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,je sais que ce texte viens d'une traduction d'un discours du general Mc arthur au moment ou il prenais sa pension ,

2006-08-28 03:07:56 · 4 réponses · demandé par Buffalo Bill 3 dans Arts et sciences humaines Philosophie

4 réponses

RESTER JEUNE de Douglas Mac Arthur
...
La jeunesse n'est pas une période de la vie,
elle est un état d'esprit, un effet de la volonté,
une qualité de l'imagination,
une intensité émotive,
une victoire du courage sur la timidité,
du goût de l'aventure sur l'amour du confort.
On ne devient pas vieux pour avoir vécu un certain nombre d'années : on devient vieux parce qu'on a déserté son idéal.
Les années rident la peau; renoncer à son idéal ride l'âme.
Les préoccupations, les doutes, les craintes et les désespoirs sont les ennemis qui, lentement, nous font pencher vers la terre et devenir poussière avant la mort.
Jeune est celui qui s'étonne et s'émerveille.
Il demande, comme l'enfant insatiable : Et après ?
Il défie les événements et trouve de la joie au jeu de la vie.
Vous êtes aussi jeune que votre foi.
Aussi vieux que votre doute.
Aussi jeune que votre confiance en vous-même.
Aussi jeune que votre espoir.
Aussi vieux que votre abattement.
Vous resterez jeune tant que vous resterez réceptif.
Réceptif à ce qui est beau, bon et grand.
Réceptif aux messages de la nature, de l'homme et de l'infini.
Si un jour, votre coeur est mordu par le pessimisme et rongé par le cynisme, puisse Dieu avoir pitié de votre âme de vieillard.

Traduction d'un extrait du discours d'adieu du Général Mac Arthur,
Intitulé "Duty Honor Country" aux étudiants de l'école Militaire de West Point. 1962.


en espérant que ca puisse t'aider. c'est vrai qu'il est chouette...

2006-08-28 03:24:55 · answer #1 · answered by shanai57 3 · 1 0

Ce texte est une traduction en Français par le Gal Mac Arthur d'un poeme de SAMUEL ULLMAN, “Youth” :

Youth is not a time of life; it is a state of mind; it is not a matter of rosy cheeks, red lips and supple knees; it is a matter of the will, a quality of the imagination, a vigor of the emotions; it is the freshness of the deep springs of life.

Youth means a temperamental predominance of courage over timidity of the appetite, for adventure over the love of ease. This often exists in a man of sixty more than a body of twenty. Nobody grows old merely by a number of years. We grow old by deserting our ideals.

Years may wrinkle the skin, but to give up enthusiasm wrinkles the soul. Worry, fear, self-distrust bows the heart and turns the spirit back to dust.

Whether sixty or sixteen, there is in every human being's heart the lure of wonder, the unfailing child-like appetite of what's next, and the joy of the game of living. In the center of your heart and my heart there is a wireless station; so long as it receives messages of beauty, hope, cheer, courage and power from men and from the Infinite, so long are you young.

When the aerials are down, and your spirit is covered with snows of cynicism and the ice of pessimism, then you are grown old, even at twenty, but as long as your aerials are up, to catch the waves of optimism, there is hope you may die young at eighty.

Il ne faisait pas parti du discours "Devoir, Honneur, Pays" d'adieux à West Point du 12 mai 1962 :

Devoir, honneur, pays

Général d'armée Douglas MacArthur
Discours d'adieu à l'Académie militaire de West Point, le 16 mai 1962

Aucun être humain ne pourrait manquer d'être profondément ému par un hommage comme celui-ci, venant d'une profession que j'ai servie si longtemps et de gens que j'ai tant aimés. Il me remplit d'une émotion que je ne peux exprimer. Cette récompense n'est toutefois pas principalement destinée à une personnalité, mais symbolise un grand code moral – le code de conduite et de chevalerie de ceux qui gardent cette terre aimée, de culture et d'origine ancienne.

"Devoir", "honneur", "pays" – ces trois mots sanctifiés dictent respectueusement ce que vous voulez être, ce que vous pouvez être et ce que vous serez. Ils sont votre point de ralliement pour construire le courage quand le courage semble manquer, pour retrouver la foi quand il y a peu de raisons de croire, pour créer l'espoir lorsque l'espoir devient désespéré.

Malheureusement, je ne possède ni l'éloquence de la diction, ni la poésie de l'imagination, ni l'éclat de la métaphore pour vous dire tout ce qu'ils signifient.

Les incroyants diront que ce ne sont pas des mots, mais un slogan, une phrase flamboyante. Chaque pédant, chaque démagogue, chaque cynique, chaque hypocrite, chaque fauteur de troubles et, je suis désolé de le dire, certains autres d'un caractère entièrement différent, essaieront de les dévaloriser jusqu'à la moquerie et au ridicule.

