comment survivre a la mort de son enfant ?

Answer 1

se dire que ce petit ange repose en paix là où il est, être rassuré par rapport à ça et que le plus difficile c'est pour sa famille.
que le temps n'effacera rien mais atténuera beaucoup. que les anniversaires et les noels seront déchirants et plus jamais comme avant, mais toute cette douleur sera comme recouverte d'un voile au fur et à mesure que la vie avancera sans lui et que c'est pas parce qu'il n'est plus là que ses propres n'ont plus le droit de vivre, que l'amour de cet enfant devra être reporté sur une autre personne.
se dire qu'il faudra être plus fort que la tristesse meme si on a l'impression qu'une partie de son coeur s'en est allé à jamais.
rencontrer des gens dans le meme cas, des médecins psychologues,
enfin surbooker son agenda pour ne penser à rien,

Answer 2

perso j'ai perdu ma soeur et mon frère, et un truc a nepas faire c'est faire vivre les autres enfants dans se souvenir car je peux te dire que c'est dur !
Toute ta vie tu te dis j'aurai pu faire ça avec ma soeur ou mon frere et en fait tu le fait toute seule car tu n'a juste que l'ombre de leur présence !
il ne faut pas reporter ce" poids sur l'enfant ou les enfants qui reste(nt).

Answer 3

ohlala, c une question genre: je pose une question pour qu'on parle, ou c du vécu?
car personnellement, j'ai vécu la mort d'un enfant de 10ans dans ma famille et c vraiment le mot que tu utilises sur ta question "survivre". C'est des choses qui ne peuvent être partagé qu'entre parents "victime" car personne d'autre ne peut éprouver à cette même échelle cette détresse.

Answer 4

allah yarahmou. et bon courage.

Answer 5

c'est le terrible loi de la vie...
il faut savoir faire son deuil... facile à dire je sais
mais pourtant c'est tellement nécéssaire.
C'est une des choses les pires dans une existance humaine : perdre son enfant.
Pourtant, la vie continue.. il faut s'y accrocher.
et surtout, aimer ceux qui restent...
parce que la mort... on ira tous un jour ou l'autre.

Answer 6

il sera un ange dans le paradis

Answer 7

Vivre avec son souvenir, on ne peut pas oublié, c'est très dur, mais le temps efface un peu.

Answer 8

Bonjour Momo
Je suis de tout coeur avec vous! on n'oublie jamais..on s'habitue c'est tout..c'est Brel qui disait ça..j'ai perdu une nièce en 1985 la fille de ma soeur ainée,je ne l'ai jamais oublié-elle avait 2O ans,un accident,ma soeur et son mari ont tout traversé;;douleur,folie par moment..horrible!puis le temps cicatrise la plaie qui n'est plus ouverte mais on la sent toujours...
depuis quelques années nous célébrons(discrètement) son anniversaire de naissance, celui du décès nous restons chacun pour soi, je pleure toujours un peu ce jour là même 21 ans après...heureusement d'autres naissances vont venir..la vie est la plus forte et tout au fond de nous mêmes on se dit quel bonheur de l'avoir connue!COURAGE!!je vous trouve très digne de poser ce genre de question..aimez ceux qui restent et profitez de la vie!

Answer 9

C'est très dur. Il faut du courage et surtout ne pas se replier sur soi même.
Je parle en connaissance de cause...
Il faut en parler, ne pas renier l'enfant qui a été là avec des non dits... Tout en allant de l'avant.
C'est très dur, mais il faut avancer.
Courage.

Answer 10

perdre un enfant n'a pas de nom...on n'est pas veuf, ni orphelin....c'est une des pire douleurs de la vie...Tant que vous pensez à lui il "vit"...et le faire vivre c'est regarder autour de soi, ne pas reporter sa douleur sur les autres et se poser la question sans cesse "qu'aurait-il aimé que je fasse , que je dise,quel comportement aurait-il aimé que j'aie ?En y réfléchissant vous verrez qu'il n'aurait pas aimé vous voir pleurer, vous replier sur votre douleur,mais au contraire vous ouvrir aux autres , aider ceux qui en ont besoin(si tu es malheureux aide plus malheureux que toi...)et en retour vous trouverez l'apaisement et non l'oubli, la sérénité et non la révolte qui doit être la vôtre pour poser cette question....

Answer 11

Bonjour Momo,
Question importante car de nombreux parents malheureusement doivent faire face à un tel évènement...
J'accompagne un couple d'ami dont le fils aîné s'est pendu au mois de mars à trois jours de ses 23 ans.. Ce n'est pas le premier qui me touche d'aussi prêt.
Cet évènement tragique (le premier que j'ai connu) m'a obligé à me poser la question : et si cela m'arrivait à moi ??? après un travail en profondeur j'ensuis arrivée à cette conclusion que je tente de faire partger à mes amis dans la peine.
Un enfant qui se suicide a pris sa décision il faut la respecter même et surtout si l'on n'en comprend pas les motifs. Il a vécu, il a marqué son empreinte dans nos vies et il continue et continuera d'exister tant qu'il sera dans nos coeur et que nous parlerons de lui.

Pour les autres cas, la maladie en particulier c'est extrêmement difficile car c'est au cas par cas... tout est relatif à l'âge, à la cause du décès (accident ??ou maladie??) parce que l'on ne met pas un enfant au monde pour le voir souffrir, il faut apaiser les parents dans le soulagement ^pour leur enfant....
En cas d'accident et quelque soit l'âge..un enfant à moins d'être maltraité...a une enfance heureuse... alors je sais que le fait de rappeler ces instants de bonheur apaise les parents et puis je soulève cette question...est-ce qu'ils auraient mieux supporté la pêrte de leur enfant à l'âge adulte s'il avait été malade durant des années, à souffrir peut-être ,??ou bien adulte et malheureux???

Bien souvent c'est en effet un soulagement qui s'opère car les parents parlent alors des moments heureux...de la joie de vivre de cet enfant et c'est cela dont il faut se souvenir.....

Survivre à la perte d'un enfant se fait d'autant mieux s'il y a une fraterie... et puis tout dépend de la croyance ou non..vous voyez...le plus important c'est d'être là, présent auprès de ces parents et surtout s'ils sont des connaissances ou des amis..pas besoin d'y être tous les jours mais au bon moment dir e qu'on est et que l'on sera toujours là..