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15 réponses

UN GHETTO POUR LA VIE, LA GUERRE POUR TOUJOURS





Rien ne changera, aucun char, aucun tsahal au monde, aucune katioucha bricolée n’y feront quoique ce soit. Arafat disparaît et une fenêtre s’entrouvre, à peine. Retour rapide à la case départ et encore y a t il jamais eu un début si ce n’est le viol et le vol d’un petit tas de pierres sèches au sud des Europes meurtries par une guerre qui n’a jamais concerné les populations musulmanes, ni de près ni de loin. Le malentendu a démarré là, entre les grabataires de Yalta. Et aujourd’hui, un demi siècle plus tard de pauvres femmes, des enfants blessés et des hommes courageux sont mutilés ou avec un peu de chance et pour ne plus souffrir, meurent par dizaines sous les rafales de la haine.

Diplomates and co. Comme l’écrit Ilan Pape c’est « une charade, une parodie de Paix ». Les politiciens se rencontrent dans des palaces somptueux entre seconds couteaux, fonctionnaires aux frais de mission gonflés par les primes de risques, venus des quatre coins du monde pour rien, sans accréditation des belligérants qui eux, sont sur le terrain, trop occupés à faire leur guerre d’essentielle survie . On entend ces industriels de la paix en Lanvin et cravates Hermès se gargariser des habituels « processus de paix, cessation des hostilités, évacuation, désengagement... », et rien ne bouge. Deux jours plus tard on les retrouve à New York, Chypre ou Rome, avec le pli toujours impeccable. De leur côté, les travaillistes israéliens avec Yael, la fille de Dayan à leur tête s’agitent un peu, une ou deux manifs et quelques déclarations entre deux raids, mais ils savent qu’Israël ne se contentera pas d’une quelconque promesse onusienne. Le Hezbollah, loin d’être brisé, sait parfaitement qu’il lui faudra conduire une guerre longue et douloureuse. La puissance aérienne a ses limites face à un ennemi enterré et extrêmement mobile, complètement enraciné dans le peuple qui l’a élu et qu’il représente au parlement. Encore un fait démocratique bafoué sans état d’âme. Le peuple n’a pas choisi qui il fallait, loin de là. Encore une fois le formatage occidental n’a pas fonctionné et on le lui fait payer au prix le plus fort. Celui du sang de ses populations civiles qui attendent de pieds fermes ces aviateurs presse-bouton qui du haut de leur suffisance et sans risque vont bien être obligés un jour de descendre sur terre pour confirmer leur « victoire » et là, comme au Viet Nam, les chocs se feront d’homme à homme, face à face, avec d’un côté des soldats frissonnants de vingt ans à peine et de l’autre des combattants animés par la foi et la détermination de l’ultime combat. Les recrues de tsahal le reconnaissent lorsque, hagards,ils rentrent épuisés de leurs opérations de nettoyage.

Israël, le plus grand ghetto de tous les temps. Ils ont accompli « la promesse » vieille d’un demi siècle avec un credo, la loi du retour, ce magnifique tour de magie sioniste d’un marketing bien ficelé. Ils se sont enfermés eux-mêmes dans la plus grande « cité interdite » du monde. En 1947 l’écœurant antisémitisme nazi a poussé 600.000 juifs en Israël. Ils ont occupé la terre d’environ autant de palestiniens et en ont immédiatement chassé plus des deux tiers n’hésitant pas à raser 25.000 maisons, jusqu’en Cisjordanie. Il faut savoir qu’il ne s’est jamais agi de terres arides, loin de là. Elles étaient toutes cultivées sauf quelques parcelles de déserts et de montagnes. Alors le mythe d’une terre morte que seuls les juifs auraient su faire vivre ne tient pas, et dès 1900 cette notion est confirmée dans les journaux intimes des pionniers sionistes et socialistes, au demeurant courageux et travailleurs avec une immense utopie dans les besaces.

Aujourd’hui ils sont 7.000.000 à avoir cru à cette terre promise qui n’en a tenu aucune. On ne peut rester une vie entière les yeux rivés sur le judas et les deux mains sur la porte d’entrée, surtout lorsqu’une démographie inexorable vous noie de toutes parts. La greffe n’a pas pris, et en plus de cinquante années vous n’avez pas réussi à vous faire aimer, l’avez-vous tenté seulement ! Quel échec, Freud a encore pas mal de boulot, non ! Alors vous êtes tous condamnés à vivre dans ce « bocal » aux murs plus honteux que tous les autres parce que vous y avez construit votre propre couloir de la mort. Mesquines... ! Lloyd George en choisissant la formule « foyer national » pour la Déclaration Balfour n’annonçait rien d’autre que la création d’un Etat juif. Nous y sommes, tout commence là et Ben Gourion, le 14 mai 1948, proclamant l’indépendance lance :« L’Etat juif en Palestine s’appellera Israël ». Et l’histoire écrira une suite que nous connaissons tous trop bien jusqu’à ce mur serpentaire qui étreint en ses nœuds un peuple paniqué qui se cloître ainsi définitivement. Le couvercle se referme, la boucle est bouclée, retour à Varsovie, Vienne, Syracuse, Tolède...

Comble des combles, je viens d’apprendre qu’un auteur français, Bernard-Henri Lévy vient d’ordonner à son architecte Andrée Putman de monter un mur aussi haut que solide tout autour de son palais de Tanger, mitoyen du bien connu café Haffa qui abrita les petits rencards et les rêveries enfumées des Bowles, Burroughs et autres icônes douteuses de la Beat Génération. Décidément impossible d’échapper à ces briques de l’infamie qui ressurgissent chaque fois qu’une installation se fait dans un pays arabe. Le symbole d’Israël ne serait-il plus l’étoile de David mais la briquette d’Haïfa ! Par ailleurs les jeunes accros aux barrettes de chocolate qui s’appuient déjà sur ce mur pour s’abriter des vents du détroit savent-ils que cette plume prolixe du boulevard Saint-Germain vient de rendre un hommage vibrant et presque filial à Shimon Pérès, en le caressant d’un « Cet homme à l’allure magnifique de prince-abbé du sionisme ». On croit rêver, enfin une bonne nouvelle pour ces chmakriya farcis de kif jusqu’à la moelle...

Quand tout a commencé. Ce n’est pas une élite, scotchée à New York ou dans le sud de la France, qui débarque en Palestine, mais au contraire les plus éreintés par les pogroms et les camps de la honte. Ils n’avaient plus rien et quelques « penseurs » bien intentionnés leur ont soufflé une idée tragique, celle du « sionisme romantique » et comme un seul homme ils ont lâché l’Europe, Madagascar, l’Argentine ou l’Afrique du Sud. La religion juive déracinée reconstitue alors ses forces et installe un nationalisme juif sur un désir de terre, d’une terre qu’on lui fait miroiter comme étant la sienne depuis la nuits des temps. Et immédiatement la nouvelle voix juive va se faire entendre par le canon des armes, se justifiant par une Thora revisitée qui séduit et s’enracine dans les cœurs d’une diaspora toute émue. Alors démarre une politique d’expulsions, de démolitions, de constructions de murs, de ségrégations, d’humiliations avec en filigrane le remplacement d’un groupe ethnique par un autre, cela s’appelle tout simplement de l’épuration ethnique et rien au monde ne peut justifier un telle barbarie morale et physique. En avril 1948, Beghin n’hésita pas une seconde à massacrer les 300 habitants de Deir Yassin. Et il est possible d’évoquer mille autres exemples de cet acabit. Les chassés ont le droit inaliénable et entier de retourner chez eux par tous les moyens, et même s’il le faut en utilisant ceux de leurs bourreaux. L’oubli n’existe pas, sachez le. J’aimerai faire comprendre les impossibles rapprochements en citant mot pour mot un interview de Golda Meir en 1969 « Il n’y a pas de peuple palestinien. Ce n’est pas comme si nous étions venus les mettre dehors et leur prendre leur pays. Ils n’existent pas » Net et clair et surtout n’oubliez pas de claquer la porte en sortant. Que chacun pense ce qu’il voudra, les larmes aux yeux. Et si un doute subsiste encore rappelez vous les mots du triste Beghin, encore lui, dans son discours d’Oslo de 1978 « Cette terre nous a été promise et nous avons un droit sur elle ». Et quoi encore ! Que peut-on attendre de tels responsables si ce n’est une chasse à l’homme destinée à voler les terres d’une manière délibérée et systématique, planifiée avec minutie et cynisme. 1940, un des penseurs du front national juif, Weitz, va encore plus loin si c’était nécessaire et martèle « Il est clair qu’il n’y a pour nous aucune place pour deux peuples dans ce pays. Il n’existe pas d’autres moyens que de les déplacer tous. Le territoire d’Israël n’est pas trop petit si tous les arabes s’en vont et si les frontières sont repoussées vers le nord le long du Litani (déjà...) et sur les hauteurs du Golan » Tout le programme des années à venir est là et ils vont s’y tenir, l’histoire n’est qu’un recommencement. Il ne peut y avoir de sionisme, de colonisation, d’Etat juif sans l’éviction des arabes et en corollaire leur expropriation.