Mais ce sont certaines des choses qu'ils construisent. Ils construisent votre caractère fondamental. Ils vous façonnent pour vos futurs rôles en tant que gardiens de la défense nationale. Ils vous rendent suffisamment forts pour savoir lorsque vous êtes faibles, et suffisamment courageux pour vous faire face lorsque vous avez peur.

Ils vous enseignent à être fiers et inflexibles dans l'échec, mais humbles et discrets dans le succès, à ne pas substituer les mots à l'action ni rechercher la voie du confort, mais à affronter la tension et l'attrait de la difficulté et du défi ; à apprendre à résister à la tempête, mais en ayant de la compassion pour ceux qui sombrent ; à vous maîtriser vous-mêmes avant de chercher à maîtriser les autres, à avoir un cœur qui est pur, un but qui est élevé ; à apprendre à rire, mais sans jamais oublier comment pleurer ; à vous diriger vers l'avenir, sans jamais négliger le passé ; à être sérieux, sans jamais vous prendre trop au sérieux – à être modeste afin de vous rappeler la simplicité de la vraie grandeur, l'ouverture d'esprit de la vraie sagesse, l'humilité de la vraie force.

Ils vous donnent une volonté trempée, une qualité d'imagination, une vigueur d'émotion, une fraîcheur des printemps profonds de la vie, un tempérament où prédominent le courage sur la timidité, l'appétit de l'aventure sur l'amour du bien-être.

Ils créent dans votre cœur le sens de l'étonnement, l'espoir constant en l'avenir, et la joie et l'inspiration en la vie. Ils vous enseignent de cette manière à être un officier et un gentleman.

Et quel genre de soldats sont ceux que devez conduire ? Sont-ils fiables ? Sont-ils courageux ? Sont-ils capables de gagner ?

Leur histoire est connue de chacun d'entre vous. C'est l'histoire de l'homme américain en armes. Mon jugement sur lui a été formé sur les champs de bataille, voici de nombreuses années, et n'a jamais changé. Je le considérais alors, et je le considère maintenant, comme l'une des figures les plus nobles du monde ; pas seulement comme l'un des meilleurs personnages militaires, mais aussi comme l'un des plus purs.

Son nom et son honneur sont le droit imprescriptible de chaque citoyen américain. Dans sa jeunesse et sa force, son amour et sa loyauté, il a donné tout ce que la mortalité peut donner. Il n'a besoin d'aucun panégyrique de moi, ni d'aucun autre homme. Il a écrit sa propre histoire et l'a écrit en rouge sur la poitrine de son ennemi.

En vingt campagnes, sur une centaine de champs de bataille, autour d'un millier de feux de camp, j'ai été témoin de ce courage solide, de ce sacrifice de soi patriotique, et de cette détermination invincible qui ont taillé sa statue dans le cœur de son peuple.

D'un bout du monde à l'autre, il a bu jusqu'à la lie le calice du courage. Quand j'ai écouté ces chansons, en souvenir je pouvais voir ces colonnes échelonnées de la Première guerre mondiale ployer sous des paquetages détrempés, marcher avec lassitude du crépuscule pluvieux à l'aube bruineuse, avancer les chevilles profondément enfoncées dans la fange de routes piquetées de cratères ; se former pour l'attaque d'un air sinistre, les lèvres bleues, couverts de boue, glacés par le vent et la pluie, approcher leur objectif et, pour beaucoup, la place du jugement de Dieu.

Je ne connais pas la dignité de leur naissance, mais je connais la gloire de leur mort. Ils moururent sans doute ni plainte, la foi dans leurs cœurs et sur leurs lèvres l'espoir que nous irions à la victoire.

Toujours pour eux : devoir, honneur, pays. Toujours leur sang, et leur sueur, et leurs larmes, lorsqu'ils virent le chemin et la lumière. Et 20 ans plus tard, sur l'autre face du globe, contre la crasse des trous de tirailleurs sales, la puanteur de tranchées fantomatiques, la bave des abris dégoulinants, ces soleils bouillants de l'implacable chaleur, ces pluies torrentielles des orages dévastateurs, la solitude et la désolation totale des pistes dans la jungle, l'amertume de la longue séparation avec ceux qu'ils aimaient et chérissaient, la pestilence mortelle des maladies tropicales, l'horreur des zones frappées par la guerre.

Leur défense résolue et obstinée, leur attaque prompte et décidée, leur indomptable détermination, leur victoire complète et décisive – toujours la victoire, toujours à travers la brume sanglante de leur dernier coup de feu, la vision d'hommes décharnés et horribles, suivant respectueusement votre mot de passe, devoir, honneur, pays.

Vous faites maintenant face à un nouveau monde, un monde de changement. La poussée dans l'espace de sphères satellites et de missiles marque le début d'une autre époque dans la longue histoire de l'humanité. Dans les cinq ou plus milliards d'années pendant lesquelles les scientifiques nous disent que la Terre a pris forme, dans les trois ou plus milliards d'années de développement de la race humaine, il n'y a jamais eu d'évolution plus brusque ou plus stupéfiante.

