Rien ne nuit à l'islam, et quand je dis rien c'est bien rien du tous. L'islam a été attaquer par tous les bords depuis son aparition.
Au début c'était les arabes mécréants au temps de l'aparition, et ça a durer très longtemps.
En fait l'islam à commencer par notre prophète, sa femme "Khadija", son cousin "Ali" et son ami "Abou Bakre". Tu t'imagine trois personnes aux milieux de tous ces mécréants qui ont l'habitude de croire à des Dieux en pierres. Mais malgrès tous il s'est propagé partout dans le monde, et à vaincu les deux plus grand empires en ce temps là, "les romains et les perses". Mais les gens ne croient pas assé pour dire que rien ne poura nuire à cette religion que Dieu a promis de la protégée.
Je te pose quelques questions :
Est que quand Dieu promet de faire une chose ne la fait pas?
Est ce que le Pharaon pouvait faire quelque chose à Moise lorce que Dieu la protégé?
Est ce que Abraham quand il a été jeter au feu, est ce qu'il a bruler quand Dieu ne le voulait pas?
Tu sais en islam on croit que rien ne te touche que si Dieu le voulait, c'est un destin, et donc on est heureux même dans le pire des cas.
L'homme planifie et manipule, mais jamais il ne poura s'opposer à la volenté de Dieu. Chaque fois que l'homme planifie pour faire du mal, il se retrouvera perdant à la fin car Dieu est plus puissant, puisque c'est lui qui l'a créer.
Oui je sais tu te dis, qu'est ce qu'il est entrain de racconter celui là, mais je te parle de la foi en islam.
Maintenant je te donne quelque explications sur ce qui arrive de nos jours.
La réalité c'est que les musulmans sont en colère parce que le pape a dit des choses graves et qui ne sont pas vrais sur l'islam. Il l'a fait déjà avant mais personne n'a eu une réaction violente en ce temps là, car il ne représenter pas tous les chrétiens catholiques comme il le fait maintenant en étant Pape du Vatican.
Le Pape a lu un texte antique qui parle de l'histoire d'un roi bysantin qui voulait savoir un peu sur l'islam. Donc le roi a posé la question à un perse, lorsque le perse lui a expliquer selon sa vision, le roi a dit "Donc Mohamed n'a ramener que le mal, puisque il dit de propager l'islam par l'épée".
Mais en réalité se n'est pas vrai, et l'islam a vue sa propagation à travers la science et le commerce. Les musulmans en chine ou en russie ont connue l'islam à travers leurs contact avec les musulmans.
De plus le nombre des musulman de nos jours est en progression, on est passé de 980 millions à 1 miliard 300 milions en 10 ans. Est ce que les gens se convertissent à l'islam par l'épée de nos jours?
En fait le pape l'a fait exprès et c'est ça se qui est grave surtout dans le temps critique qu'on est entrain de vivre. Le pape par ses paroles soutien les turies contre les musulmans en Iraq, au Liban en Palestine et en Afghanistan.
On disant que l'islam c'est le terrorisme c'est dire que les musulmans doivent être exterminés. Et donc il veux rendre la guerre qui et déjà une croisade moderne plus justifier.
Maintenant je t'explique l'histoire de ce que les médias appel extrimisme islamiste.
L'islam en plus qu'il soit une religion, c'est une culture et un mode de vie.
Chez les musulmans et à cause des circanstances que nous vivons, plusieurs courants sont nés.
Je m'expliques, dans la plupart des pays musulmans, l'occident se mêle pour mettre des dictateurs comme présidents et les soutiennent même quand il tuent leurs peuple.
L'occident bénificies des dictateurs et ne veux pas les perdrent pour plusieurs raisons : le pétrole, l'immigration des intellectes, et les autres ressources naturelles ainsi que pour vendre ses produits.
Ceux qui sont au pouvoir dans les pays musulmans ne veulent pas développer leurs pays pour maintenir la situation dont ils benificient d'elle.
