ce sont les Gynkgophytes (ou Ginkyophytes) ou Ginkgoales (ou Ginkyoales) ne sont représentées actuellement que par une seule espèce, le Ginkyo biloba. D'origine chinoise, introduit en Europe au milieu du XVIIIe siècle, cet arbre ne doit sa survie qu'à ses qualités ornementales (« arbre-aux-quarante-écus »).
Si, cependant, les botanistes lui consacrent une unité systématique aussi importante qu'un ordre ou un embranchement, c'est qu'il témoigne de structures archaïques, jadis présentes dans de nombreuses formes végétales et qui sont intermédiaires entre celles des Cryptogames vasculaires (fougères) et celles des plantes supérieures (Phanérogames ou Spermaphytes).
1. Appareil végétatif
Le port élégant du Ginkgo évoque celui des mélèzes ou des cerisiers ; cela tient au fait que, dans ces trois genres, le branchage est constitué de rameaux longs portant des rameaux courts, eux-mêmes porteurs de bouquets de feuilles. Le bois, très développé dans les rameaux longs, est essentiellement formé de fibres aréolées, comme chez les Gymnospermes. On l'utilise en marqueterie. Des canaux à résines existent dans les feuilles et la moelle des tiges.
Le feuillage est caduc et tombe un mois plus tôt chez les pieds mâles que chez les pieds femelles. Loin d'être réduites à des aiguilles ou des écailles, les feuilles ont un pétiole et un limbe relativement développés. Ce dernier a l'originalité d'être plus ou moins triangulaire et profondément échancré à l'opposé du pétiole, d'où l'épithète spécifique de biloba (fig. 1). La nervation est qualifiée de dichotomique, car les deux nervures qui parcourent le pétiole se ramifient dans le limbe en deux branches égales, lesquelles se ramifient à leur tour à trois ou quatre reprises. L'absence pratiquement complète d'anastomose (ou abouchement) entre les nervures est considérée comme primitive par rapport aux nervations réticulées, qui assurent effectivement une meilleure irrigation du limbe. Les échanges gazeux entre la feuille et l'extérieur se font à travers des stomates de type haplochéiles, qui sont comme une estampille confirmant le caractère archaïque du Ginkgo. La pharmacopée utilise des extraits de cette plante dans la préparation de médicaments destinés à freiner les effets du vieillissement.
Limbe foliaire
Limbe foliaire montrant la nervation dichotomique (d'après J. Arnott)
2. Appareils reproducteurs
Le Ginkgo biloba est une plante dioïque, ce qui signifie qu'il existe des sujets femelles produisant les ovules et des sujets mâles donnant les étamines, les mâles étant toutefois beaucoup plus nombreux. Il ne s'agit pas d'une sélection des pépiniéristes, car la première production d'éléments fertiles révélateurs du sexe de l'arbre n'a lieu qu'environ quinze ans après leurs germinations : les inconvénients liés à la production des semences ne valent pas d'éliminer des arbres déjà aussi développés (de 5 à 7 m de haut).
Les appareils reproducteurs apparaissent au milieu des feuilles. Les étamines groupées en chatons s'ouvrent et libèrent leur pollen au mois d'avril, puis se dessèchent et tombent de l'arbre. L'impalpable poussière pollinique est dispersée par le vent jusqu'à des dizaines de kilomètres.
Les ovules sont encore plus nus que ceux des Gymnospermes : leur nucelle, entouré d'un tégument, est porté au milieu de feuilles végétatives par un pédicelle d'environ 2 cm, sans être intégré à un cône cohérent. Ces ovules exsudent à leur sommet des gouttelettes qui captent les grains de pollen ; ceux-ci, entraînés dans la chambre pollinique nucellaire, germent en un tube qui produit, au début de septembre, des spermatozoïdes ciliés, nageant dans un liquide alors sécrété par le nucelle.
