comment est cette personne quand elle en parle ? accablée ? le prenant avec philosophie ?
il faut se montrer compatissant, sans en rajouter, lui montrer son amour, son affection, mais sans dramatiser.
j'espère qu'elle a déjà commencé un traitement, car plus vite elle le prend, mieux ça vaut, car au début, ça ralentit pas mal l'évolution de la maladie et il y a même une légère amélioration.
je dis ça parce que ma mère en est atteinte. par contre, mon père n'a jamais voulu qu'elle sache, donc il lui a toujours fait croire que ses troubles de mémoire étaient normaux, parce qu'elle était fatiguée, parce que lui aussi oubliait, etc...mais je pense qu'il y a des moments où elle réalisait que quelque chose "clochait" et dans ces moments-là, ce n'était pas simple à gérer.
en tout état de cause, essayer de la traiter le plus normalement possible et lui baliser le chemin.
2006-09-20 08:00:11
·
answer #1
·
answered by kiko 7
·
0⤊
0⤋
Ma mère est atteinte depuis 3-4 ans, elle vit toujours dans son appartement avec mon père (Cancer-paliatif) et malgré les femmes de ménage, les aides médicales diverses etc...bientôt la maison spécialisée va s'imposer. Elle oublie les filiations, les noms de ses propres enfants,ne se souvient plus de rien dans la minute...c'est une maladie terrible qui demande beaucoup de patience pour l'entourage. Ce qui est MAJEUR ! ne jamais s'énerver, répéter n'est pas dramatique, et éviter les chocs émotionnels qui peuvent accélérer la maladie. Le malade vit le moment présent ! pas avant et pas après...c'est une règle a se mettre dans le cerveau. Le malade est heureux ou malheureux dans le présent et il faut utiliser cela pour la relation.
Bien entendu, quelqu'un qui sait qu'il commence la maladie, il faut simplement la rassurer qu'on sera toujours à ses côtés pour qu'elle la vive le mieux du monde.
Bon courage...
2006-09-21 06:09:56
·
answer #2
·
answered by diukdiuk 1
·
1⤊
0⤋
mon père vient de dcd de cette "saloperie" de maladie
au début il se rendait compte qu'il devenait "fou" comme il disait .il voyait des choses qui n'existait pas et se mettait en colère ou en pleurait quand j'insistais pour lui prouver qu'il se trompait. cette maladie donne aussi des obsessions,des idées fixes alors j'ai fini par tjrs lui donner raison pour ne pas le blesser et le rendre malheureux et je changeais vite de conversation .
c'est la maladie de l'oubli . il oubliait de manger , il oubliait de s'occuper de lui ,un jour il a même "oublié" de savoir ouvrir les yeux,il a passé la journée les yeux fermés... c'était horrible. j'ai lui trouver une structure adaptée à cette maladie ça aussi c'est très dur mais il ne pouvait plus rester seul 1 min , j'avais peur qu'il se perde . le médecin un jour m'a dit si vous n'acceptez pas de le faire hospitaliser dans moins de 8 jours c'est vous qu'on hospitalisera ... il avait raison je n'aurai pas pu tenir à ce rythme .
il est resté 8 ans dans cette structure . il y avait des hauts et des bas . quelque fois il était très bien on pouvait discuter jouer aux cartes se promener et d'autre fois il n'arrivait pas à savoir qui j'étais mais il savait que j'étais quelqu'un qui l'aimait je le voyais dans ces yeux et son sourire. le médecin m'a dit que même si il n'arrivait pas à mettre un nom sur mon visage il me "reconnaissait " par ma voix par mon odeur (je mettais tjrs le même parfum quand j'allais le voir) . son état c'est dégrade petit à petit quand il y avait des "bas" ensuite il ne remontait jamais au niveau ou il était avant ce bas . c'est comme si il montait 1 marche mais en descendait 2 . je sais qu'il existe plusieurs forme de cette maladie mais en règle générale ces malades n'ont plus de passé récent .comme disait une infirmière il n'"imprime plus" par contre il jaillit de leurs souvenirs lointains des choses qu'il avait oublié depuis longtemps et que jamais il n'avait parlé auparavant. j'ai appris des choses sur la vie mon père "grâce" à cette maladie . c'est le seul coté positif je crois.
le plus difficile à vivre c'est que le malade est conscient de son état qu'il se voit diminuer qu'il en souffre....
pour répondre à ta question il n'y a pas de "mot juste" : il y a" juste des mots" . des mots rassurants , calmants, apaisants . si les malades sont capable de parler de leur maladie il faut surtout savoir les écouter et ne pas leur mentir. juste ne pas les contrarier . et changer de sujet des que possible.
bon courage à tout ceux qui vivent cette situation et merci à toutes les personnes qui s'occupent des ces malades.
2006-09-21 04:12:02
·
answer #3
·
answered by fraise 2
·
1⤊
0⤋
Courage, ce n'est que le début et il est possible de retarder cette maladie en stimulant ton cerveau et ta mémoire par des jeux de mots, de logique, etc. !
Prendre les médicaments qui peuvent jouer sur la vigilance et sur le cerveau.
Bouge et vit !