Les colons sont entrés dans la ville, sans y être invités, par la seule force des armes et les duplicités du monde entier. Au lieu de s’approprier les problémes de cet Orient qui aurait pu devenir le leur en renonçant à l’Europe qui les avait tant et tant scarifiés, plutôt que d’imposer un transplant hors nature, ils auraient pu comprendre que pour appartenir au Moyen Orient il fallait et c’est la moindre des choses lorsqu’on arrive de l’enfer, s’adapter aux coutumes, en accepter les mécanismes et ne pas tenter d’imposer leurs visions d’une Europe qui vient de les rejeter par pleines cales d’Exodus poignants. Le voisinage, voilà le mot, ils auraient pu en comprendre les règles au lieu d’imposer les leurs. Du colonialisme classique exploitant les seuls bras des indigènes on passa vite au colonialisme de peuplement ordonnançant un flot d’immigrants qui allait tout naturellement remplacer le peuple de Palestine par un autre peuple venu pour la plupart de l’Est de l’Europe. Il leur fallait des terres et ce seront celles des arabes. On répéta Deir Yassin en plus large avec Kafr Kassem par exemple et Dayan puis Sharon s’en donnant à cœur joie vont vider des pans entiers de l’espace palestinien. Tout un arsenal de mesures installe les colonies juives et les légalise. Un Isaac Shahak par exemple n’hésite pas une seconde et écrit qu’« afin de prouver que la Palestine était une terre vide, un désert, des villages entiers ont été rasés avec leurs maisons, leurs cimetières, et leurs tombes... ». La messe est dite, les nouveaux Afrikaners ont débarqués, émules des bantoustans sud africains en plus durs, en plus armés, avec l’appui et la complicité de l’Occident. Désormais les frontières seront là où la botte de tsahal imposera sa trace, et chaque jour un peu plus loin. On peut rappeler une fois encore l’engagement sans faille d’un Bernard Henri Lévy qui en dit long sur le personnage « La souffrance et les droits des palestiniens ne sont plus, dans sa géopolitique intime, ni un litige ni un alibi ».Après cela, croyez vous être le bienvenu en terre d’Islam ! Restez donc à Haïfa que vous semblez tellement apprécier !

Pourquoi Israël ne cédera jamais ! parce qu’un terrible listing s’impose :

. Retour aux frontières de 1967, seul protocole possible d’un règlement acceptable. Alors qu’avec le soutien aveugle des Etats-Unis les actions déjà entreprises se confirmeront de plus en plus avec l’achèvement du mur qui coupe la Cisjordanie, l’annexion des territoires d’implantation des colonies, l’occupation de la vallée du Jourdain... Les récents retraits de la bande da Gaza ne sont pas la Paix, mais simplement le début d’un courant de restitution qui pourrait mettre un terme aux crimes d’Israël contre l’humanité. L’Otan a bombardé Belgrade pour obtenir l’arrêt de la purification ethnique dans les Balkans et là, rien ne se passe. Onu, Otan, Quartet tous aux abonnés absents... ! Confirmation avec le zélé Tony Blair qui, invité par son ami le rockeur Cliff Richard, bronze sur les sables de la Barbade et envoie quelques sous-fifres aux « réunions de la Paix ». Alors qu’il s’était déplacé à l’époque pour « négocier » quelques juges et obtenir les jeux. On se moque de qui.... ! Des palestiniens et des libanais, mais surtout des musulmans comme toujours. Israël prend de plus en plus l’allure d’un « ghetto » entouré de terres palestiniennes morcelées et contrôlées par des forces militaires ne demandant qu’à lancer des raids punitifs et sanglants. La guerre s’installe à vie. Le Hezbollah de son côté sait parfaitement que tout le territoire sioniste est désormais à portée de ses tirs, qu’il a les moyens de faire durer un conflit désormais parfaitement circonscrit et que toute une population est derrière lui, pour longtemps. C’est tout simplement une vietnamisation ou mieux encore une irakisation du Moyen Orient, sables mouvants redoutés par les GI américains.

. Droit au retour. Abou Mazen sera le premier à placer cette légitimité fondamentale au centre de toute son action. Il faut le lui reconnaître. Chaque palestinien garde précieusement dans sa poche ou dans un coin des quatre murs de son bidonville des camp de réfugiés la clé de la maison abandonnée il y a plus de cinquante ans. Depuis, elle passe de père en fils et cette chaîne ne s’est jamais rompue. Chaque palestinien de la diaspora porte sur ses semelles un peu de terre de Palestine et celle-ci doit retrouver naturellement ses montagnes, ses plages, ses champs, ses racines. On ne peut dénier aux réfugiés leurs droits au retour. Israël le refusera toujours se considérant à jamais comme une démocratie ethnique, et non pas une démocratie juive. Par ce fait nous pouvons définitivement oublier la solution à deux états. Tout se mélange, des arabes vivent à une ruelle des familles juives, ils sont imbriqués et ne se supportent pas. Comment transférer autant de juifs et de palestiniens sans procéder encore une fois à une énorme épuration ethnique ! Imaginons peut être un magicien qui offrirait en une seconde les mêmes droits aux deux communautés, à tous les habitants de la Palestine. C’est impossible avec la mentalité des israéliens, alors il reste quoi ! La rupture, et elle sera dramatique.

. Plan de Paix inutile. Il est difficile de concevoir un véritable mouvement de Paix tant que les israéliens ne reconnaîtront pas ce qu’ils ont fait en 1948 lorsqu’ils détruisirent 500 villages en une seule journée pour y bâtir colonies ou autres immédiates « nécessités ». Ce crime originel sera la fondation légitime du mouvement national palestinien. La société civile doit se libérer de l’idéologie sioniste et avec Odon Vallet disons qu’ « il faut que le peuple d’Israël cesse d’être juif pour devenir hébreu »

. Vider les prisons. Et pas seulement la douzaine de prisonniers de guerre capturés en uniforme que les Hamas ou Hezbolla confondus détiennent actuellement. Mais surtout et avant tout les milliers d’hommes, de femmes et d’enfants retenus depuis des années dans des centres israéliens aussi répugnants que ceux de Pologne ou de Russie. Sans parler de l’enfermement des députés du Hamas, ces élus kidnappés et mis aux fers depuis des mois, depuis une éternité.

