Pandore fut créée sur l'ordre de Zeus, qui voulait se venger des hommes pour le vol du feu par Prométhée. Elle fut ainsi façonnée dans de l'argile par Héphaïstos ; Athéna lui donna ensuite la vie et l'habilla ; Aphrodite lui donna la beauté ; enfin Hermès lui apprit le mensonge.
Zeus offrit la main de Pandore à Épiméthée, le frère de Prométhée. Elle accoucha d'une fille, Pyrrha, qui épousa Deucalion. Zeus lui remit une boîte, contenant tous les maux de l'humanité, notamment la Vieillesse, le Travail, la Maladie, la Folie, le Vice, la Tromperie et la Passion, ainsi que l'Espérance, en lui conseillant bien de ne jamais l'ouvrir. Malgré la promesse faite à Prométhée de refuser les présents venant de Zeus, Pandore accepta.
Cédant à la curiosité, elle ouvrit la boîte : elle libéra ainsi les fléaux, maladies et malheurs qu'elle contenait. Elle referma la boîte trop tard pour les retenir, et seule l'Espérance, plus lente à réagir, y resta enfermée.
On peut s'interroger sur le sens de cette légende. Pourquoi une jarre contenant tous les maux de l'humanité aurait aussi contenu l'Espérance ? C'est l'Iliade qui, aux vers 527 et suivants, utilise ce terme : dans la maison de Zeus, il y avait deux jarres, l'une enfermant les biens, l'autre les maux. La Théogonie d'Hésiode ne l'évoque pas, elle se contente d'énoncer que sans femme, la vie de l'homme n'est pas vivable, et avec une femme, guère plus. Hésiode décrit ainsi Pandore comme un « si beau mal » (καλον κακον / kalon kakon).
La raison de la présence de l'Espérance avec les maux est à chercher dans une meilleure traduction du texte grec. Le terme exact est ελπίς / elpís, qui se définit comme l'attente de quelque chose ; on l'a traduit par espoir, sûrement à tort. Une meilleure traduction aurait été l'anticipation, voire la crainte irraisonnée ; ainsi les Elpides sont les divinités des craintes. Grâce à la fermeture opportune de la jarre par Pandore, les hommes ne souffriront que des maux, pas de l'attente de ces maux, qui est le pire probablement de tous. Ils ne vivront pas dans la crainte perpétuelle des maux à venir, donc leur vie sera vivable. Prométhée se félicite ainsi d'avoir délivré les hommes de l'obsession de la mort.
Un autre symbole est à rechercher dans ce passage. La jarre (en grec pithos) n'est pas qu'une simple amphore : c'est un très gros vase, qui sert à stocker le grain. Ce vase ne peut être rempli de grain que par l'effort, le travail au champs, et son contenu est alors une symbolique de la condition humaine. Par la suite, ce sera la femme qui l'ouvrira et s'y servira, pour nourrir la famille.
Un rapprochement de ce mythe peut de plus être fait avec la chute d'Adam et Ève, dans la Genèse (ancien testament). Dans ces deux mythes, c'est la femme, pourtant avertie (par Dieu dans la Bible, ou, ici, par Prométhée et Zeus), qui commet une irrémédiable erreur (en croquant le fruit défendu dans la Bible, ou, ici, en ouvrant la boite de Pandore), plongeant ainsi l'humanité dans une vie faite de maux et de douleurs. Toutefois, la version biblique semble peut-être plus indulgente pour la femme, qui y est poussée à la faute par le serpent tentateur, et qui ne porte pas la faute seule, puisque le fruit est partagée avec Adam.
2006-09-08 02:16:59
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answer #1
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answered by Yyyyyy 5
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Mythologie Grecque
La première femme
Piège et séduction, Pandore entraîne les hommes à leur perte.
Les hommes vivaient sans femme. Ils poussaient de la terre comme les céréales. Ils ne connaissaient ni la fatigue, ni la vieillesse, ni la souffrance. Ils disparaissaient jeunes dans un calme parfait, comme pendant le sommeil. De belles plantes sans histoire.