2006-09-21 16:01:16
·
answer #4
·
answered by nini 2
·
0⤊
0⤋
il faut en parler avec lui comme de n'importe quelle maladie. Mais il faut surtout lui faire comprendre qu'on l'aime même s'il a cette maladie et l'entourer de beaucoup d'amour ne jamais lui reprocher ce qu'il n'arrive plus à faire ne jamais le rabaisser lui demander de temps en temps de vous aider pour qu'il se sente encore utile dans la mesure de ses possibilités et surtout l'entourage doit se faire aussi aider car c'est très difficile de voir un parent changer au fil du temps et redevenir un enfant.
2006-09-21 11:26:27
·
answer #5
·
answered by choupette 5
·
0⤊
0⤋
grand courage
2006-09-21 10:29:01
·
answer #6
·
answered by ftanankoria 2
·
0⤊
0⤋
Ma mere a ete atteinte a 49 ans. Elle en est decedee a 59. Je dois avouer que ce furent les 10 annees les plus douloureuses de ma vie. On ne lui a jamais prononce le mot. Au debut, c'etait facile. Les oublis n'etaient pas si frequents; elle menait une vie normale. Puis rapidement, les choses ce sont degradees. Mon pere en etait malade et nous, les autres, on faisait de notre mieux pour l'aider, pour que les symptomes fassent partis du quotidien. Mais les choses s'aggravent sans donner de preavis. La depression chez la personne malade est terrible - car elle s'en rend compte, forcement, malgre le silence qui l'entoure. Et puis, la colere monte autour d'elle - colere contre cette maladie qui detruit lentement, qui force un deuil premature . On espere toujours mais c'est un refus de l'inevitable. Je pense qu'il faut surtout, surtout, toujours entourer la personne malade, qu'elle ne doute jamais de l'amour qu'elle recoit, du soutient physique et moral present a ses cotes. Car elle aura peur. Mon pere s'est occupe de ma mere tout seul jusqu'a 3 semaines de sa mort, a la maison. Elle a ete mise en "maison specialisee" pendant 2 semaines parce que mon pere etait lui-meme hospitalise et ca a ete le debut de la fin. Elle a refusee de manger, de boire. Elle etait prete a mourir. Il faut savoir que les centres ne peuvent pas remplacer la famille. L'amour et l'attention n'y sont pas. Pour tout ceux qui font face a cette maladie, je souhaite bon courage, beaucoup de patience et de compassion. C'est un voyage tres penible et tres douloureux. L'etre aime disparait lentement et cruellement. Les scenes de violences sont frequentes. Il faut avoir la force de se souvenir de ce qui etait et ne pas baisser les bras, surtout ne pas baisser les bras.
2006-09-21 08:09:34
·
answer #7
·
answered by Delania 1
·
0⤊
0⤋
il faut essayer de ne pas dramatiser et lui faire part qu'on peut aider au moment du besoin
2006-09-21 08:08:03
·
answer #8
·
answered by Bamrani n 1
·
0⤊
0⤋
J'ai le cas pour ma mère qui a 81 ans et qui est atteinte de la maladie depuis environ 4 ans. Mon père, encore de ce monde à l'époque de la découverte de sa maladie, n'a pas voulu y croire et n'a pas fait tout ce qu'il fallait pour elle (éviter de la contrarier, la laisser être autonome, l'emmener chez l'orthophoniste etc) et la maladie a dégénéré plus rapidement. On a caché à ma mère au début puis avec mon frère et ma soeur on le lui a annoncé le plus calmement possible avec des mots simples mais je pense qu'elle ne savait déjà plus ce que voulait dire cette maladie.
Pour ma part je suis pour parler au malade très tôt en lui expliquant toutes les conséquences de cette maladie mais également tout ce qu'il faut faire pour lutter, non pas pour arrêter la maladie, mais pour la retarder le plus longtemps possible.
2006-09-21 03:39:50
·
answer #9
·
answered by simalaimee 1
·
0⤊
0⤋
ma mère est atteinte de la maladie d'Alzheimer depuis 3/4 ans...
Ce mot n'a jamais été utilisé devant elle, cela m'est imposssible. Au début avnt d'être daignostiquée, elle est passée par une grande période dépressive (de toutes façons elle a TOUJOURS ETE DEPRESSIVE), puisqu'elle se rendait compte que quelque chose n'allait pas .... Maintenant, je ne sais pas, elle dit qu'elle est vieille (elle a 80 ans), mais elle n'a pas de problèmes de santé (physique) majeurs. C'est dur .................
2006-09-21 03:34:55
·
answer #10
·
answered by baldassini b 2
·
0⤊
0⤋
Il est important de montrer que l'on est là pour le soutenir. Essayer de le rassurer en lui parlant des médicaments qui retardent le développement de la maladie. Il existe aussi des associations comme France Alzheimer, il y a des antennes dans beaucoup de départements. Il existe aussi des exercices à faire quotidiennement pour faire travailler la mémoire et les facultés intellectuelles.
Le plus important est de se sentir soutenu.
2006-09-20 15:08:05
·
answer #11
·
answered by Sanndy 7
·
0⤊
0⤋