Cela à mener le peuple arabe qui est presque complètement musulman, à refuser l'injustice et à ce révolter, mais cela n'engage que chaque individue et sa façon de voir les choses et pas l'islam.
Plusieurs courants sont nés :
Il y a les réformistes musulmans qui veulent faire évoluer les sciences, donner conscience au peuple de ce qui l'entour, ainsi que donner aux gens la bonne manière de comprendre l'islam.
il y a ceux qui essayent de faire du bien, par ce qui est possible et partout dans le monde, ceux là créent des associations de bien faisance.
Il y en a qui ont choisie les armes pour luter contre l'injustice, comme ce que fait l'Ira ou l'Eta du basque. et c'est ceux là que les médias appelent Islamistes extrimistes.
Enfin je te donne une dernière information. Est ce que tu sais que malgré que les médias voulait dire du mal après le 11/09/2001, et que les musulmans étaient des terroristes, mais en réalité aux USA, les statisques disent qu'il y a 20 000 personne chaque année qui se convertissent en islam depuis le 11/09/2001. Alors qu'est ce qui pourait nuire à l'islam après cela?
2006-09-17 08:59:24
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answer #4
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answered by Shade Avec Gaza 4
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Si ce n’est lui ça aurait été son frère
Depuis le crime contre l’humanité commis à New York le 11 septembre 2001 – car il s’agit bel et bien d’un crime contre l’humanité – une seule réflexion m’a dérangé dans tous les débats que j’ai lus ou suivis dans des dossiers télévisés : C’est l’idée du « choc des civilisations ».
Certes, la distinction est claire et légitime entre un Orient rêveur, mystique, archaïque, intuitif, irrationnel et spirituel avec son Islam, et un Occident réaliste, pragmatique, matérialiste et émancipé. Je reste pourtant persuadé, quant à moi, qu’il s’agit dans les deux cas de la même civilisation, celle qui a débuté au croissant vert, cette région qui s’étend de la Mésopotamie jusqu’au sud de la Turquie actuelle et où a vu le jour à la fin du douzième siècle avant J.C. l’alphabet linéaire phénicien en même temps que se sont développées des techniques agricoles du travail de la terre et de l’élevage qui ont remplacé la cueillette des fruits et la chasse. C’est ce qu’on appelle la révolution néolithique, dont on sait qu’elle a été marquée aussi par l’invention de la roue, puis par celle de l’écriture et, un peu plus tard, par celle de la monnaie.
C’est dans cette foulée qu’est née la civilisation punique (carthaginoise) elle-même suivie, successivement, par les civilisations grecque, romaine, byzantine puis musulmane, et plus généralement par la civilisation européenne et occidentale qui a abouti à la découverte de l’Amérique en 1492. C’est donc bien la Mer Méditerranéenne qui a été le bassin de fertilisation de tout ce développement et la matrice qui a accouché du nouveau monde. Au demeurant, il s’agit bien là de la même civilisation - ce que n’a pas compris Berlusconi avec son héritage mussolinien qui lui a fait oublier que le savoir grec et musulman est parvenu à l’Europe à travers Salerne et Naples par l’intermédiaire, notamment , de Constantin l’Africain (le Carthaginois) –, il n’empêche qu’au niveau régional, et en fonction des histoires propres à chacune des régions, cette même civilisation a connu des évolutions internes parfois sensiblement très différentes les unes des autres au point qu’on peut aujourd’hui rencontrer des esprits vraiment modernes en Orient et des traditionalistes en Occident.
2) Les effets de la décolonisation et de la guerre froide.