Entre la pollinisation et la fécondation, l'ovule achève sa maturation (fig. 2) ; le tégument se différencie en trois couches (sarcotesta charnue, sclérotesta lignifiée, endotesta parcheminée) ; des réserves s'accumulent dans le gamétophyte femelle ; au sommet micropylaire de ce dernier s'édifient deux ou cinq archégones assez gros pour être visibles à l'œil nu ; entre eux se dresse une légère proéminence, la colonne. Un ou plusieurs archégones peuvent être fécondés : les noyaux diploïdes qui en résultent prolifèrent à l'état libre, jusqu'à la septième génération ; puis les cloisons apparaissent simultanément au stade 256 noyaux. La semence mûre ne contient qu'un seul embryon droit, à deux, rarement trois, cotylédons, inclus dans un endosperme volumineux et chlorophyllien. La germination a lieu au printemps suivant. On a vérifié que la fécondation peut se réaliser dans des ovules séparés de la plante mère.
Ovules de Ginkyo biloba
Ovules de Ginkyo biloba (entier, coupés transversalement et longitudinalement) peu de temps avant la fécondation (× 1) ; le tégument épais est alors bien différencié (sa portion externe, charnue, dégage à maturité une odeur désagréable) ; « l'amende » centrale, représentant le prothalle femelle, est déjà opacifiée par des réserves.
3. Ancienneté et caractères évolutifs
On a retrouvé dans les couches géologiques du Dévonien moyen une plante à feuilles « ginkyoïdes », dont le nom, Enigmophyton, laisse entendre que l'on possède peu de renseignements à son sujet. D'indubitables Ginkgoales sont apparues au Permien ; elles ont eu leur apogée au Jurassique, époque à laquelle remonte le Ginkgo biloba. On dénombre de vingt à soixante genres fossiles et une centaine d'espèces ; leur limbe, linéaire ou lobé, était dépourvu de pétiole (feuilles sessiles), ou bien, si ce dernier existait, il était parcouru par une seule nervure au lieu de deux comme chez le Ginkgo biloba.
Pour certains, ces plantes constituent en réalité un ordre, celui des Ginkgoales, et s'intègrent dans les Cordaitophytes, plantes paléozoïques entièrement disparues au Permien supérieur et dont le Ginkgo biloba ne serait qu'un vestige. Pour d'autres, elles constituent un embranchement, celui des Ginkgophytes. Le caractère « cilié » des gamètes mâles est commun à beaucoup d'Algues vertes, aux Mousses et aux Ptéridophytes ; mais il disparaît évolutivement au niveau des Spermaphytes. On le considère comme un témoignage de l'habitat aquatique originel, commun à tout le monde vivant ; on peut remarquer, à cette occasion, que les éléments sexuels sont ceux qui conservent le plus longtemps des structures ancestrales.
Les appareils femelles ont également des caractères très archaïques ; le gamétophyte femelle, ou prothalle, est chlorophyllien, comme chez les Mousses et les Ptéridophytes (où il est autotrophe) ; il est entouré d'une épaisse membrane mégasporale, comme chez les Ptéridophytes (où il est dispersé) ; il se charge de réserves nutritives, et le tégument ovulaire durcit avant la fécondation, à la différence de ce qui se produit chez les graines véritables des Spermaphytes. Ces dispositions font que la fécondation et le développement ultérieur peuvent se réaliser dans des ovules séparés de la plante mère, comme c'était vraisemblablement le cas chez les Cordaites, les Ptéridospermées et les Cycadophytes.
C'est pourquoi on a créé la division des Préphanérogames, ou mieux des Préspermaphytes, pour ranger à côté des Ginkgo l'ensemble de ces plantes.
2006-09-11 14:52:21
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answer #1
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answered by Momo 7
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ben comme quoi c'est pas une bombe nucleaire qui va supprimer la vie sur cette planete....je crois que fourmis et scorpions resistent bien....un monde peuple de ginkgo de fourmis et se scoprions ... joyeuse perspective !
2006-09-11 22:13:30
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answer #2
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answered by brunyth 4
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Je voudrais dire à Pipo que Satoru est un prénom humain et non un nom d'arbre...
