Avez-vous lu mein kampf ?

Question

il est ecrit dans le livre (par les éditeur) que n'importe qui souhaitant parler de racisme (et le dénoncer) doit au moins avoir lu ce livre !

Ce livre aide à mieux comprendre ce qui se passait dans la tête du petit moustachu !

bravo, pour vos réponses très constructives.... Hormis Bluesman qui suppose que l'Histoire pas naturellement sur l'echelle de valeur de l'importance.... Loin derrière son fétichisme des pieds de ces dames !!!

Answer 1

Il faut replacer "mein kampf" (mon combat) dans son contexte et dans son époque...

"Curieuse logique, tout de même. On vient d'apprendre qu'en Turquie, Mein Kampf (Mon combat) était 4ème sur la liste des meilleures ventes : 50 000 exemplaires écoulés en quelques mois alors que depuis sa première traduction en 1939, il s'en vend en moyenne 20 000 par an." (http://passouline.blog.lemonde.fr/livres/2005/03/mein_kampf_nous.html)

"Encore une fois, je suis absolument contre la censure de quelque ouvrage que ce soit. Pour qu'il ne devienne pas, à nouveau, le support d'une idéologie de la haine, il faut apporter des contradictions et des réponses aux attentes de ceux qui y trouvent de la vérité.

Encore faut-il s'assurer que l'on a bien compris les questions et que l'interlocuteur n'est pas fou. La force de Mein kampf c'est qu'il s'adresse à des coeurs blessés et non à des raisons. En pareille circonstance il eût fallu apporter la contradiction sur le terrain affectif, ce que les démocraties ont du mal à faire. Leçon à retenir pour... le présent."

"En bibliothèque, (je suis bibliothècaire dans le 93) on me demande souvent "Mein kampf". Les demandeurs ne sont jamais des passionnés d'histoire qui dévorent les livres sur le nazisme, mais des ados d'origine maghrébine qui ne lisent pratiquement rien.
Leur motivation ressemble beaucoup à un désir malsain de voir vilipender les Juifs par le grand spécialiste de cette activité."

Answer 2

Oui je l'ai lu !
d'ailleurs je vais te raconter les points significatifs du livre d'aprés ma conclusion de ce livre :