. Pressions internationales. Les dirigeants israéliens ne peuvent céder aux instances étrangères sans s’affaiblir. Ce serait renforcer le Hezbollah et reconnaître la victoire symbolique sinon militaire de Nasrallah. Ils sont habitués à combattre six jours ou quelques uns de plus et voici qu’une armée de l’ombre les tient en respect depuis plus d’un mois. C’est la toute première fois qu’on leur résiste autant avec des dégâts humains et matériels inattendus perpétrés par une « bande de terroristes » sur leur propre territoire. Les peurs les plus enfouies se réveillent et les rendent infiniment vulnérables. Le fanatisme de leur riposte excessive les rend douteux si ce n’est insupportables de suffisance. Et les mises en accusation pour crimes de guerre vont pleuvoir après les massacres de Canaa, n’en doutez pas. Même si Israël gagne la guerre, et il n’y rien de moins certain, tsahal restera à jamais marqué de l’infamie. Ils ont déjà perdu définitivement la bataille de l’opinion.

. Partage de Jérusalem. N’en parlons même pas. Nous connaissons tous cette épine et nous n’oublierons jamais la ballade de Sharon sur l’esplanade des mosquées, un certain 28 septembre.

.Création d’un état palestinien. La bouteille à la mer qui arracherait à tout Israël un cri d’indignation et une riposte immédiate. Un drapeau noir, rouge et vert, celui qu’Arafat a réussi à maintenir. A mettre définitivement à son crédit.

Guerre pour toujours. Un seul schéma, l’augmentation de la violence. Tout a déjà été tenté en vain. Certes la lassitude est dans les deux camps et même si des palestiniens à bout de souffle nous rappellent qu’Arafat avait osé le, « Prenons ce qu’on nous offre, c’est mieux que rien ! » nous savons parfaitement que cette attitude est plus dangereuse qu’inacceptable et conduirait directement à la destruction totale de la Palestine et de son peuple. Chaque jour apporte ses cortèges d’insuffisances. L’occupation ne stoppera pas, le nettoyage ethnique s’insinuera jour après jour et pour achever le mur des milliers de palestiniens vont encore être déplacés hors de Cisjordanie. Un génocide, rien d’autre. Le camp de la Paix en Israël n’a aucun pouvoir, les suspensions des combats ne seront que provisoires et permettront tout simplement aux troupes de souffler un peu et de se réarmer. Les collisions comme celles d’aujourd’hui se reproduiront avec des militaires de plus en plus endurcis et revanchards.

Résolution 17.01. Un pas en avant, mais si petit. Cette pause passagère acceptée dans l’urgence et surtout par l’insistance de quelques pays conscients et responsables comme la France, ne règlera rien. Une accalmie n’a jamais été un projet de Paix. On ne rend pas les armes et l’ambiguïté du « droit à l’autodéfense » inscrit dans les textes laisse imaginer des litiges aussi nombreux que sanglants. Alors ce matin 14 août 2006 à 7h00 (heure française) la pluie de bombes se ralentit, une respiration est aumônée aux femmes et aux enfants des deux côtés. C’est bien, mais ce n’est rien. Les canons fument encore, les haines n’ont pas disparu et vont se nourrir dès demain du sang qui a coulé. Le pardon est difficile, il n’y a pas de vaincus à genoux qui permettraient au gagnant après une période de rééquilibrage de mettre en place des accords définitifs et qui sait l’oubli imposé par la volonté de vivre. Chacun campe sur ses positions et tout redémarrera à la première katioucha, au premier mépris d’un tsahal arrogant.

Le Hezbollah légitimé par la démocratie, n’a rien perdu de sa détermination et ses forces à peine écornées ont prouvé leur efficacité. Tsahal s’est heurté à ce qu’il n’avait jamais envisagé, une vraie résistance, une pugnacité. Les deux camps sont épuisés et ont besoin de respirer, cette résolution tombe à pic et sera mise à profit. Les avantages aériens d’Israël ont largement prouvé leur inefficacité au moment du corps à corps. La guerre sera longue, Nasrallah n’a pas été brisé, les rodomontades d’Olmert et de Peretz ont fait long feu. Les alliés sont toujours là et le talion juif, justifiera dès demain d’autres ripostes hors proportions, et nous savons bien que « L’état d’Israël n’est pas un état qui possède une armée, mais une armée qui possède un état ».

Israël s’est isolé dans les opinions. Les accusations de crimes de guerre ne manqueront pas et sa pseudo suprématie est plombée par ses exactions et ses massacres de civils. Il y a comme un parfum de défaite à Tel Aviv et on sait la persistance de certains arômes. L’odeur de la mort s’envole difficilement, elle est s’incrustée pour longtemps. Le droit international s’appliquera peut-être un jour, et aucun consensus militaire bricolé ne tient sans solution politique. Nous sommes toujours dans une impasse, désespérée. Stratégiquement le Hezbollah ne peut être vaincu, parce qu’il se régénère dans les cœurs des populations.

Le ghetto se referme dans ses propres murailles, la guerre est là pour longtemps. Les utopies politiques d’un Grand Moyen Orient à la Bush restent actuelles, alors même si dans un rêve, dans un scénario chimérique j’ai tellement envie d’avoir tort, je sais au fond de moi que la guerre est installée pour toujours. Faites moi mentir, et je reconnaîtrai volontiers avec mes amis rabbins, curés ou imams, hommes de Dieu que je respecte infiniment, que je ne suis qu’un sacré pessimiste trop endurci par tout ce qu’il a constaté depuis 1948.

« Je n’ai rien contre le peuple juif, gens du Livre, vraiment rien, mais j’ai tout contre Israël »

Youssef Chems Ecrivain A paraître « Hadj Amor » Pour l’amour de Dieu

15.08.2M6



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LES ARTICLES


RE : LORSQUE KARTHAGO COMMUNIQUE, ELLE PREND LES GENS POUR DES IMBÉCILES...
par "Un observateur"
par Rédaction de reveiltunisien.org



14 août 2006

Un article "Bourse de Tunis : Une des plus faibles sur le plan arabe" a attire mon attention en reléguant innocemment la Tunisie au dernier rang (qu’on ne le cache pas) des bourses arabes en terme de capitalisation...

Mais comment en est-on arrive la ? comment en est arrivé la ce pays fleuron de la région, symbole de "modernité" et félicité notamment par les grands bailleurs de fonds internationaux pour ses prouesses et performances...

Pour ceux qui suivent de près et de loin les nouvelles boursière ou celles des sociétés qui y sont cotées, ceci n’est que l’aboutissement d’une aire de jeu médiocre ou priment les mouvements spéculatifs, fruits de délits d’initiés et de mouvements pour enrichir certains individus.

Nulle part au monde, des manoeuvres visant exclusivement l’augmentation des valeurs boursières ne seraient aussi tolérées qu’en Tunisie : Depuis son entrée en bourse, Karthago a été couverte par tous les journaux en ligne, "leaders d’information" pour seulement en causer la valse et pas moins d’une vingtaine de fois, ses actions ont occupé plus du quart du volume boursier... Des actionnaires importants (DIG par exemple, mais aussi Belhassen Trabelsi) y ont annonce des augmentations de participations ayant pour effet unique et simple des mouvements a la hausse des valeurs de l’action... Sauf si je n’y comprend rien, n’est ce pas la ce que l’on qualifie de mouvements spéculatifs...

Les mêmes actionnaires EMIRATIES... pourtant reconnus pour être d’habiles financiers, n’ont-ils pas annonce en grande pompe leur participation et l’augmentation de cette participation dans SOMOCER pour MOINS D"UNE ANNEE PLUS TARD VOIR CETTE ACTION RETIREE DE LA BOURSE... ou bien ces actionnaires ce sont trompés sur toute la ligne... ou ce serait encore une fois le terrain de jeu spéculatif boursier qui a encore sévi... de même pour la SIAME...

Mais a qui bénéficie cette bourse ? peut-être a quelques spéculateurs -acteurs de ce jeu... peu être a certains qui voient en l’entrée en bourse un moyen de se renflouer les poches sans jamais perdre le contrôle de leur société... peut-être aussi a doter l’économie et le secteur financier d’un semblant de modernité... peut-être a tout ceci... mais sûrement a une petite poignée... et certainement pas a la masse des désabusés qui ont cru naïvement un jour ou l’autre en l’opportunité de l’investissement boursier dans tel ou tel titre...