En effet, le monde arabo-musulman a connu à partir du onzième siècle un déclin progressif qui a accompagné la désorganisation et le morcellement de l’empire islamique et a abouti à une colonisation quasi générale à partir du dix-neuvième siècle. Il fallut attendre 1916 pour que naisse le nationalisme arabe, à l’occasion de la proposition faite en Arabie Saoudite à Cherif Houssein par les agents anglais de l’époque de créer un empire arabe du Golfe à l’océan contre son aide pour balayer l’empire ottoman. Cet arabisme a, par la suite, évolué avec la naissance de la Ligue Arabe en 1945 et le début, puis le développement des luttes pour l’indépendance. Il a été exacerbé par le conflit israélo-arabe à partir de 1948 et a été entretenu par la guerre froide quand l’URSS a essayé de canaliser ce nationalisme arabe contre les intérêts du monde libre. C’est donc en fait parce qu’il a été le moteur de la résistance contre l’envahisseur que ce nationalisme arabe a survécu, tout en ayant l’Islam comme valeur commune, voir comme dénominateur commun de tous ces peuples différents culturellement.
Certes, les pays arabo-musulmans sont restés pré-modernes, contrairement à d’autres pays qui ont su trouver un équilibre entre leur culture locale et la culture universelle. Ils sont restés accrochés à leurs spécificités culturelles liées, à mon avis, à leur complexe d’anciens colonisés restés sur la défensive. C’est là ce qui les engage à se fermer à toute communication culturelle et donc à toute ouverture susceptible de permettre l’émergence d’une sensibilisation à leurs droits en tant qu’hommes, voire la volonté de leur part d’imposer chez eux un environnement démocratique.
Il faut souligner en effet qu’au cours de cette période post-coloniale, la plupart des pays arabo-musulmans était sous l’emprise de leaders qui avaient été les héros du mouvement de lutte pour l’indépendance.
Ces pays étaient le plus souvent sous l’égide d’un individu unique, autoritaire, en même temps qu’il se présentait comme étant de nouveaux prophètes en menant le Jihad contre la pauvreté et les sous-développements. Ils sont ainsi devenus des démagogues (Zaïm) au point que, tout au long de la guerre froide, ils en sont arrivés à rejeter aussi bien les principes des droits de l’Homme promus par le monde libre que la socialisation à outrance prônée par le bloc soviétique, profitant du laisser-faire de ces deux prédateurs, et en mettant au premier plan leurs spécificités culturelles au titre d’un nationalisme arabe qui faisait passer le groupe et le communautaire ou le collectif bien avant l’individu.
C’est ainsi qu’on assista à une progressive évolution de l’individu arabo-musulman comme membre d’une communauté qui se cloître dans le registre traditionnel à la recherche d’un patrimoine (turath) dont il exagère les mérites, ce qui ne manque pas de favoriser l’intégrisme. Et ceci d’autant plus que depuis les années 60-70, les usagers ordinaires de la religion voient se multiplier des interventions de la part de ceux qui dès lors se présentent et s’imposent comme autant de producteurs autorisés de la mémoire, alors même que dans la religion musulmane, il n’y a pas d’intermédiaire entre le musulman et son Dieu. Ces derniers ont progressivement pris la place des héros du nationalisme arabe en situation d’échec à la fois économique, politique et culturel, un échec que la non-résolution du problème palestinien, malgré les promesses répétées des nationalistes, manifeste avec la plus grande évidence.
La déstructuration du nationalisme arabe a dès lors ouvert la porte à l’hégémonie de l’islamisme, en tant que deuxième héritage de la culture arabo-musulmane. Cette culture est en effet porteuse d’un droit (la charia), qui peut s’opposer à toute laïcisation - alors même que, selon moi, la loi laïque se doit d’être toujours respectueuse de la religion du fait que cette dernière n’engage que l’individu dans son rapport avec son créateur.
3) L’Islamisme comme rejeton de l’arabisme.