Né près de la frontière entre Autriche et Allemagne, Hitler y voit un signe du destin qu'il doit réunifier tous les peuples de langue germanique, comme Bismarck avait créé en son temps l'Allemagne « par le fer et par le sang ».
Après sa démobilisation en 1918, il découvre que « presque tous les fonctionnaires étaient juifs, et tout juif fonctionnaire ». Pensant à tous ses camarades soldats morts, il se dit dès ce moment que la défaite est due au seul « arrière » de Berlin, qui s'est peu soucié des sacrifices héroïques des soldats du front et a offert sa capitulation par souci de simple confort.
Sur le plan organisationnel, il ne cache pas son intérêt et sa haine pour l'Église catholique d'une part, et pour la religion juive d'autre part, institutions qui ont largement dépassé les mille ans d'existence.
Hitler marque une admiration particulière pour la façon dont la hiérarchie catholique maintient sa domination sur les fidèles : « en niant systématiquement les données de la science qui la contredisent », et en imposant somme toute, dirait-on aujourd'hui, « sa propre réalité ». Le docteur Joseph Goebbels retiendra cette leçon.
En revanche, il dénonce la vision chrétienne du monde comme pernicieuse et propre à affaiblir les qualités germaniques.
Il développe sa théorie de la chute des civilisations antérieures : la domination se traduit par l'extension territoriale, qui aboutit au métissage, qui à terme se traduit par une « dégénérescence de la race initiale », puis la décadence.
Il y développe aussi sa vision du racisme : d'après lui, les peuples « inférieurs » ne peuvent espérer survivre qu'en se métissant avec les peuples « supérieurs », en ont l'obsession, et parviennent à leurs fins quand ces derniers sont totalement métissés, et ne constituent plus un danger pour eux. C'est selon lui ce qui commence à se produire en Europe, y compris en Allemagne. C'est là une idée qui a pu être trouvée par exemple chez Gobineau.
Il raconte la nuit où « la vérité se fit jour dans [son] esprit » et où il « [comprit] en pleurant jusqu'au matin que le peuple juif travaillait délibérément à la ruine de l'Europe, et de l'Allemagne en particulier » .
Il annonce sa position sur les rapports relatifs du parti et de la propagande : plus la propagande est efficace et moins il y aura besoin d'avoir de membres dans le parti, ceux-ci étant du même coup à la fois plus sûrs et plus faciles aussi à surveiller.
Selon son livre,
les individus handicapés doivent être éliminés (eugénisme actif et non passif) ;
les peuples « inférieurs » doivent être asservis aux peuples « supérieurs » (dont le peuple allemand) ;
tout peuple « supérieur » autre que le peuple allemand, s'il en existe, doit lui aussi être éliminé sans délai, car il constitue un danger. Le métissage serait une autre façon de neutraliser leur danger à terme, mais ce serait au prix d'une perte d'identité de la « race ». Il faut interdire le métissage et il faut que le peuple menacé élimine l'autre (note : la Shoah prend à cette lumière une signification toute différente).
La France est désignée comme un ennemi à abattre pour ses manœuvres anti-allemandes. Dans le même paragraphe, Hitler précise : « Si j'étais Français, j'agirais d'ailleurs exactement de la même façon qu'eux ; mais je suis Allemand ».
Autre citation : « Notre objectif primordial est d’écraser la France. Il faut rassembler d’abord toute notre énergie contre ce peuple qui nous hait. Dans l’anéantissement de la France, l’Allemagne voit le moyen de donner à notre peuple sur un autre théâtre toute l’extension dont il est capable ».
L'ancien candidat à l'École des Beaux-Arts se réveille aussi en lui et affirme que de deux choses l'une :
si les impressionnistes voient vraiment la forêt violette, ils sont malades et il faut les hospitaliser.
s'ils peignent des choses qu'ils savent être fausses, ce sont des escrocs et il faut les enfermer !
La lecture de ce livre confirme le propos énoncé par E. M. Forster : la Première Guerre mondiale constituait un conflit d'intérêt de peuples qui partageaient tout de même - en tout cas en Europe - les mêmes valeurs. La seconde est d'une toute autre nature et constitue un conflit de valeurs, voire de civilisations.

Answer 3

Je l'ai lu quand j'avais 15 ans parceque je me suis trouvée chez quelqu'un qui en avait un exemplaire dans sa bibliothèque. Hormis une littérature verbeuse et imbuvable c'est un gros ramassis de kouneries qui n'ont ni queue ni tête ! Pour le bouquin d'un gars qui voulait créer un Reich pour mille ans ben il aurait mieux fait de prendre des cours et mieux développer ses idées parceque c'est vraiment mer....que à tous les sens du terme !

Answer 4

Ce n'est pas impossible, mais il ne faut pas oublier qu'Hitler en savait moins en génétique, à son époque, que n'importe quel élève de seconde actuel un peu curieux du monde qui l'entoure. Sur le plan culturel, il est cependant appropriate que l. a. coexistence de deux sociétés qui n'ont pas exactement les mêmes systèmes de valeurs se passe beaucoup plus souvent mal que bien. Il arrive même que l. a. plus évoluée des deux disparaisse. C'est sans doute à reason de ce mouvement digne de Sisyphe ou des Danaïdes que les sociétés humaines n'évoluent guère.

Answer 5

OUI , plus de vingt années se sont écoulées depuis .
Mon aïeul maternel le possédait dans sa bibliothèque.

Answer 6

@ wafaa k tu pourrais citer tes sources lol

http://fr.wikipedia.org/wiki/Mein_Kampf

Answer 7

En partie, oui. Je ne comprend d'ailleurs pas comment les gens à l'époque ont pu être d'accord avec ses idées.

Answer 8

il est pas censuré ce bouquin??
jcroyais qu'il l'avait mis dans le coin noir des bibliothèques et c'est tout

Answer 9

je préfère Mein Stroumpf

Answer 10

oui, en partie, car c'est très chiant. Tonton n'est pas un maître en terme de littérature