Le plus grand perdant étant la aussi... et encore une fois... l’image du pays, son économie et son peuple.


mis en ligne le MERCREDI
16 AOÛT 2006


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LE TRIOMPHE DE LA BÊTE IMMONDE PAR PIERRE COURCELLE
Expulsion de M. Tebourski
par Rédaction de reveiltunisien.org



Source ACAT

Ne nous leurrons pas. Nous avons subi une défaite et ne nous consolons pas par le sempiternel « Nous avons perdu une bataille et non la guerre ». Non, tout combat pour préserver un homme de la torture, fût-il le plus grand criminel, est un combat à mort contre « la bête immonde au ventre toujours fécond ». Toute défaite signifie une victoire de la mort.

Nous avons perdu -et c’est notre souffrance- contre nos propres autorités qui, sous les apparences du droit, ont livré un homme à l’État tortionnaire de notre ami Ben Ali. Quel que soit le sort qui attend M. Tebourski dans son pays d’origine, les dégâts causés à notre propre pays sont immenses.

Le gouvernement a fait preuve d’un acharnement incroyable contre le « terroriste » sans se préoccuper aucunement si cet homme pouvait, à sa sortie de prison, constituer un danger. On a invoqué les grands principes, l’ordre public, la sûreté de l’État - notions fourre-tout et véritables matraques juridiques - pour des faits remontant à plus de six ans. Juridiquement parlant, l’OFPRA ne pouvait que refuser la demande de M. Tebourski. Par contre, il aurait pu, et du, motiver sa décision (tenant compte de la situation répressive qui prévaut en Tunisie) de telle sorte que le juge des référés, ensuite, n’aurait pu que refuser la demande de renvoi dans ce pays. Le ministre de l’intérieur aurait alors assigné à résidence M. Tebourski. Et la sécurité des français aurait été assurée.

La suite des événements confirme cet acharnement : refus de s’incliner devant la mesure de suspension décidée par le Comité onusien contre la torture alors que, suivant la jurisprudence de celui-ci, cette mesure était obligatoire pour la France ; remise confondante de la décision de l’OFPRA au consul de Tunisie (c’est-à-dire l’État contre lequel la protection était demandée) au mépris de la confidentialité des décisions de l’OFPRA.

Du côté des juges, notre déception est immense. Conformisme, cécité, pusillanimité du juge des référés du tribunal administratif de Paris et, hélas, de la Cour européenne des droits de l’homme qui pouvait, par sa propre jurisprudence, prescrire la suspension et ne l’a pas fait, sans révéler d’ailleurs, les motifs de son refus. À quoi sert-elle alors si, devant un risque évident de torture, elle se met un bandeau sur les yeux ? Bref, tout ce beau monde, sérieux, policé, humaniste est d’accord pour donner à la Tunisie un brevet de respectabilité.

En 1940, on a assisté en quelques semaines à la transformation de fonctionnaires républicains en serviteurs de l’ordre nouveau. Compétents, zélés, ils ont appliqué le droit que, sous l’égide du Maréchal, le gouvernement édictait. Ils ont fait, comme aurait dit Bernanos, leur devoir d’état, en « grands commis de l’État » sans se rendre compte ( ??) des fins criminelles de ce droit nouveau.

Aujourd’hui comme hier, dans la « patrie des droits de l’homme », la barbarie n’est pas loin.

Pierre Courcelle, le 8 août 2006


mis en ligne le MERCREDI




Qui ne gueule pas pour la vérité quand il sait la vérité se fait le complice des menteurs et des faussaires
16 AOÛT 2006


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UN GHETTO POUR LA VIE, LA GUERRE POUR TOUJOURS PAR YOUSSEF CHEMS

par Rédaction de reveiltunisien.org



Rien ne changera, aucun char, aucun tsahal au monde, aucune katioucha bricolée n’y feront quoique ce soit. Arafat disparaît et une fenêtre s’entrouvre, à peine. Retour rapide à la case départ et encore y a t il jamais eu un début si ce n’est le viol et le vol d’un petit tas de pierres sèches au sud des Europes meurtries par une guerre qui n’a jamais concerné les populations musulmanes, ni de près ni de loin. Le malentendu a démarré là, entre les grabataires de Yalta. Et aujourd’hui, un demi siècle plus tard de pauvres femmes, des enfants blessés et des hommes courageux sont mutilés ou avec un peu de chance et pour ne plus souffrir, meurent par dizaines sous les rafales de la haine.

Diplomates and co. Comme l’écrit Ilan Pape c’est « une charade, une parodie de Paix ». Les politiciens se rencontrent dans des palaces somptueux entre seconds couteaux, fonctionnaires aux frais de mission gonflés par les primes de risques, venus des quatre coins du monde pour rien, sans accréditation des belligérants qui eux, sont sur le terrain, trop occupés à faire leur guerre d’essentielle survie . On entend ces industriels de la paix en Lanvin et cravates Hermès se gargariser des habituels « processus de paix, cessation des hostilités, évacuation, désengagement... », et rien ne bouge. Deux jours plus tard on les retrouve à New York, Chypre ou Rome, avec le pli toujours impeccable. De leur côté, les travaillistes israéliens avec Yael, la fille de Dayan à leur tête s’agitent un peu, une ou deux manifs et quelques déclarations entre deux raids, mais ils savent qu’Israël ne se contentera pas d’une quelconque promesse onusienne. Le Hezbollah, loin d’être brisé, sait parfaitement qu’il lui faudra conduire une guerre longue et douloureuse. La puissance aérienne a ses limites face à un ennemi enterré et extrêmement mobile, complètement enraciné dans le peuple qui l’a élu et qu’il représente au parlement. Encore un fait démocratique bafoué sans état d’âme. Le peuple n’a pas choisi qui il fallait, loin de là. Encore une fois le formatage occidental n’a pas fonctionné et on le lui fait payer au prix le plus fort. Celui du sang de ses populations civiles qui attendent de pieds fermes ces aviateurs presse-bouton qui du haut de leur suffisance et sans risque vont bien être obligés un jour de descendre sur terre pour confirmer leur « victoire » et là, comme au Viet Nam, les chocs se feront d’homme à homme, face à face, avec d’un côté des soldats frissonnants de vingt ans à peine et de l’autre des combattants animés par la foi et la détermination de l’ultime combat. Les recrues de tsahal le reconnaissent lorsque, hagards,ils rentrent épuisés de leurs opérations de nettoyage.

Israël, le plus grand ghetto de tous les temps. Ils ont accompli « la promesse » vieille d’un demi siècle avec un credo, la loi du retour, ce magnifique tour de magie sioniste d’un marketing bien ficelé. Ils se sont enfermés eux-mêmes dans la plus grande « cité interdite » du monde. En 1947 l’écœurant antisémitisme nazi a poussé 600.000 juifs en Israël. Ils ont occupé la terre d’environ autant de palestiniens et en ont immédiatement chassé plus des deux tiers n’hésitant pas à raser 25.000 maisons, jusqu’en Cisjordanie. Il faut savoir qu’il ne s’est jamais agi de terres arides, loin de là. Elles étaient toutes cultivées sauf quelques parcelles de déserts et de montagnes. Alors le mythe d’une terre morte que seuls les juifs auraient su faire vivre ne tient pas, et dès 1900 cette notion est confirmée dans les journaux intimes des pionniers sionistes et socialistes, au demeurant courageux et travailleurs avec une immense utopie dans les besaces.

