Peut on definir l'homosexualité comme une maladie?

Question

il n'est pas question ici de la perversion sexuelle ou de la bisexualité.

Answer 1

Selon Freud, l’homosexualité était un trouble — la perversion du modèle de maturation psychique qu’est le complexe d'Œdipe ; il avait toutefois dit qu’il n’y a pas à en avoir honte et qu’un homosexuel heureux n’a pas besoin de guérison. En 1973, l’American Psychological Association retire l’homosexualité en tant que telle de sa liste de maladies DSM-IV. Ce n’est pas sans polémique, les uns dénonçant des motivations politiques et non scientifiques, les autres rétorquant qu'elle était dans la liste pour des raisons non scientifiques, voire biaisées, dès le début.

La situation est aujourd’hui moins polémique qu’à l’époque. Aucune organisation psychiatrique ou psychologique majeure d’Occident ne considère l’homosexualité comme étant une maladie ni un sujet d’intervention en tant que tel. Au contraire, beaucoup d’entre elles dénoncent fermement tout essai de changement d’orientation sexuelle comme étant dangereux, non nécessaire et inefficace. Le consensus dans la communauté psychiatrique et psychologique est que l’homosexualité est soit innée alors qu'il n'y a aucune preuve de la présence de ce gène, soit apparaît très tôt dans la vie (sans pour autant être sûr de l’origine précise de l’orientation sexuelle), et est immuable (bien que la compréhension de son orientation sexuelle puisse évoluer au cours de sa vie).


À la fin des années 1970, des médecins de New York et de San Francisco s'aperçoivent que nombreux sont leurs clients homosexuels souffrant d'asthénie, de perte de poids et parfois même de forme rare et atypique de cancer (comme le Sarcome de Kaposi qui s'attaque aux leucocytes). L'existence d'un problème sanitaire est avérée en juillet 1981 lorsque le Centers for Disease Control and Prevention (CDC) d'Atlanta relève une fréquence anormalement élevée de sarcomes de Kaposi, en particulier chez des patients homosexuels. L'apparition d'un nouveau virus est évoquée dès 1982.

L’origine virale ne sera pas d'emblée évoquée et l’hypothèse d’une intoxication par des produits comme les poppers (stimulant sexuel contenant du nitrite d’amyle) a pu être émise au début, car les six premières personnes malades en avaient toutes été de gros consommateurs. De même, l’identification du virus responsable a été difficile, beaucoup de scientifiques parlant d’HTLV(Human T–cell lymphotrophic virus) comme cause de l’épidémie. S’emparant de la découverte, la presse a commencé par désigner le virus par la périphrase de « cancer gay », avant de revenir sur ce préjugé.

La prise de conscience générale doit aux populations homosexuelles son déploiement rapide ; en effet, de nombreux mouvements, tels que celui d’Act Up ou David et Jonathan (en décembre 1990 pour cette dernière ), et des vedettes internationales ont forcé la visibilité, incitant les dirigeants politiques à engager de véritables recherches scientifiques .


d'aprés mes arguments on dirait que c'est une pervertion qui enclenche de graves maladies !!!

Answer 2

Une maladie est considérée comme : "un état anormal du corps ou de l'esprit qui provoque de l'inconfort, un dysfonctionnement, ou une détresse chez la personne touchée ou chez ceux qui sont en contact avec celle-ci".

Dans notre société, l'homosexualité provoque souvent la gêne voir le rejet et le dégoût des personnes à l'esprit fermé et étroit. Je pense qu'au niveau sémantique on peut rapprocher l'homosexualité d'une maladie, mais au niveau humain, je trouve que c'est une abérration totalement ridicule.

Il est vrai que l'homosexualité est encore trop considérée comme anormale dans notre société, pourtant c'est un fait très courant chez les animaux. le problème ne viendrait il donc pas de notre société avant tout ?

(Et pour répondre à une personne un peu plus haut : la différence majeure entre les homosexuels et les pédophiles est le consentement mutuel. Selon toi, les adultes qui couchent avec des enfants leur demandent leur avis?? )

Answer 3

Non mais les américains la voit comme telle. Je me souviens d'un reportage de Zone Interdite sur le sujet: Il existe des centres de guérison pour les homosexuels. Les femmes y envoient leur mari quand elle apprennent leurs préférences sexuel. Ça fait plutôt peur.

Answer 4

non
pas physiquement parlant
mais du côté du psychisme, ça se discute
et je ne suis absolument pas homophobe pour ceux qui verraient dans mes propos une insulte à l'égard des homosexuels, ce qui n'est pas le cas!

Answer 5

Depuis le DSM III Révisé (c'est une des références des psy pour définir les maladies mentales), l'homosexualité n'est plus un trouble, ni une maladie ni quoi que ce soit!
Maintenant, nous en somme à la version IV du DSM. Il y a pas mal de temps qui s'est écoulé depuis la version 3, la version 3 révisée et l'actuelle qui commence déjà à daté. Ce sont donc les vieux esprits incapable d'évoluer qui reste sur l'idée que l'homo ou la bisexualité sont des perversions!!!

Answer 6

Mio je préfère le thé au café : je suis malade ?

Answer 7

Non,

Answer 8

Non, l'homosexualité n'est pas une maladie, c'est une question de préférence sexuelle.

Answer 9

Non, mais la connerie oui.

Answer 10

Il faut arrêter de dire que c'est juste des préférences sexuelles c'est plus que ça: notre corps à des orifices avec des fonctions bien précises et L'homme est fait pour s'accoupler avec la femme. Moi, ça me choque tjrs d'imaginer un H couchant avec un autre.

Mais passer cette image Physiquement et moralement l'homosexuel n'est pas différent de l'hétéro évidemment ...
c'est juste qu'il y a du avoir un mauvais dosage entre les hormones mâle et femelle...ça arrive.

Maintenant comme on sait que l'homosexualité existe, il faut la tolerer.Ce n'est pas une maladie, je suis d'accord, c'est un produit de la nature donc c'est naturel...pour moi c'est juste un mauvais dosage.

Answer 11

Bien sur que non!