Zeus, du haut de son Olympe, leur prépare un cadeau. Il fait façonner, par Héphaïstos, à partir de la terre et de l'eau, une figurine qui aura la belle forme des déesses immortelles. Tous les grands dieux y mettent la main: Athéna lui apprend l'habileté manuelle et Aphrodite, la grâce et le désir. Hermès, sans doute par raillerie, y met le mensonge et la fourberie.
C'est Pandore, divine en apparence, humaine en réalité.
Zeus en fait cadeau à Épiméthée, le frère de Prométhée. Pandore est très belle, toute parée de colliers, de perles, de fleurs, et vêtue des plus somptueux habits. Il la reçoit comme un don du ciel.
Pourtant, cette femme est un leurre, un piège. L'homme n'est désormais plus seul, il doit composer avec elle, avec ses besoins, ses désirs, ses caprices, ses appétits sexuels; il doit la charmer, la satisfaire, la faire vivre et l'honorer pour avoir des enfants. Il est séduit, fasciné et il se découvre possessif, jaloux, parfois même cruel. Fi de la solidarité, de l'entente harmonieuse, de la paix !
La boîte de Pandore
Pandore apporte dans ses bagages une jarre mystérieuse (la « boîte de Pandore »), qu'il est interdit d'ouvrir. Mais, une fois installée comme épouse, dévorée de curiosité, elle en soulève le couvercle. Alors, tous les maux en sortent et se dispersent à travers le monde, se mélangeant aux biens sans qu'on puisse les distinguer les uns des autres.
Souffrances et maladies, vieillesse et mort, mensonges, vols et crimes se répandent dans la nature, dans les villes, dans les maisons, en chacun des hommes.
Pandore, effrayée de cette irruption de maléfices, remet vite le couvercle. La jarre est presque vide : ce qui est cruel, violent, rapide est sorti. Reste seulement, tout au fond, une petite chose qui ne prend pas beaucoup de place, qui ne bondit pas comme les autres, qui est calme et assurée : c'est l'espérance. Mais elle reste enfermée, comme si l'on avait peur d'elle, comme si elle n'avait pas le droit de se propager.
Pandore est un mal, un mal aimé dont on ne peut pas se passer mais aussi qu'on ne peut pas supporter. Elle résume en elle-même toutes les contradictions de la condition humaine.
Origine des malheurs de l’humanité (comme Eve)
Pandore symbolise l'origine des maux de l'humanité : ils viennent par la femme, selon ce mythe, et celle-ci a été façonnée sur l'ordre de Zeus, comme un châtiment pour la désobéissance de Prométhée, qui avait volé le feu du ciel pour le donner aux hommes. Selon la légende de Pandore, l'homme a reçu les bienfaits du feu, malgré ,les dieux, et les méfaits de la femme, malgré lui. La femme est le prix du feu.
Pandore symbolise le danger représenté par la beauté.
2006-09-08 02:22:26
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answer #2
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answered by oupsyenamarre 2
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Tous au fond de la boite etait enfermee de l'espoir, La gardienne etait plus connu comme Pandora, Car tous au fond elle je pense, Il y avait de l'espoir.
2006-09-08 05:58:28
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answer #3
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answered by ♥♥Lovena♥♥ 2
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Curieux !!!
2006-09-08 03:42:47
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answer #4
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answered by Anonymous
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Il est resté le plus grand malheur : le savoir d'un malheur à venir.
Les textes ont été mal traduits et l'ignorance est devenu l'espoir.
2006-09-08 02:19:32
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answer #5
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answered by Pandora 7
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Moi, d'ailleurs j'ai encore du mal à en sortir...
2006-09-08 02:16:02
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answer #6
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answered by crapo dosalé 5
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Mes chaussettes, et heureusement...
Le jour où quelqu'un l'ouvre...
2006-09-08 02:14:55
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answer #7
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answered by Anonymous
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tous les malheurs, les souffrances et les maladies dont les mortels étaient jusqu’alors préservés et ne refermait qu’un seul bien : l’espoir.
2006-09-08 02:13:34
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answer #8
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answered by Gysmo 3
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L'espoir bien sûr ! ;)
2006-09-08 02:12:27
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answer #9
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answered by mashgau 4
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quelque chose dont le nom ne peut pas etre prononcé !
2006-09-08 02:12:12
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answer #10
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answered by Anonymous
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