Aujourd’hui ils sont 7.000.000 à avoir cru à cette terre promise qui n’en a tenu aucune. On ne peut rester une vie entière les yeux rivés sur le judas et les deux mains sur la porte d’entrée, surtout lorsqu’une démographie inexorable vous noie de toutes parts. La greffe n’a pas pris, et en plus de cinquante années vous n’avez pas réussi à vous faire aimer, l’avez-vous tenté seulement ! Quel échec, Freud a encore pas mal de boulot, non ! Alors vous êtes tous condamnés à vivre dans ce « bocal » aux murs plus honteux que tous les autres parce que vous y avez construit votre propre couloir de la mort. Mesquines... ! Lloyd George en choisissant la formule « foyer national » pour la Déclaration Balfour n’annonçait rien d’autre que la création d’un Etat juif. Nous y sommes, tout commence là et Ben Gourion, le 14 mai 1948, proclamant l’indépendance lance :« L’Etat juif en Palestine s’appellera Israël ». Et l’histoire écrira une suite que nous connaissons tous trop bien jusqu’à ce mur serpentaire qui étreint en ses nœuds un peuple paniqué qui se cloître ainsi définitivement. Le couvercle se referme, la boucle est bouclée, retour à Varsovie, Vienne, Syracuse, Tolède...

Comble des combles, je viens d’apprendre qu’un auteur français, Bernard-Henri Lévy vient d’ordonner à son architecte Andrée Putman de monter un mur aussi haut que solide tout autour de son palais de Tanger, mitoyen du bien connu café Haffa qui abrita les petits rencards et les rêveries enfumées des Bowles, Burroughs et autres icônes douteuses de la Beat Génération. Décidément impossible d’échapper à ces briques de l’infamie qui ressurgissent chaque fois qu’une installation se fait dans un pays arabe. Le symbole d’Israël ne serait-il plus l’étoile de David mais la briquette d’Haïfa ! Par ailleurs les jeunes accros aux barrettes de chocolate qui s’appuient déjà sur ce mur pour s’abriter des vents du détroit savent-ils que cette plume prolixe du boulevard Saint-Germain vient de rendre un hommage vibrant et presque filial à Shimon Pérès, en le caressant d’un « Cet homme à l’allure magnifique de prince-abbé du sionisme ». On croit rêver, enfin une bonne nouvelle pour ces chmakriya farcis de kif jusqu’à la moelle...

Quand tout a commencé. Ce n’est pas une élite, scotchée à New York ou dans le sud de la France, qui débarque en Palestine, mais au contraire les plus éreintés par les pogroms et les camps de la honte. Ils n’avaient plus rien et quelques « penseurs » bien intentionnés leur ont soufflé une idée tragique, celle du « sionisme romantique » et comme un seul homme ils ont lâché l’Europe, Madagascar, l’Argentine ou l’Afrique du Sud. La religion juive déracinée reconstitue alors ses forces et installe un nationalisme juif sur un désir de terre, d’une terre qu’on lui fait miroiter comme étant la sienne depuis la nuits des temps. Et immédiatement la nouvelle voix juive va se faire entendre par le canon des armes, se justifiant par une Thora revisitée qui séduit et s’enracine dans les cœurs d’une diaspora toute émue. Alors démarre une politique d’expulsions, de démolitions, de constructions de murs, de ségrégations, d’humiliations avec en filigrane le remplacement d’un groupe ethnique par un autre, cela s’appelle tout simplement de l’épuration ethnique et rien au monde ne peut justifier un telle barbarie morale et physique. En avril 1948, Beghin n’hésita pas une seconde à massacrer les 300 habitants de Deir Yassin. Et il est possible d’évoquer mille autres exemples de cet acabit. Les chassés ont le droit inaliénable et entier de retourner chez eux par tous les moyens, et même s’il le faut en utilisant ceux de leurs bourreaux. L’oubli n’existe pas, sachez le. J’aimerai faire comprendre les impossibles rapprochements en citant mot pour mot un interview de Golda Meir en 1969 « Il n’y a pas de peuple palestinien. Ce n’est pas comme si nous étions venus les mettre dehors et leur prendre leur pays. Ils n’existent pas » Net et clair et surtout n’oubliez pas de claquer la porte en sortant. Que chacun pense ce qu’il voudra, les larmes aux yeux. Et si un doute subsiste encore rappelez vous les mots du triste Beghin, encore lui, dans son discours d’Oslo de 1978 « Cette terre nous a été promise et nous avons un droit sur elle ». Et quoi encore ! Que peut-on attendre de tels responsables si ce n’est une chasse à l’homme destinée à voler les terres d’une manière délibérée et systématique, planifiée avec minutie et cynisme. 1940, un des penseurs du front national juif, Weitz, va encore plus loin si c’était nécessaire et martèle « Il est clair qu’il n’y a pour nous aucune place pour deux peuples dans ce pays. Il n’existe pas d’autres moyens que de les déplacer tous. Le territoire d’Israël n’est pas trop petit si tous les arabes s’en vont et si les frontières sont repoussées vers le nord le long du Litani (déjà...) et sur les hauteurs du Golan » Tout le programme des années à venir est là et ils vont s’y tenir, l’histoire n’est qu’un recommencement. Il ne peut y avoir de sionisme, de colonisation, d’Etat juif sans l’éviction des arabes et en corollaire leur expropriation.

Les colons sont entrés dans la ville, sans y être invités, par la seule force des armes et les duplicités du monde entier. Au lieu de s’approprier les problémes de cet Orient qui aurait pu devenir le leur en renonçant à l’Europe qui les avait tant et tant scarifiés, plutôt que d’imposer un transplant hors nature, ils auraient pu comprendre que pour appartenir au Moyen Orient il fallait et c’est la moindre des choses lorsqu’on arrive de l’enfer, s’adapter aux coutumes, en accepter les mécanismes et ne pas tenter d’imposer leurs visions d’une Europe qui vient de les rejeter par pleines cales d’Exodus poignants. Le voisinage, voilà le mot, ils auraient pu en comprendre les règles au lieu d’imposer les leurs. Du colonialisme classique exploitant les seuls bras des indigènes on passa vite au colonialisme de peuplement ordonnançant un flot d’immigrants qui allait tout naturellement remplacer le peuple de Palestine par un autre peuple venu pour la plupart de l’Est de l’Europe. Il leur fallait des terres et ce seront celles des arabes. On répéta Deir Yassin en plus large avec Kafr Kassem par exemple et Dayan puis Sharon s’en donnant à cœur joie vont vider des pans entiers de l’espace palestinien. Tout un arsenal de mesures installe les colonies juives et les légalise. Un Isaac Shahak par exemple n’hésite pas une seconde et écrit qu’« afin de prouver que la Palestine était une terre vide, un désert, des villages entiers ont été rasés avec leurs maisons, leurs cimetières, et leurs tombes... ». La messe est dite, les nouveaux Afrikaners ont débarqués, émules des bantoustans sud africains en plus durs, en plus armés, avec l’appui et la complicité de l’Occident. Désormais les frontières seront là où la botte de tsahal imposera sa trace, et chaque jour un peu plus loin. On peut rappeler une fois encore l’engagement sans faille d’un Bernard Henri Lévy qui en dit long sur le personnage « La souffrance et les droits des palestiniens ne sont plus, dans sa géopolitique intime, ni un litige ni un alibi ».Après cela, croyez vous être le bienvenu en terre d’Islam ! Restez donc à Haïfa que vous semblez tellement apprécier !

Pourquoi Israël ne cédera jamais ! parce qu’un terrible listing s’impose :

. Retour aux frontières de 1967, seul protocole possible d’un règlement acceptable. Alors qu’avec le soutien aveugle des Etats-Unis les actions déjà entreprises se confirmeront de plus en plus avec l’achèvement du mur qui coupe la Cisjordanie, l’annexion des territoires d’implantation des colonies, l’occupation de la vallée du Jourdain... Les récents retraits de la bande da Gaza ne sont pas la Paix, mais simplement le début d’un courant de restitution qui pourrait mettre un terme aux crimes d’Israël contre l’humanité. L’Otan a bombardé Belgrade pour obtenir l’arrêt de la purification ethnique dans les Balkans et là, rien ne se passe. Onu, Otan, Quartet tous aux abonnés absents... ! Confirmation avec le zélé Tony Blair qui, invité par son ami le rockeur Cliff Richard, bronze sur les sables de la Barbade et envoie quelques sous-fifres aux « réunions de la Paix ». Alors qu’il s’était déplacé à l’époque pour « négocier » quelques juges et obtenir les jeux. On se moque de qui.... ! Des palestiniens et des libanais, mais surtout des musulmans comme toujours. Israël prend de plus en plus l’allure d’un « ghetto » entouré de terres palestiniennes morcelées et contrôlées par des forces militaires ne demandant qu’à lancer des raids punitifs et sanglants. La guerre s’installe à vie. Le Hezbollah de son côté sait parfaitement que tout le territoire sioniste est désormais à portée de ses tirs, qu’il a les moyens de faire durer un conflit désormais parfaitement circonscrit et que toute une population est derrière lui, pour longtemps. C’est tout simplement une vietnamisation ou mieux encore une irakisation du Moyen Orient, sables mouvants redoutés par les GI américains.

