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C'était un de ces petits matins d'automne comme nous les aimons tant. Je marchais le long du Cosson en compagnie de mon ami Noël Mamère, qui m'avait invité à passer le week-end dans son manoir solognot. La brume recouvrait la petite plaine qui s'étendait devant nous et Tri Sélectif, son golden retriver, gambadait joyeusement dans les herbes mouillées.
- Tu entends ? me glissa soudain Nono (je l'appelle comme ça, on se connaît depuis 30 ans).
A quelques dizaines de mètres de nous, quelque part, le brâme du cerf s'élevait, déchirant de majesté, jusqu'aux cîmes des arbres. Nous continuâmes notre chemin, devisant paisiblement, et nous émerveillant à chacun de nos pas des trésors cachés de Dame Nature.
Soudain, Tri Sélectif se jeta sur une bosquet, d'où deux magnifiques faisans s'envolèrent dans le fracas de leurs plumes rousses.
Nous eûmes juste le temps d'épauler et de les tirer.

2006-09-21 01:58:05 · 4 réponses · demandé par Marlowe 5 dans Animaux Animaux - Divers

4 réponses

Je me contente juste d'admirer les couchers de soleil de mon balcon et fumer de l'herbe..
Ma façon à mois de communier

2006-09-21 03:18:30 · answer #1 · answered by Odile de Ré 4 · 1 0

C'était un de ces petits matins d'automne comme je les déteste. Je me traînais le long de la Seine en compagnie de l'entarteur Noël Godin, qui s'était invité à passer le week-end dans mon 2 pièces-cuisine. Un nuage de pollution recouvrait les immeubles gris qui s'étendaient devant nous et Crème Anglaise, son caniche nain, pissait négligemment sur la berge souillée.
- Tu entends, non ? me glissa soudain Nono (je l'appelle comme ça, parce qu'il dit toujours non).
A quelques dizaines de mètres de nous, quelque part, un ronronnement de moteur s'élevait, déchirant les tympans, jusqu'aux cimes des gratte-ciel. Nous continuâmes notre chemin, avançant péniblement, et nous indignant à chacun de nos pas, des ordures jetées sur le parvis de Notre Dame.
Soudain, Crème Anglaise se jeta sur un réverbère, d'où deux travelos effarouchés s'échappèrent dans le feu d'artifice de leurs plumes rousses. Nous eûmes juste le temps de nous pousser pour les tirer d'embarras.

2006-09-21 11:22:03 · answer #2 · answered by goodbye marylou 4 · 1 0

Il m'est arrivé une aventure identique, mais avec José Bové devant un champ de coquelicot, mais je te la raconterai un autre jour...

2006-09-21 11:16:39 · answer #3 · answered by Patri 6 · 0 0

bien vu l'aveugle,et bien chiadé ta question,bravo pour l'humour

2006-09-21 09:03:31 · answer #4 · answered by joss randall 6 · 0 0

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