Or, voilà que l’Islam s’impose maintenant chez nous comme une religion d’Etat, jusqu’à refuser toute séparation entre religion et droit public, au point que se développent désormais des discours prêchant l’islamisation de la modernité. C’est ainsi que l’on peut comprendre le double langage propre aux islamistes : ils ont appris l’art de mobiliser tantôt un imaginaire d’opposition (caractérisé par le goût pour les conflits, l’exclusion et le sectarisme), tantôt un imaginaire de fusion (caractérisé par le goût pour l’analogie, la communion, le ralliement et l’intégration). Mais jamais ils ne peuvent se retrouver dans un imaginaire de l’alliance (caractérisé par la dialectique, la communication et la cohabitation), Ce sera d’ailleurs la deuxième erreur d’évaluation stratégique de l’Occident, et au premier titre celle des Etats-Unis d’Amérique, que d’avoir cru pouvoir contenir la vague déferlante rouge du communisme par la bande verte des pays musulmans en Asie – un projet apparemment d’autant plus convaincant que sa réalisation était censée ne rien coûter au contribuable américain, puisque le financier devait être le Wahébisme saoudien, dont on sait qu’il est le premier idéologue de l’islamisme en même temps qu’il s’appuie sur « les têtes pensantes » des oulemâ d’El Azhar en Egypte, lesquels se permettent de séparer les couples sur des bases charaïques douteuses et légitiment aussi le statut inférieur de la femme dans la péninsule arabique quand bien même elles constituent le cinquante pour cent de sa population…
C’est un fait que, dans notre culture, la remise en question de l’ordre établi est très mal vécue par la collectivité, au point que la question de la marginalisation se pose chez nous de façon récurrente. D’où le nombre de personnalités que l’on pourra qualifier de culturellement reproductrices, c’est à dire qui ne prennent jamais en compte les caractères psychologiques propres à chacun, mais soucieuses au contraire d’assurer l’action des adultes sur la jeunesse pour lui transmettre l’héritage des ancêtres et lui permettre ainsi de mieux s’adapter à la société, elles privilégient clairement un modèle sociologique de l’éducation.
Ainsi, une personnalité reproductrice considèrera tout avis nouveau comme une transgression de la loi sociale et communautaire. Or, Quand un être religieux investit toute sa libido sur Dieu, son moi se vide de son énergie vitale, ce qui donne lieu aux exigences d’éducation propres au stade anal. Et le stade sadique anal s’étend dans notre culture sur une bien plus longue période que ce que l’on en dit généralement dans la littérature spécialisée à ce propos.
C’est au cours du stade anal que culmine le conflit entre l’individu et son entourage, un conflit caractérisé par les attitudes extrêmes de sadisme et du masochisme. Et c’est alors qu’une éducation dirigiste et rigide laisse le plus de traces dans la structure de la personnalité d’un l’enfant – comme c’est manifestement le cas avec les interventions des pères et de l’interventionnisme du « moaddeb », cet éducateur qui, tel le chef de la madrassa chez les talibans, constitue en fait le référent-type de toute approche éducationnelle dans notre culture. Dans une telle éducation que j’ai qualifiée de dirigiste et de rigide, et qui s’avère surtout littéraliste quand il s’agit d’éducation religieuse, il n’y a de place pour aucune réflexion ni aucune spéculation visant la signification (le batin) des textes fondateurs.
Je pense, quant à moi, que c’est le long passage du musulman ordinaire par le stade sadique anal au cours de son éducation qui en vient à laisser apparaître un masochisme symbolisé dans le désir de la mort chez le religieux (kamikaze) qui cherche à continuer sa régression au-delà même du stade anal, jusque vers une vie intra-utérine (fœtale) prometteuse de béatitude éternelle.
L’histoire fait d’ailleurs état d’un prédécesseur de Ben Laden à ce propos : je veux dire Hassan Sabbah, qui en 1065 s’est retiré à Halamut pour faire de sa prairie enfermée par un Canyon un paradis terrestre pour ses assassins (hachachin), lesquels étaient les kamikazes de l’époque à la recherche de la vie éternelle sous l’effet de narcotiques, agressant et tuant pour le compte de leur chef sans tenir compte de la religion de leur victime.