Nous avons maintenant affaire, non pas avec les objets de ce seul monde, mais avec les distances sans limites et les mystères incompris de l'univers. Nous tendons le bras vers une frontière nouvelle et sans bornes. Nous parlons en termes étranges d'exploiter l'énergie cosmique, de faire travailler pour nous les vents et les marées... de la cible principale en guerre, non plus limitée aux forces armées de l'ennemi, mais comprenant à la place sa population civile ; d'un conflit ultime entre une race humaine unie et les forces sinistres que quelque autre galaxie planétaire ; de tels rêves et fantaisies pour rendre la vie la plus passionnante de tous les temps.

Et à travers toute la confusion du changement et du développement votre mission reste gravée, déterminée, inviolable. Il s'agit de gagner nos guerres. Tout le reste de votre carrière professionnelle n'est que le corollaire de ce dévouement essentiel. Tous les autres motifs publics, tous les autres projets publics, tous les autres besoins publics, grands ou petits, trouveront d'autres que vous pour leur accomplissement ; car vous êtes ceux qui sont formés pour se battre.

A vous la profession des armes, la volonté de gagner, la certitude qu'en guerre il n'y pas de substitut à la victoire, que si vous perdez la nation sera détruite, que l'obsession même de votre service public doit être devoir, honneur, pays.

D'autres vont débattre des questions controversées, nationales et internationales, qui divisent les esprits des hommes. Mais sereins, calmes, distants, vous serez debout comme les gardiens en guerre de la Nation, comme ses gardiens de plage dans les marées déchaînées des conflits internationaux, comme ses gladiateurs dans l'arène de la bataille. Depuis un siècle et demi vous avez défendu, gardé et protégé ses traditions sanctifiées de liberté, de droit et de justice.

Laissez les voix civiles discuter les mérites ou les défauts de nos processus de gouvernement : si notre force est sapée un financement déficitaire trop longtemps autorisé, par un paternalisme fédéral devenu trop puissant, par des groupes de pression devenus trop arrogants, par des politiciens devenus trop corrompus, par un crime devenu trop répandu, par une moralité devenue trop basse, par des impôts devenus trop élevés, par des extrémistes devenus trop violents ; si nos libertés individuelles sont aussi solides et complètes qu'elles doivent l'être.

Ces grands problèmes nationaux n'exigent pas votre participation professionnelle ou une solution militaire. Votre ligne de conduite se détache comme une balise dans la nuit : devoir, honneur, pays.

Vous êtes le levain qui relie tout le tissu de notre système national de défense. De vos rangs sortent les grands capitaines qui tiennent en leurs mains la destinée de la Nation lorsque sonne le tocsin de la guerre.

La longue ligne grise ne nous a jamais lâchés. Si vous le faisiez, un million de fantômes en olive terne, en brun kaki, en bleu et en gris surgiraient de leurs croix blanches en grondant ces mots magiques : devoir, honneur, pays.

Cela ne signifie pas que vous êtes des bellicistes. Au contraire, le soldat prie pour la paix plus que tous les autres hommes, car il doit souffrir et porter les blessures et cicatrices les plus profondes de la guerre. Mais les mots sinistres de Platon, le plus sage de tous les philosophes, résonnent toujours à nos oreilles : " Seuls les morts ont vu la fin de la guerre. "

Les ombres s'allongent pour moi. Le crépuscule est arrivé. Mes vieux jours ont disparu – les tons et les teintes. Ils sont allés miroiter à travers les rêves des choses qui furent. Leur souvenir est celui d'une beauté merveilleuse, arrosée par les larmes, cajolée et caressée par les sourires d'hier. J'écoute alors, mais d'une oreille assoiffée, la mélodie ensorceleuse de faibles clairons sonnant le réveil, de tambours lointains battant le long roulement.

Dans mes rêves j'entends encore la clameur des canons, le fracas de la fusillade, l'étrange et lugubre murmure du champ de bataille. Mais au soir de mon souvenir je reviens à West Point. Toujours sonnent et résonnent : devoir, honneur, pays.

Aujourd'hui marque mon appel final avec vous. Mais je veux que vous sachiez que lorsque je traverserai le fleuve, mes dernières pensées seront celles du corps, et du corps, et du corps.

Je vous fais mes adieux.

C'est bien aussi, surtout si on est un militaire américain.

2006-08-28 03:58:31 · answer #2 · answered by Vincent 3 · 1 0

Je ne peux t'aider mais je confirme qu'on devient vraiment vieux quand on perd ses illusions :(
Mais bon t'en as rien à faire !
Désolée !

2006-08-28 03:11:38 · answer #3 · answered by Anonymous · 0 0

Pas besoin de suite, c'est assez clair.

2006-08-28 03:15:22 · answer #4 · answered by hammadimo 6 · 0 1

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