Il y'a juste une remarque, que je voudrais ajouter : aucune plante n'a survécue à la Bombe, même l'arbre Ginkgo Biloba, a était éliminé par la bombe A... Il a seulement repoussé lors du printemps d’après dans le même endroit... C’est stupéfiant, non ???
On peut dire qu'il a résister à la catastrophe humaine…Il a une faculté d’adaptation, encore plus forte que les mammifères (qui ont survécue lors de l’extinction des dinosaures). Parce que cet arbre ancestral est dioïque, c'est-à -dire qu'il se présente sous forme mâle ou femelle… Ce qui lui a facilité la reproduction…
Depuis, on le retrouve de nouveau un peu partout sur la planète, notamment dans de très difficiles environnements urbains….
To be continued…
2006-09-11 22:30:00
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answer #3
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answered by M@Y@ 2
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Jiangxi : un ensemble de ginkgos millénaires vient d'être découvert
Dans le district de Wannian de la province du Jiangxi, récemment, des experts chinois en sylviculture ont découvert un ensemble de ginkgos très anciens, dont 21 sont millénaires. D'après les experts, il est extrêmement rare de découvrir un nombre si important de ginkgos de grand âge dans un seul endroit.
Cet ensemble de ginkgos, situé dans le village de Xiyuan, au bourg de Wufeng, en comprend trente. Selon les recherches des experts, parmi ces ginkgos, le plus jeune a 500 ans.
2006-09-13 23:04:08
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answer #4
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answered by Ludo 2
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gingko biloba-- arbres aux quarantes ecus, c'est un fossile vivant...
pour l'aparté c'est un conifére car si on regarde les feulles se sont juste des aiguille collé entres elle....
2006-09-13 18:24:14
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answer #5
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answered by veena_indian_spirit 3
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En fait aucun, le puissance de la bombe Hiroshima détruit tout. La déflagration de l'explosion, le souffle induit ont tout rasé, immeuble maison, et TOUS les végétaux, même les ginkgo.
Par contre certaines espèce végétales dont le ginkgo et animales dont le scorpion peuvent résister aux radiations.
La bonne réponse est donc le ginkgo peut résister aux radiations engendrées par la bombe d'Hiroshima.
2006-09-13 04:18:19
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answer #6
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answered by pierre 3
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c'est le Ginkobiloba (l'orthographie n'est peut-être pas exacte, mais c'est l'arbre le plus résistant et vivant le plus vieux)
2006-09-12 06:08:54
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answer #7
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answered by pic à tchou 4
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L'arbre de la connaissance
2006-09-12 03:44:19
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answer #8
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answered by WWW 3
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Ginkgo Biloba . (Arbre aux 40 écus : on le nomme aussi ainsi , car c'est le prix que le 1er arbre a été payé) , c'est la seule espèce d'arbre proche des conifères . les fleurs mâles et les fleurs femelles apparaissent sur des arbres différents .
Les moines boudhistes entouraient leurs temples de Ginkgos qui les protégeaient du feu .
2006-09-12 02:30:22
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answer #9
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answered by Amour 3
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C'est ennuyeux les gens qui font un search et te balancent le résultat via un couper coller histoire d'afficher 10 pages d'infos inutiles. Les links hypertexte ont a été inventés pour éviter ça...
Comme tout le monde le sait, la réponse c'est le Ginkgo-biloba.
Ce que moins de monde sait, c'est que si tu veut en voir un, tu n'a qu'a aller au Jardin du Luxembourg.
Si tu n'es pas sur Paris le site internet suivant a recensé des Ginkgos partout dans le monde : http://www.xs4all.nl/~kwanten/more2.htm
2006-09-11 22:46:30
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answer #10
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answered by cynical_slacker 3
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Je dois l'avouer:
mon sexe.
Bon, vous n'aller pas me croire, mais je vous jure que c'est un arbre. Pas testé à hiroshima, mais résistant à de très hautes températures. Très hautes. Sans broncher.
2006-09-11 22:38:29
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answer #11
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answered by Denis 3
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