. Droit au retour. Abou Mazen sera le premier à placer cette légitimité fondamentale au centre de toute son action. Il faut le lui reconnaître. Chaque palestinien garde précieusement dans sa poche ou dans un coin des quatre murs de son bidonville des camp de réfugiés la clé de la maison abandonnée il y a plus de cinquante ans. Depuis, elle passe de père en fils et cette chaîne ne s’est jamais rompue. Chaque palestinien de la diaspora porte sur ses semelles un peu de terre de Palestine et celle-ci doit retrouver naturellement ses montagnes, ses plages, ses champs, ses racines. On ne peut dénier aux réfugiés leurs droits au retour. Israël le refusera toujours se considérant à jamais comme une démocratie ethnique, et non pas une démocratie juive. Par ce fait nous pouvons définitivement oublier la solution à deux états. Tout se mélange, des arabes vivent à une ruelle des familles juives, ils sont imbriqués et ne se supportent pas. Comment transférer autant de juifs et de palestiniens sans procéder encore une fois à une énorme épuration ethnique ! Imaginons peut être un magicien qui offrirait en une seconde les mêmes droits aux deux communautés, à tous les habitants de la Palestine. C’est impossible avec la mentalité des israéliens, alors il reste quoi ! La rupture, et elle sera dramatique.

. Plan de Paix inutile. Il est difficile de concevoir un véritable mouvement de Paix tant que les israéliens ne reconnaîtront pas ce qu’ils ont fait en 1948 lorsqu’ils détruisirent 500 villages en une seule journée pour y bâtir colonies ou autres immédiates « nécessités ». Ce crime originel sera la fondation légitime du mouvement national palestinien. La société civile doit se libérer de l’idéologie sioniste et avec Odon Vallet disons qu’ « il faut que le peuple d’Israël cesse d’être juif pour devenir hébreu »

. Vider les prisons. Et pas seulement la douzaine de prisonniers de guerre capturés en uniforme que les Hamas ou Hezbolla confondus détiennent actuellement. Mais surtout et avant tout les milliers d’hommes, de femmes et d’enfants retenus depuis des années dans des centres israéliens aussi répugnants que ceux de Pologne ou de Russie. Sans parler de l’enfermement des députés du Hamas, ces élus kidnappés et mis aux fers depuis des mois, depuis une éternité.

. Pressions internationales. Les dirigeants israéliens ne peuvent céder aux instances étrangères sans s’affaiblir. Ce serait renforcer le Hezbollah et reconnaître la victoire symbolique sinon militaire de Nasrallah. Ils sont habitués à combattre six jours ou quelques uns de plus et voici qu’une armée de l’ombre les tient en respect depuis plus d’un mois. C’est la toute première fois qu’on leur résiste autant avec des dégâts humains et matériels inattendus perpétrés par une « bande de terroristes » sur leur propre territoire. Les peurs les plus enfouies se réveillent et les rendent infiniment vulnérables. Le fanatisme de leur riposte excessive les rend douteux si ce n’est insupportables de suffisance. Et les mises en accusation pour crimes de guerre vont pleuvoir après les massacres de Canaa, n’en doutez pas. Même si Israël gagne la guerre, et il n’y rien de moins certain, tsahal restera à jamais marqué de l’infamie. Ils ont déjà perdu définitivement la bataille de l’opinion.

. Partage de Jérusalem. N’en parlons même pas. Nous connaissons tous cette épine et nous n’oublierons jamais la ballade de Sharon sur l’esplanade des mosquées, un certain 28 septembre.

.Création d’un état palestinien. La bouteille à la mer qui arracherait à tout Israël un cri d’indignation et une riposte immédiate. Un drapeau noir, rouge et vert, celui qu’Arafat a réussi à maintenir. A mettre définitivement à son crédit.

Guerre pour toujours. Un seul schéma, l’augmentation de la violence. Tout a déjà été tenté en vain. Certes la lassitude est dans les deux camps et même si des palestiniens à bout de souffle nous rappellent qu’Arafat avait osé le, « Prenons ce qu’on nous offre, c’est mieux que rien ! » nous savons parfaitement que cette attitude est plus dangereuse qu’inacceptable et conduirait directement à la destruction totale de la Palestine et de son peuple. Chaque jour apporte ses cortèges d’insuffisances. L’occupation ne stoppera pas, le nettoyage ethnique s’insinuera jour après jour et pour achever le mur des milliers de palestiniens vont encore être déplacés hors de Cisjordanie. Un génocide, rien d’autre. Le camp de la Paix en Israël n’a aucun pouvoir, les suspensions des combats ne seront que provisoires et permettront tout simplement aux troupes de souffler un peu et de se réarmer. Les collisions comme celles d’aujourd’hui se reproduiront avec des militaires de plus en plus endurcis et revanchards.

Résolution 17.01. Un pas en avant, mais si petit. Cette pause passagère acceptée dans l’urgence et surtout par l’insistance de quelques pays conscients et responsables comme la France, ne règlera rien. Une accalmie n’a jamais été un projet de Paix. On ne rend pas les armes et l’ambiguïté du « droit à l’autodéfense » inscrit dans les textes laisse imaginer des litiges aussi nombreux que sanglants. Alors ce matin 14 août 2006 à 7h00 (heure française) la pluie de bombes se ralentit, une respiration est aumônée aux femmes et aux enfants des deux côtés. C’est bien, mais ce n’est rien. Les canons fument encore, les haines n’ont pas disparu et vont se nourrir dès demain du sang qui a coulé. Le pardon est difficile, il n’y a pas de vaincus à genoux qui permettraient au gagnant après une période de rééquilibrage de mettre en place des accords définitifs et qui sait l’oubli imposé par la volonté de vivre. Chacun campe sur ses positions et tout redémarrera à la première katioucha, au premier mépris d’un tsahal arrogant.

Le Hezbollah légitimé par la démocratie, n’a rien perdu de sa détermination et ses forces à peine écornées ont prouvé leur efficacité. Tsahal s’est heurté à ce qu’il n’avait jamais envisagé, une vraie résistance, une pugnacité. Les deux camps sont épuisés et ont besoin de respirer, cette résolution tombe à pic et sera mise à profit. Les avantages aériens d’Israël ont largement prouvé leur inefficacité au moment du corps à corps. La guerre sera longue, Nasrallah n’a pas été brisé, les rodomontades d’Olmert et de Peretz ont fait long feu. Les alliés sont toujours là et le talion juif, justifiera dès demain d’autres ripostes hors proportions, et nous savons bien que « L’état d’Israël n’est pas un état qui possède une armée, mais une armée qui possède un état ».

Israël s’est isolé dans les opinions. Les accusations de crimes de guerre ne manqueront pas et sa pseudo suprématie est plombée par ses exactions et ses massacres de civils. Il y a comme un parfum de défaite à Tel Aviv et on sait la persistance de certains arômes. L’odeur de la mort s’envole difficilement, elle est s’incrustée pour longtemps. Le droit international s’appliquera peut-être un jour, et aucun consensus militaire bricolé ne tient sans solution politique. Nous sommes toujours dans une impasse, désespérée. Stratégiquement le Hezbollah ne peut être vaincu, parce qu’il se régénère dans les cœurs des populations.

