisé, on ne peut plus net, en deux blocs rivaux, comme le stipulait Ben Laden, le vainqueur de Bush.
Et s’obstiner ostentatoirement à s’en détourner les yeux, c’est courir le risque d’enflammer davantage les conflits collatéraux, d’accentuer la guerre des civilisations et les croisades prônées haut et fort par le pape Benoît XVI, et un Bush englué dans de multiples bourbiers issus, pour la plupart, des retombées du problème palestinien

Answer 3

salam, djabali. J'ai en arabe le texte de l'intervention d'Abbas. Si tu le veux, c'est sans problème.