Tel est le cas aussi de Oussama Ben Laden, dont il faut rappeler que les premières victimes ont été les musulmans d’Afghanistan qui étaient sur la voie de la modernité, ne serait-ce que du fait que dans les années 60 et 70 le voyage en Afghanistan était au cœur des préoccupations de bien des européens. Et le peuple afghan a subi depuis lors le communisme et l’interventionnisme russe, puis, avec l’argent saoudien, celui des Etats-Unis, avec pour principal effet jusqu’ici de permettre aux talibans de le ramener à l’âge de la pierre et de tuer sans merci les hommes qui ne partageaient pas leur idéologie et de violer femmes et fillettes.
C’est d’ailleurs, le même Ben Laden, qui toujours avec sa nébuleuse islamiste, est à l’origine de la mort de pas moins de 150.000 musulmans en Algérie. Il s’agit là en fait d’un idéologue politique et cynique qui a clairement mis de côté la chariâ qui interdit à tout musulman de tuer son frère musulman.
Quant au double discours des oulémas d’El Azhar, il se révèle au grand jour quand au lieu de rendre licite l’exécution de ce tueur de musulmans, ils proposent une consultation (fatwa) qui interdit à tous les pays musulmans de participer à la coalition contre Ben Laden, celui-là même qui n’avait pas été condamné lorsqu’il était allié avec les Etats-Unis contre le peuple afghan. Ces oulémas ont même oublié dans leur intolérance que ce sont bien les américains (et non pas les européens ou les musulmans) qui ont sauvé les musulmans de la Bosnie Herzégovine ainsi que ceux du Kosovo, jusqu’à arrêter Mulosevic et le faire comparaître devant le Tribunal Pénal International.
A mon sens, Ben Laden a imité son ancêtre l’assassin qui a aboli la charia en décrétant ce qu’il a appelé le règne de la vérité et du Jugement Dernier. Et il est bien clair que les premières victimes de l’islamisme radical ont été d’abord des musulmans avant qu’il ne s’en prenne aux Américains.
Je pense aussi profondément qu’il n’existe pas d’islamisme modéré, et qu’une telle réalité n’est en fait que le produit du double langage en question. Pour s’en convaincre, il suffit de considérer ce qu’il en est de l’islamisme « modéré » tunisien.
Je me suis longtemps demandé pourquoi ceux qui sont parvenus à s’exiler après avoir subi la répression du régime en place en Tunisie n’ont plus du tout été actifs et ne se sont pas attachés à harceler le régime qui pourtant les avait réprimés et avait gardé un grand nombre d’entre eux dans les prisons ? Or voilà que la réponse à cette question apparaît dix ans plus tard : on les retrouve maintenant intégrés par dizaines dans les réseaux de l’Internationale islamiste avec des objectifs plus triomphalistes, ce qui se comprend quand on sait que Tourabi (du Soudan) peut à lui seul cimenter l’amitié entre un Ghannouchi (de Tunisie) et un Ben Laden (d’Arabie Saoudite).
4) Profil psychologique d’un chef charismatique islamiste.