Le ghetto se referme dans ses propres murailles, la guerre est là pour longtemps. Les utopies politiques d’un Grand Moyen Orient à la Bush restent actuelles, alors même si dans un rêve, dans un scénario chimérique j’ai tellement envie d’avoir tort, je sais au fond de moi que la guerre est installée pour toujours. Faites moi mentir, et je reconnaîtrai volontiers avec mes amis rabbins, curés ou imams, hommes de Dieu que je respecte infiniment, que je ne suis qu’un sacré pessimiste trop endurci par tout ce qu’il a constaté depuis 1948.

« Je n’ai rien contre le peuple juif, gens du Livre, vraiment rien, mais j’ai tout contre Israël »

Youssef Chems Ecrivain A paraître « Hadj Amor » Pour l’amour de Dieu

15.08.2M6


mis en ligne le MERCREDI
16 AOÛT 2006


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EPHÉMÈRE RIDE DU 13 AOÛT

par Léon T





mis en ligne le MERCREDI
16 AOÛT 2006


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BREVES

lundi 21 août
QUAND LE SYSTÈME FISCAL EN TUNISIE DEVIENT UNE ARME DE RÉPRESSION ENTRE LES MAINS DE LA DICTATURE
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Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie membre du Réseau Euro méditerranéen des Droits de l’Homme

21ter rue Voltaire - FR-75011 PARIS - Tel/Fax : 00.33. (0)1.43.72.97.34 contact@crldht.org / www.crldht.org

En Tunisie, le pouvoir policier de Ben ALI entreprend de nouvelles mesures de répression à l’encontre des opposants politiques et des défenseurs des Droits humains. Une politique d’étouffement économique visant à punir ses adversaires en raison de leurs engagements en faveur des droits et des libertés.

Cette politique de répression fiscale s’est amplifiée ces derniers mois pour infliger à plusieurs militants des droits humains une punition autant arbitraire que discriminatoire tendant à leur anéantissement économique total. C’est le cas notamment de plusieurs avocats dont maîtres Saida Akremi, Mohamed ENNOURI, Noureddine Bhiri, Hédi Manai et Said Mechichi qui ont subi un redressement fiscal de plusieurs dizaines de milliers de dinars.

Le sort réservé à Maître Ayachi HAMMAMI et Maître Raouf AYADI, membres dirigeants du Collectif 18 octobre pour les Droits et les Libertés est identique. Pour Maître HAMMAMI, Il a dû payer la somme de 21 milles dinars faute de quoi le mobilier de son bureau serait mis aux enchères publiques le 31 juillet dernier. Cette punition, parmi d’autres, lui a été infligée pour avoir mis son cabinet pendant plus d’un mois à la disposition des huit grévistes de la faim en octobre 2005.

Quant à Maître AYADI, qui subit un harcèlement policier permanent depuis l’an 2000, a fait récemment l’objet d’une procédure d’expulsion de ses locaux professionnels situés à Bab Bnet à proximité du tribunal de première instance de Tunis. Il a été contraint à abandonner son bureau après quatorze années d’occupation suite à un contrôle fiscal arbitraire et punitif !

Il faut savoir que les cabinets de tous ces avocats (et bien d’autres encore) sont assiégés en permanence par un grand nombre de policiers en civil dont le rôle est de créer le vide autour des différents locaux en terrorisant les clients et en assurant leurs désistements.

Le but recherché à travers cette stratégie d’acharnement « fiscal » est rien moins que l’étranglement économique des adversaires politiques du régime. En effet, les avocats dont s’agit se retrouvent désormais dans l’impossibilité d’exercer leur profession et, partant, de supporter leurs charges familiales, sociales et professionnelles ; une mesure de répression qui touche depuis de longues années les différents défenseurs des droits politiques ou humains et prend différentes allures - il suffit de se rappeler ce qu’endurent les ex prisonniers politiques à leurs sorties de prison -

Le CRLDHT dénonce vigoureusement cet acharnement pernicieux autant discriminatoire qu’injustifié, qui sert essentiellement de cache-sexe à la corruption généralisée qui gangrène la tête de l’Etat ainsi que l’appropriation, par « les familles dirigeantes », des deniers publics. ; Il soutient de manière inconditionnelle les avocats qui en sont victimes dans la défense légitime de leur honneur, intégrité, probité et dignité ; Il exige des autorités tunisiennes l’arrêt immédiat des dites procédures et d’enquêter plutôt sur la corruption généralisée dont il est le seul responsable Alerte les ONG internationales quant à cette situation alarmante qui ne cesse de se dégrader et de s’amplifier.

Le : 11/08/2006 Le CRLDHT

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lundi 21 août
COMMUNIQUÉ SUR LE CODE DE STATUT PERSONNEL (CRLDHT)
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Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie Membre du Réseau Euro méditerranéen des Droits de l’Homme

21ter rue Voltaire - FR-75011 PARIS - Tel/Fax : 00.33. (0)1.43.72.97.34 contact@crldht.org / www.crldht.org

POUR QUE TRIOMPHENT LES VALEURS D’UNE EGALITE EFFECTIVE ENTRE LES SEXES

Le peuple tunisien vient de fêter le 13 août dernier le cinquantenaire de la promulgation du Code du Statut Personnel (SCP), un texte législatif qui a garanti à la femme tunisienne ses droits fondamentaux à l’éducation, au travail, au vote...Il a aussi aboli la polygamie et supprimé la répudiation qui a été remplacée par le divorce judiciaire.

Ce CSP est, sans l’ombre d’un doute un acquis considérable pour tout le peuple tunisien, Hommes et Femmes, en raison des changements et progrès réalisés au sein de la famille et de toute la société grâce à la nouvelle place et le nouveau rôle que la femme tunisienne y occupe.

C’est dans ce sens que le CRLDHT, comme l’ensemble des associations autonomes de défense des droits humains, se donne pour tâche fondamentale la sauvegarde, la préservation et la protection du Code du Statut Personnel.

De même, conscient de ce que la modernisation demeure inachevée, il appelle à la levée des réserves émises par le gouvernement tunisien sur la Convention internationale de Copenhague de 1979 contre toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, ratifiée par la Tunisie.

Dans sa constante revendication pour une égalité totale et effective entre hommes et femmes, le CRLDHT adhère totalement à l’appel lancé par les ONG nationales pour une égalité successorale entre les sexes et affirme son soutien à l’association tunisienne des femmes démocrates (ATFD) dans son combat pour la défense des droits des femmes et pour une société réellement égalitaire.

Par ailleurs, et à cette même occasion, le CRLDHT attire l’attention de la société civile sur les discriminations dont se trouvent être victimes des milliers de tunisiennes. Il s’agit d’un vrai cauchemar vécu tous les jours par toutes ces filles et femmes tant sur leurs lieux d’étude que de travail. Elles sont quasiment privées de leurs droits les plus fondamentaux à l’éducation, au travail, à la circulation, et notamment à la sécurité. Ce sont des graves atteintes aux libertés individuelles pour des tunisiennes qui ont connu les arrestations, la torture et pour certaines d’entre elles l’emprisonnement pour avoir exercé leurs convictions religieuses et opté pour des choix vestimentaires différents. Dans sa quête pour une égalité effective et une citoyenneté réelle, le CRLDHT s’inscrit, sans ambiguïté, en droite ligne de la défense de tous les droits pour toutes les femmes tunisiennes sans distinction eu égard à leurs convictions politiques, religieuses ou compte tenu de leurs choix vestimentaires.

Paris le : 20/08/2006 Le CRLDHT

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lundi 21 août
LA LISTE DE DIFFUSION "TUNISNEWS" A ÉTÉ PIRATÉE
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Madame, Monsieur

Chers abonnés

Nous attirons votre attention à ce qui suit : votre liste de diffusion "TUNISNEWS" a été victime le 19 août 2006 d’une attaque lâche. Votre liste a été piratée par des criminels qui tentent de faire taire cet espace tunisien indépendant de liberté et d’échanges démocratiques entre les tunisiens à l’intérieur et à l’extérieur du pays.

