absolument pas. laissée par mon père rejetée par ma mère.
comme un vieux chiffon sale qu'on laisse dans un coin !
c'est pour ça que je fais tout le contraire avec mes enfants (même un peu trop selon certains).
2006-09-11 23:21:51
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answer #1
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answered by Anonymous
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Oui et non. Fille unique avec une santé très fragile, des parents qui s'engueulaient à tour de bras, père souvent absent parce que trop de travail ou plutôt workholic et une mère souvent enragée... Je crois que le premier mot que j'ai entendu, ça été ''tabarnac''! Je n'ai jamais vu mes parents s'embrasser et je n'ai jamais senti l'état amoureux chez eux non-plus. J'ai vécu dans la violence verbale, les portes qui claquent, les mots qui r'volent comme des balles de ping-pong et moi, j'étais le chien dans un jeu de quilles. Mes parents se sont souvent servis de moi pour s'attaquer l'un et l'autre genre: ''une chance qu'elle a une mère cette enfant-là parce qu'elle aurait les deux pieds dans la même bottine comme toi!'' ou encore ''Elle a le même caractère que sa mère, y'a pas un crisse d'homme qui va l'endurer plus tard!''. Ma mère menaçait souvent mon père de foutre le camp en plein milieu de la nuit en disant devant moi:''Un jour, vous allez vous réveiller et je serai partie, je suis écoeurée de vous autres...'' Bonjour l'insomnie, la peur d'être abandonnée, les maux de ventres, l'isolement, les malaises physiques et l'agressivité! J'étais une petite fille qui avait hérité de deux parents immatures!
A l'adolescence, l'amour pour moi, ça ne voulait rien dire, je le fuyait comme la peste! J'étais effrontée, agressive, complexée et je me rappelle même avoir sauté dans le dos de mon père un soir pour qu'ils arrêtent de s'engueuler et je les ai mis dehors.. J'avais 14 ans! Ils ont eu peur de ma colère. Je ne sortait jamais, j'avais trop peur de revenir et de constater le départ de ma mère. J'avais malheureusement hérité des peurs de mon père (j'ai peur de tout) et du caractère de ma mère... J'étais convaincue qu'aucun homme ne voudrait de moi. Des enfants, j'en voulais pas parce que trop violente et trop peur de reproduire le même pattern, j'avais quand-même une conscience. Malgré tout, je n'ai jamais sombré dans la délinquance, les fugues ou la drogue. Je me suis dirigée vers l'activité physique, la danse et la gymnastique et j'ai eu une idole (que j'ai toujours d'ailleurs) qui a été mon modèle, ma bouée de sauvetage pour sortir cette colère de moi. Sans ces 2 éléments ajoutés à mon caractère assez fort, je crois que j'aurais fini par me suicider.
Enfin, je répond oui car malgré tout, je n'ai jamais manqué de nourriture, d'un toit, de vêtements et mes parents ont tout fait pour que ma santé se rétablisse (les handicaps de naissance qui n'avaient rien à voir avec leurs chicanes). Ils m'ont quand-même montré à me responsabiliser, m'ont encouragé dans mes activités, ont été présents lors de mes compétitions de gymnastique et m'ont toujours soutenu dans ma vie d'adulte. J'ai réglé mes comptes avec eux depuis longtemps et depuis, tout va bien entre nous.
2006-09-12 20:32:25
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answer #2
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answered by La solitaire 7
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Mais alors pas du tout , c'est pour ça que j'ai rencontré quelques difficultées dans mon evolucion....
2006-09-12 08:21:17
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answer #3
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answered by Alff 7
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pas du tout mais les reproches ça je n'en a pas manqué; je me suis sentie mal aimée mais maintenant je sais que ma mère m'a aimée quand même; elle est comme ça parce qu'elle a des problèmes. C'est dur de se construire et très long; et côté confiance en soi bonjour les dégâts!
2006-09-12 06:37:53
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answer #4
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answered by Arwen 5
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Eternelle question que celle des relations filiales...
Je me souviens, étant jeune, d'avoir souvent envié mes amis, d'être persuadé qu'ils étaient certainement plus heureux que je pouvais l'être, que leur mère semblait douce, leur père protecteur et bienveillant...