Si on me demandait d’esquisser le profil psychologique de l’ennemi de l’humanité, je ne pourrais que répéter ce qu’a dit C.G Jung à propos de Hitler en 1936 : « Il rentre dans la catégorie du médecine-man, du mystique (je dirais de l’illuminé), du prophète. Il y a dans son regard quelque chose de rêveur… Il est le miroir de ce complexe d’infériorité qui est un trait si prononcé chez eux… il est le haut parleur qui amplifie les chuchotements inaudibles de l’âme allemande et les rend accessibles à l’oreille de l’inconscient allemand… La religion d’Hitler est la plus proche qui soit de l’islamisme (radical), réaliste, terrestre, promettant le maximum de récompenses dans cette vie, mais avec ce Walhalla façon musulmane avec lequel les Allemands méritoires peuvent entrer et continuer à goûter le plaisir. Comme l’islamisme, elle prêche la vertu de l’épée » .(1)
Le complexe d’infériorité de l’ancien colonisé correspond exactement à ce qu’on appelle le complexe du frère cadet qui est toujours en retard à la fête, et qui donc toujours cherche à la perturber. Ben Laden expérimente et applique ce que les islamistes conceptualisent quel que soit leur extrémisme. C’est la raison pour laquelle il ne peut y avoir d’islamisme modéré – ce que ne saurait surtout être le Wahabisme saoudien qui est en fait l’idéologue et le financier en rapport direct quoiqu’en sous-main avec Ben Laden. Ce qui veut dire que Oussama Ben Leden exprime tout haut et réalise ce que les islamistes pensent tout bas sous couvert de leur double langage. Il est en fait leur ombre.
C’est en fin de compte ce sentiment de triomphe désiré et ce sentiment de culpabilité qui expliqueraient la solidarité des islamistes qui ne cessent d’amplifier les mérites de leurs prédécesseurs dans une régression identificatoire et idéalisante de leurs ancêtres ou plutôt de leurs modes d’être. Ce qui, dans ce mouvement régressif, les prédisposent à désirer la mort et à devenir autant de multiples dangereuses bombes humaines ambulantes. Certes la politique sécuritaire décidé par l’Etat tunisien a évité l’enlisement, mais elle n’a pas permis d’éliminer radicalement le phénomène, ce qui, selon moi, n’est possible que par un débat démocratique dans les médias, seul moyen de garantir une vaccination définitive contre la contagion intégriste.
5) La démocratisation ou le terrorisme chronique.
Si l’on suit donc mon analyse, on conclura que l’intégrisme est la conséquence de l’absence d’une démocratisation de la vie publique à développer dans le respect de l’individu et de la différence. Au contraire de quoi, on se trouve aujourd’hui dans l’absence totale de toute liberté d’expression, sauf lorsqu’il s’agit de sataniser l’Amérique comme protecteur d’Israël, ce qui pervertit toute analyse politique et nous renvoie à l’état de ces peuples opprimés et mal gérés qui se laissent régresser nostalgiquement vers un islamisme radical, et qui plutôt que de réagir contre les régimes politiques dictatoriaux et corrompus qui leur sont imposés se mobilisent contre l’Amérique symboliquement protectrice de ces régimes aussi bien que d’Israël. Cette confusion est d’ailleurs à son comble, quand on voit que les Etats-Unis alliés d’hier de Ben Laden et des Talibans, deviennent les ennemis à abattre, tandis que les Soviétiques qui ont été chassés hier par l’alliance du Nord du Commandant Massaoud deviennent leur fournisseur d’armes…
La situation restera donc toujours inextricable tant qu’il n’y aura qu’un ilôt de démocratie dans un océan d’autoritarisme et de dictature qui ne pourra jamais accoucher que du fanatisme.
C’est là en fait le résultat de l’acceptation par l’Occident de coopérer avec les régimes arabo-musulmans totalitaires et corrompus, notamment celui de l’Arabie Saoudite qui continue à financer l’obscurantisme en encourageant la mutation des mouvements nationalistes, en mouvements intégristes toujours à la recherche de nouveaux réveils conformes au mouvement régressif nostalgique qui les caractérisent, et toujours prêts à réaffirmer une tradition qui s’oppose aux mouvements modernistes, car ils réclament eux, le respect des libertés individuelles, et donc qu’on s’engage sur la voie de la démocratisation.
C’est pourquoi, à l’évidence, la solution militaire ne saurait suffire.
Dr Héchmi DHAOUI
Psychanalyste-Psychiatre
Membre de l’association Internationale de psychologie Analytique
2006-09-17 02:29:44
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answer #10
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answered by Pimpampoum 4
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