israel sera-t'il condamné par l'onu pour crimes de guerre au liban ?

Question

la commission spécialisée de l'onu pour le liban a publié un rapport officiel qui conclut qu'israel a délibèrément bombardé des zones civiles et des infrastructures socio-économiques qu'elle a détruit pour empecher l'acheminement de nourriture et de médicaments aux victimes civiles.idem pour l'utilisation avèrée des bombes au phosphore et à fragmentation par l'armée israelienne dans des zones d'habitation.

Answer 1

Amnesty International (AI) accuse dans un rapport l’armée israélienne d’avoir “délibérément” pris les civils pour cible lors de sa campagne de bombardements du Liban et affirme qu’Israël pourrait être coupable de crimes de guerre. Non seulement des magasins ont été délibérément détruits par les bombardements et les frappes aériennes, note Amnesty, mais des convois d’aides ont été volontairement bloqués et des hôpitaux et des bâtiment publics, comme les centrales électriques, les installations de stockage d’eau et de carburant, ont été systématiquement détruits pour obliger les civils à fuir. “Les éléments suggèrent fortement que la destruction massive de centrales d’eau et d’électricité et d’infrastructures indispensables au transport de la nourriture et de l’aide humanitaire était délibérée et s’inscrivait dans une stratégie militaire, et ne constituait pas des dommages collatéraux”, a estimé Kate Gilmore, secrétaire générale adjointe d’Amnesty. AI rejette totalement la propagande israélienne selon laquelle ses F16, ses drones, ses hélicoptères, corvettes et missiles n’ont jamais pris les civils pour cible et que les bombardement n’ont eu lieu qu’après avoir demandé aux personnes ne combattant pas de quitter les villes, villages et quartiers à majorité chiites. Dans son rapport intitulé : “Destruction délibérée ou dommages collatéraux ?” AI affirme que l’aviation israélienne a mené plus de 7 000 frappes aériennes contre 7 000 cibles au Liban, entre le 12 juillet et le 14 août auxquelles il faut ajouter les 2 500 bombardements et tirs d’artillerie par la marine israélienne qui poursuit son blocus le long des côtes libanaises. Plus de 1 100 Libanais ont péri, dont un tiers étaient des enfants. Le rapport dénombre 4 000 blessés et 970 000 personnes déplacées, soit un quart de la population. Au plan matériel, c’est également la catastrophe : 31 installations-clés, des aéroports aux usines de traitement des eaux usées, partiellement ou totalement détruites, de même que 80 ponts et 94 routes. Plus de 25 stations-services ont été touchées, de même que 30 000 maisons, bureaux et magasins. AI demande aux Nations unies de mener une enquête indépendante sur les violations du droit humanitaire international durant les 34 jours d’agression israélienne. “Les victimes civiles… ont droit à la justice… Il faut que les auteurs de crimes de guerre rendent des comptes et que les victimes obtiennent réparation”, conclut AI qui, jusqu’ici, faisait pratiquement l’impasse sur tout ce qui gêne Israël. L’organisation internationale réfute la thèse israélienne affirmant que n’étaient prises pour cibles que les positions et les installations auxiliaires du Hezbollah et que les autres dommages occasionnés aux infrastructures civiles étaient dus au fait que le Hezbollah avait utilisé la population civile comme bouclier humain. “Le mode, l’étendue et l’intensité des attaques ôtent toute crédibilité à l’affirmation d’Israël selon laquelle il s’agirait de dommages collatéraux”, affirme Kate Gilmore. Pour une fois impartial, AI relève que ces violations sont des crimes de guerre qui relèvent de responsabilités criminelles individuelles. Le procès d’Israël est-il en marche ?Israël a largué des bombes à fragmentation sur au moins 170 villages et autres sites du Sud-Liban lors de la guerre qui l’a opposé pendant 34 jours au Hezbollah, a déclaré un haut responsable des opérations de déminage de l’Onu. Les engins, qui n’ont pas explosé à l’impact, constituent une nouvelle menace mortelle pour les civils qui sont en train de se réinstaller chez eux. Ces derniers trouvent pour la plupart leur domicile et leur lieu de travail en ruine. À ce jour, l’Onu a dénombré 170 tirs de bombes à fragmentation sur le Sud-Liban. Elles présentent des dangers évidents pour les enfants, les gens et les voitures. Les gens trébuchent dessus. Les bombes ont déjà tué 8 personnes et fait au moins 25 blessés, dont plusieurs enfants, depuis l’entrée en vigueur de la trêve le 14 août, a déploré Tekimiti Gilbert, chef des opérations du Centre de coordination de l’action contre les mines de l’Onu au Liban. M. Gilbert dit n’avoir aucun doute sur le caractère délibéré du largage par Israël de ces bombes sur des zones habitées, en violation du droit international qui stipule que de telles munitions ne doivent pas être utilisées dans les secteurs où se trouvent des civils. “Ces bombes à fragmentation ont été larguées au milieu de villages”, a-t-il affirmé. Israël dément utiliser ce type d’armes et accuse le Hezbollah d’avoir semé le sud du Liban de mines ! Les 6 équipes de déminage de l’Onu, envoyées sur le terrain pour faire un état des lieux, trouvent quotidiennement 30 nouveaux sites touchés par de telles bombes, notamment au sud du fleuve Litani, situé à une vingtaine de kilomètres de la frontière israélienne. Un grand nombre de bombes à fragmentation se sont écrasées plus au nord, près de Nabatieh et de Hasbaya, des villes à forte densité humaine. Il faudra plus d’une année pour débarrasser le sud du Liban de ces engins de la mort, dont certains sont faits pour percer les chars, et d’autres pour tuer sur un grand périmètre. Certaines sont petites, noires et cylindriques, et on peut ne pas remarquer leur présence et, en les touchant, les déclencher. D’autres sont rondes et peuvent ressembler à des rochers recouverts de poussière. Les démineurs du Mines Advisory Group (MAG), une ONG britannique, ont déjà trouvé et neutralisé un millier de bombes à fragmentation au cours des sept derniers jours. 13 autres équipes de déminage fournies par MAG et par une entreprise britannique vont bientôt se mettre au travail, ainsi que 2 autres venues de Suède. Des hommes de l’armée libanaise s’attellent également à la tâche, ainsi que des membres du Hezbollah.
Comparant le recours à ce type de munitions avec l’usage qui en a été fait dans d’autres conflits, M. Gilbert a jugé leur utilisation au Liban plus problématique qu’en Irak et en Afghanistan, où la plupart des engins sont tombés sur des déserts ou des secteurs peu habités.
Mais, le Liban est petit et le sud encore plus. Larguer des bombes à fragmentation dans des espaces aussi petits et confinés, dans des proportions aussi importantes, est mortel, accuse le responsable onusien des mines.