Je me souviens, étant jeune, d'avoir pleuré, vainement, certains soirs, sous une couette devenue confidente, en espérant qu'un jour ma mère me prendrait dans ses bras et me dirait "je t'aime", qu'un autre jour encore, mon père irait au-delà des simples discours vagues et creux sur la nécessité de réussir ses études.
Tous ces souvenirs sont toutefois confus. Je serais bien incapable de pouvoir dire à quelle occasion les sanglots m'étranglaient. Comme si toute cette enfance, ces premières années dont on dit qu'elles sont essentielles, ne m'étaient plus accessibles.
Vient ensuite le divorce, comme nombre d'entre nous, suivi du beau-père, détesté de manière virulente et organique. Une vie qui bascule, vers un inconnu affolant. Les disputes qui se multiplient entre une mère, désormais folle d'inquiétude de finir sa vie seule et prête à tout accepter pour s'assurer la présence d'un homme jusqu'à son dernier souffle, et un beau-père tyrannique et pervers. La police parfois qui intervenait pour régler ces litiges, bruyants et violents... Des images, encore... D'autres événements que je ne peux livrer, moi qui ne les accepte pas encore.
A chacun de ces instants, je priais obstinément, candide que j'étais, cette divinité qui n'est rien d'autre que le refuge des faibles. Chaque brise d'air me semblait être une de Ses caresses. Chaque murmure était comme un encouragement, une incitation à vivre, encore et toujours, avec la passion du désespoir... Mes sens me trompaient, bien sûr...
L'agonie de l'adolescence ne fut pas plus heureuse. Ils se réconciliaient pour mieux se haïr. Et ils finirent par partir. Vers la province. Vers d'autres cieux. Pour reconstruire leur couple pathétique. Je n'étais déjà pas grand chose. J'étais désormais trop. Même à 19 ans, les rues de Paris semblent parfois affreusement terrifiantes... Leur divorce m'a satisfait.
Aujourd'hui, je pense avoir pardonné. Je me dis même parfois que ce pardon est superflu. Que ma mère ne me doit rien. Pas plus mon père. Ils m'ont donné la vie. C'est beaucoup déjà. Trop peu ? Question d'appréciation.
La qualité de parent impose-t-elle l'amour ? La qualité d'enfant vaut-elle nécessairement reconnaissance d'une sorte de droit à la tendresse ?
Je ne me souviens finalement que d'une chose. Une phrase glanée au hasard de lectures : ce qui ne te tue pas te rend plus fort...
2006-09-12 06:35:23
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answer #5
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answered by LADIV 2
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Je suce encore mon pouce...est-ce normal docteur????
2006-09-18 09:58:38
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answer #6
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answered by C 7
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Non, mais je ne me souviens pas en avoir souffert étant enfant.
j'en ai pris conscience lorsque j'ai eu des enfants et je me suis rendue compte lorsque j'ai eu mes enfants et les manifestations affectives m'étaient impossible car on ne me l'a pas appris. Cela n'empeche pas d'avoir le l'amour mais l'affection aussi est importante.je n'ai donc pas tout réussi mais pas tout rater non plus
et je suis plus capable de compenser maintenant qu'il sont grands car moins d'émotivité. je n'ai pour autant aucune rancune envers mes parents...ils m'ont permis de grandir autrement.
2006-09-18 09:02:06
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answer #7
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answered by monicklhay94 7
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Je ne l'ai pas beaucoup ressenti. Je suis sure que ma famille m'aimait mais elle n'était pas très demonstrative. C'est maintenant 25 ans plus tard qu'ils osent enfin me dire "nous t'aimons" et ca fait bizarre. Je ne suis pas forcement à l'aise dans ces cas là.
2006-09-18 08:09:46
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answer #8
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answered by lepapillondesétoiles 3
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oui, pas de problème
2006-09-17 13:07:59
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answer #9
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answered by Hades et Persephone 7
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de toute façon c tellement agréable qu'on en a jamais eu assez!!!
2006-09-17 10:31:59
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answer #10
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answered by Delfy 3
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a mon enfance oui disons trop mais la catastrophe que c'est maintenant que je sent rejeté,mal-aimé et méprisé mais pas dans la famille,c'est dans la societée precicement mes amis et les gens que je connais bien mais en fin il faut vivre c'est dur mais c'est comme ca
2006-09-17 04:28:33
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answer #11
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answered by meddeb m 2
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