Etymologiquement le chiffre vient de la racine arabe « zefr » elle même dérivée du « sunya » d'origine indienne qui désigne le vide ou le zéro dont sont issues toutes choses (voire aussi les 10 sefirot juifs).
Quand à Trois :
L'historien
Trois, c'est un reliquat pythagoricien, le premier occidental à avoir chercher à relier l'ésotérique et le réel.
Le Kabbaliste
Trois, c'est la tri-unité de toute chose, le mystère de l'initiation Intellectuelle.
Le contrepétiste
Quoi en trois ? : Crois en toi !
En fait trois, c'est à la fois aucune et chacune de ses tirades, un vrai couteau suisse - Non pas un simple nombre, mais un « passe-partout » symbolique utile tout à la foi dans la découverte de l'objectif de sa quête et dans le choix des moyens à utiliser pour l'atteindre : un fil conducteur dans l'écheveau des symboles entremêlés.
TROIS, le rêve secret de l'alchimiste : apporter le salut à l'humanité souffrante et au cosmos déchu, unir la matière vivante au principe créateur - «A celui qui possèdera le Verbe proféré de la nue et s'unira à l'Esprit rutilant de splendeur divine appartiendra la destinée de Moïse ou d'Elie » - Fludd, Traité de théologie philosophique.
Conclusion :
En symbolique, il faut toujours se méfier des recettes : le symbole est fait pour ouvrir l'esprit et pas pour l'enfermer dans un enfer de "belles" certitudes.
Aussi, à titre d'application pratique sur le sujet, j'ai élaboré une devinette composée d'une série de ... 3 questions auxquelles chacun est censé répondre par oui ou par non :
Le jeu est terminé quand la dernière carte a été jouée ? - Oui / Non
Le jeu est terminé quand le dernier joueur a quitté la table ? - Oui / Non
Le jeu n'est jamais terminé ? - Oui / Non (retour à la question 1 !)
NB : personnellement, il n'y a pas de réponse juste ou fausse, mais une multitude de solutions possibles où chacun peut se déterminer au cours d'un cycle de question.
PS : j'oubliais ce qui est important dans toute "recherche", ce n'est pas la réponse, mais le "mal" que l'on s'est donné pour chercher (ou si tu préfères la longueur du chemin) ;-)
2006-08-24 22:46:40
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answer #1
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answered by idoine 3
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le chiffral de Troies?
2006-08-28 17:41:26
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answer #2
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answered by Anonymous
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c'est un chiffre qui apparaît dans beaucoup de représentations : les pyramides, la trinité chez les catholiques, le chiffre Pi=3,14, chiffre sacré. J'ai lu un livre étant plus jeune sur la symbolique égyptienne, hélas, je ne me rappelle plus le titre, mais il traitait justement de la symbolique des chiffres dans les constructions, également pour les cathédrales...et parlait beaucoup de ce chiffre trois et de son apparition dans beaucoup de domaines...peut être était-ce "le chiffre sacré des égyptiens" ou quelque chose comme ça
2006-08-25 09:56:42
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answer #3
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answered by elefantino 1
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le symbole est quelquechose qui réunit par définition, (regarde son étymologie), (contrairement à son opposé "diabole" (diable) qui sépare et divise). Conséquence, tu peux pas "lire" la fonction symbolique d'un objet en considérant cet objet de façon isolée, mais toujours par rapport à d'autres choses, inséré dans quelquechose, en relation avec d'autres choses, bref, en considérant cet objet comme une partie d'un tout.
Pour la symbolique d'un chiffre, il faut donc considérer ce chiffre que tu regardes comme une partie d'un tout.
La relation la plus immédiate est avec les autres chiffres, et la plus naturelle est avec la suite des autres chiffres : 0, 1, 2, 3, etc.
0 (en effet le "sefr" arabe qui a donné le mot "chiffre") c'est le point de départ, le vide indifférencié qui contient non pas rien mais qui contient tout en potentialité (dès que le zéro existe, tout le reste existe aussi, comme au début d'un projet il n'y a encore rien, mais tout va en découler) ;
1 c'est le premier élément, le premier être ;
deux c'est la relation, l'altérité, l'échange, le début du lien. Deux c'est aussi l'opposition, qui peut être stérile si les forces sont égales et opposées ("parole contre parole", etc). La relation à deux peut être féconde (par enrichissement mutuel) mais elle peut aussi aboutir à l'annulation, à l'immobilité (par exemple être et non-être) ;
(Il y a une dualité particulière qui est celle du miroir : elle est intéressante parce qu'elle est une fausse dualité, celle qui vient d'une réplication du un. Le miroir introduit une "fausse" relation (narcissique) non pas entre un et un autre, mais entre un et le même un séparé du premier. C'est parce qu'il introduit une ambiguïté fondamentale (y a t-il un autre, ou est-ce le même ?) que le miroir a toujours été considéré comme un objet magique (à part quelques trucs bizarres comme par exemple qu'il inverse la droite et la gauche mais pas le haut et le bas, mais ceci est une autre histoire).
trois, c'est l'arrivée d'un nouvel élément. Trois c'est le début de la politique (au sens très large !!) parce que c'est aves trois qu'on peut commencer à faire des jeux d'union (deux d'un côté et un de l'autre, par exemple salariés / syndicat / patronat ou par exemple un couple et un projet à réaliser : à deux t'as juste un couple qui se regarde) et donc des stratégies. C'est à trois qu'arrive un référent externe qui permet de "positionner" et de rendre opératoire le jeu à deux. Trois, c'est aussi l'événement, le fait nouveau qui va pouvoir se conjuguer à la dualité.
Dans la suite des nombres, il y a donc un cycle qui se termine à trois : à trois il y a un élément premier, un second élément qui introduit la relation et aussi la notion de déroulement, de suite (et donc le temps), et avec la venue du troisième élément, la possibilité de jeux, de stratégies, de combinaisons différentes.
A trois, on a la base pour construire toute la suite, d'où son importance dans toutes les religions mais aussi dans tant de situations courantes de l'existence (thèse / antithèse / synthèse, d'une part / d'autre part / par conséquent , etc.
Si tu t'intéresses aux symboles, tu peux regarder l'excellent et très connu dictionnaire des symboles de Chevalier, paru en plein d'éditions dont en poche je crois.
2006-08-25 06:21:26
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answer #4
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answered by ocean 7
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C'est simple.
C'est religieux.
Le 3 représente la trinité (Père, Fils et Saint-Esprit).
Le 7 quant à lui est présent de nombreuses fois dans le livre de l'apocalypse (dernier livre de la bible).
Par ailleurs, on doit, selon la bible, pardonner 7 fois 77 fois 7 fois ... ca fait une paire de fois hein ... de quoi choper une crise de foi :D ... désolé.
3 et 7 sont donc deux chiffres spéciaux car considérés comme sacrés.
Pour les autres chiffres, je ne vois pas de symbolique particulière, dis moi si je me trompe.
2006-08-25 05:43:23
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answer #5
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answered by Onigiri 4
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Le 3, c'est pas un petit morceau vu que ça fait référence à la trinité !
2006-08-25 05:40:10
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answer #6
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answered by jparker 4
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Å - ‡ - € - - à - §
ca te va ?
2006-08-25 05:36:03
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answer #7
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answered by Anonymous
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