Answer 2

Je ne sais pas mais ce qui est sûr c'est que l'ONU doit les sanctionner. Malheureusement, quelque soit la sanction (si sanction il y a), elle sera purement symbolique car Israël n'en est pas à sa première incursion au Lyban et dans d'autres pays dans la région. C'est la raison du plus fort. Pour ceux qui veulent savoir pourquoi on parle de crime de guerre, voir ici :

http://www.arbs2day.com/files/lebanon.htm

Answer 3

Non mais sur les infos MSN, il est écrit qu'Amnesty International a condamné Israël. Preuve que la roue tourne et que tu ne peux pas délibérément commettre des atrocités au vu et au su de toute la planète sans qu'au moins quelques voix s'élèvent....

Answer 4

ils ne pourront pas au motif que les magistrats seront ipsofacto classés antisémites et que leurs familles dans leurs pays d'origine recevront des menaces de divers services habitués à ce type de boulot.

Answer 5

Peut-on condamner "un peuple élu de Dieu" à la recherche éternelle de sa terre promise ?

Answer 6

Le jugement viens de tomber, ils sont condamnés à la prison à vie, sans sursis !!!

Answer 7

FAUT PAS REVER

Answer 8

t'a vu la vierge ce matin en te levant?? ça n'ira jamais jusque la !!!

Answer 9

Jamais tant qu'existe le veto americain.

Answer 10

Mais non.....