humain : être écartelé entre son animalité et sa déité?

Question

déité au sens large du terme, plutôt relation directe dieu-humain en fait.
donc écartelé entre l'animal-humain et l'humain-dieu ?

P.S. cette question me semble plus d'ordre philosophique que religieuse même si elle entraine les deux.

*Sherman* ton "jaugement" est intéressant et on peut généraliser, en fait je crois que ça vient juste de cet écartellement, la violence, la destruction... Mais il existe bien des exceptions. Un humain ayant un grand et "vrai" savoir utilise moins sa, ses liberté(s) à mauvais escient. Où puiserait-il ses libertés "acausales" s'il n'était relié à "une sorte d'infini-transcendant" qui est peut être un cadeau de "dieu" ou "autre agent spirituel", si il existe ? Pour finir je dirais que la mort n'est rien, seule la souffrance est extremement malheureuse. la mort est espoir. mais je conseille deja d'apprendre à vivre sur La Terre, cette nurserie étrange...

voyons *nadine* si je m'adressais qu'aux hommes j'aurais mis "hommes" à la place "d'êtres humains", ce que font souvent les gens sans s'en rendre compte. amicalement.

je relance la question pour quelques jours en espérant + de réponses mais je suis déjà heureux de connaître vos avis, si souvent différents.
amicalement.

Answer 1

N'ayant pas de convictions proprement religieuses, j'ai longtemps considéré l'humain comme se trouvant à la croisée des chemins entre le matériel et le spirituel : un esprit accédant, pour une durée limitée, aux joies et aux contraintes de l'incarnation.

Depuis peu, je m'interroge cependant sur ce qui, fondamentalement, différencie l'humain de l'animal en matière de spiritualité. Notre morale et notre culture ne sont, somme toute, que des vernis bien minces ; notre intellect se distingue de celui d'autres mammifères en termes de développement - pas en termes fondamentaux ; et même nos sacro-saintes émotions, si typiquement humaines, nous semblons de moins en moins en détenir l'exclusivité à mesure que progressent nos connaissances sur d'autres espèces animales.

Par conséquent, je suis de plus en plus tenté de ramener l'homme à sa seule dimension animale. Toutefois, je me dis encore que s'il existe un aspect de notre être qui nous distingue du monde animal, c'est notre totale liberté de choix et d'action : nous pouvons à tout moment remettre en cause tout ce en quoi nos semblables ont toujours cru - et rejeter tout ce qui a toujours motivé tous nos semblables. Nous sommes libres.

Ceci dit, compte tenu du potentiel de destruction que semble nous conférer notre belle liberté, je me demande sérieusement si cette dernière est véritablement ce qu'il y a de spécifiquement "divin" en nous - et si toute cette liberté ne ferait pas justement de nous une espèce inférieure et menaçante. Quoi qu'il en soit, je suis de plus en plus irrité par l'idée que l'homme serait nécessairement le produit le plus abouti de la création. Un produit abouti ne menacerait pas, par pure ignorance arrogante, de détruire la vie qui l'environne et le nourrit.

Answer 2

Ni animalité ni déité : Humanité.
Si l'Homme cessait justement de se croire animal soumis à ses instincts ou petit dieu tyrannique, pour vraiment exploiter les richesses de son humanité (au sens où l'entendaient les philosophes des Lumières), il y aurait sans doute moins de problèmes.
L'animalité est l'excuse des lâches et la déité celle des psychopathes.

Answer 3

CELA S'APPELLE LA DUALITE!
Si l'homme est dans l'animalité ; il reste primaire et n'évolue que pas ses sens, le materiel etc...!
Si l'homme reste dans l'esprit, certes il se créé un monde ou le matériel n'existe plus et ou le spirituel peut le laisser dans un état de méditation perpetuelle, illumination, folie!
La greffe doit prendre entre les deux, car si l'esprit est lié au corps; il n'en est que plus grand!
EPICURE a fait un enseignemet magistral dans son jardin!

Answer 4

Ta question est intéressante mais j'avoue ne pas savoir y répondre?Il me semble etre adressée aux hommes?

Answer 5

Déjà ce soir je vais me coucher moins bête, je viens d'apprendre un mot "déité", oui je l'avoue. Je pense pas que cela soit contradiction, ne somme nous pas dieu pour un chien ? Je pense que l'on à trop voulu devenir humain, on en a oublier que l'homme est un animal comme les autres. Plus malin ? Oui, on est les seul à avoir trouver le moyen de tuer indirectement ou les seul à bousier leur habitats! Si tu es en paix avec ta conscience et que tous les matin tu parviens à te regarder en face dans le miroir, alors, tu es sur la bonne voie.