Nous vous prions de continuer à consulter notre site www.tunisnews.net et à ne plus adresser vos mails à l’ancienne adresse de la liste mais à l’adresse suivante : tunisnews@yahoo.fr

Merci pour votre soutien et bonne journée à vous tous.

L’équipe de TUNISNEWS 20 août 2006

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vendredi 18 août
LA VEUVE DE YASSER ARAFAT DÉMENT DES INFORMATIONS SUR SON REMARIAGE
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AFP, jeudi 17 août 2006

La veuve de Yasser Arafat dément des informations sur son remariage TUNIS - La veuve de l’ancien président palestinien Yasser Arafat, Souha Arafat, a démenti jeudi à Tunis s’être remariée avec un beau-frère du président tunisien Zine El Abidine Ben Ali comme l’ont indiqué des organes de presse arabes. "Je démens totalement des informations concernant un mariage avec Monsieur Belhassen Trabelsi et je vais engager des poursuites judiciaires contre les organes de presse ayant publié cette fausse information", a déclaré à l’AFP, Mme Arafat. La veuve de Yasser Arafat, décédé en 2004 à Paris, est de nationalité française et réside à Tunis. M. Trabelsi est l’un des frères de Leïla Trabelsi, l’épouse du président Ben Ali. "Je vis tranquillement à Tunis où j’élève ma fille. Je n’ai pas de projet de mariage. Yasser Arafat reste l’homme de ma vie et il le demeurera jusqu’à ma mort", a déclaré Souha Arafat. Issu de la bourgeoisie chrétienne palestinienne, elle avait épousé Yasser Arafat le 17 juillet 1990 dans le plus grand secret, après avoir été la conseillère pour les affaires économiques durant l’exil en Tunisie du chef de l’Organisation de libération de la Palestine. Leur mariage avait été révélé au public en 1992. Elle a indiqué qu’à la demande de son époux elle n’avait jamais poursuivi d’organe de presse ayant diffusé des informations sur sa vie privée, s’abstenant "durant vingt ans de répondre aux mensonges publiés sur (sa) famille", mais qu’elle allait désormais engager des poursuites.

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vendredi 18 août
TUNISIE (MME ABBOU) : DEUX JOURNALISTES TABASSÉS
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DEUX JOURNALISTES TABASSÉS ALORS QU’ILS TENTAIENT DE RENCONTRER L’ÉPOUSE DU DÉFENSEUR DES DROITS DE L’HOMME ME MOHAMMED ABBOU

Deux journalistes, Slim Boukhdir et Taoufik Al-Ayachi, ont été passés à tabac, le 16 août 2006, alors qu’ils se rendaient chez Samia Abbou, l’épouse du célèbre avocat et cyberdissident Mohammed Abbou, afin d’y réaliser une interview. Un important dispositif de police est en effet déployé autour de son domicile depuis qu’elle a mené, le 13 août, une grève de la faim pour demander la libération de son mari. En arrivant aux abords du domicile de la famille Abbou, Slim Boukhdir, journaliste au quotidien Al-Chourouk et correspondant à Tunis du site Internet de la chaîne Al-Arabiya, ainsi que Taoufik Al-Ayachi, journaliste de la chaîne de télévision Al-Hiwar qui émet depuis l’Italie, ont été pris à partie par une douzaine de policiers qui les ont battus. La caméra de Taoufik Al-Ayachi a été confisquée tandis que Slim Boukhdir réussissait malgré tout à entrer chez Samia Abbou. Il a été appréhendé à sa sortie puis emmené à l’écart pour être tabassé une nouvelle fois. Slim Boukhdir est régulièrement harcelé depuis qu’il a publié, sur Internet, des articles critiques vis-à-vis du régime tunisien. Mis au ban par son journal, aucun de ses articles n’y a été publié depuis novembre 2005 et son salaire est gelé depuis février 2006. On lui refuse par ailleurs l’attribution d’une carte de presse et son passeport lui a été confisqué. Pour protester contre ces sanctions, le journaliste avait mené une grève de la faim du 4 avril au 16 mai 2006. Les autorités étaient restées sourdes à ses revendications. Quant à Taoufik Al-Ayachi, il fait actuellement l’objet d’une poursuite judiciaire pour "tournage illicite" après avoir couvert une manifestation de soutien au Liban, incident lors duquel il avait déjà été passé à tabac. Le cas Abbou Surnommé "l’avocat de la liberté", Mohammed Abbou est emprisonné depuis le 1e mars 2005 à la prison du Kef (à 170 km de Tunis). Il a été condamné, le 29 avril 2005, à trois ans et six mois de prison, à l’issue d’un simulacre de procès. Sa peine a été confirmée en appel deux mois plus tard. L’avocat était jugé dans le cadre de deux affaires. Il a été condamné à trois ans et demi de prison notamment pour la publication sur Internet d’un article dans lequel il comparait les tortures infligées en Tunisie à des prisonniers politiques aux exactions de soldats américains à Abou Ghraib. Sa femme, Samia Abbou, se bat inlassablement pour protester contre les conditions de détention terribles de son mari, qui se sont dégradées notamment depuis que son épouse et ses quatre avocats ont organisé, le 2 mars 2006, une manifestation devant sa prison. Samia Abbou et ses enfants sont également victimes de harcèlements constants. RSF et l’ACAT-France demandent fermement aux autorités tunisiennes :
qu’elles cessent d’avoir recours aux violences physiques et aux sanctions pour faire taire les journalistes qui s’intéressent à la situation des droits de l’homme ;
de respecter ses engagements internationaux en matière de détention et que Me Abbou soit libéré dans les plus brefs délais. Nos associations condamnent vivement les harcèlements dont est victime Samia Abbou depuis l’incarcération de son mari et tiennent à lui exprimer leur solidarité. CONTACTS PRESSE ACAT-France : Sophie Crozet - Tél. : 01 44 40 02 10 - sophie.crozet@acat.asso.fr RSF : Lilia Bouhdjar - Tél. : 01 44 83 84 72 - presse@rsf.org Jeudi 17 août 2006 Communiqué de presse

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vendredi 18 août
COMMUNIQUÉ AISPP
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Sauvez la vie de Mohammed Abbou Sauvez la vie de tous les prisonniers politiques

Association Internationale de Soutien aux Prisonniers Politiques 33 rue Mokhtar Atya, 1001, Tunis Tel : 71 340 860, fax : 71 351 831

Tunis, le 17 août 2006

La regrettée Saïda Ben Hassen Turki, épouse de monsieur Amor ben Khaled Harouni, et mère du prisonnier politique et ex-secrétaire général de l’UGTE, Abdelkarim Harouni, est retournée à Dieu alors qu’elle avait environ soixante-dix ans. Elle est décédée en proie à la tristesse d’abandonner ce monde sans avoir pu revoir son fils libre, lui qui a passé quinze ans dans différentes prisons tunisiennes, où la défunte avait tenu à lui rendre visite. Son fils Abdelkarim Harouni est venu de la prison civile du 9 avril à Tunis pour assister aux funérailles. Etaient là un grand nombre de parents, de proches, d’amis, ainsi que nombre de visages du mouvement islamique de la Nahdha, des anciens prisonniers politiques et des membres de l’AISPP. La défunte avait enduré le calvaire des visites à son fils de prison en prison, et son âge avancé ne l’avait jamais fait renoncer. L’AISPP présente ses plus sincères condoléances à tous les membres de la famille de la défunte et plus particulièrement à son fils Abdelkarim Harouni qui a été privé pendant quinze ans de la présence de sa mère et espère qu’il sera libéré dans les plus brefs délais. Que Dieu accueille la défunte et pourvoie sa famille en patience et quiètude. Le Président Maître Mohammed Nouri

(traduction ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)

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jeudi 17 août
ACHARNEMENT POLICIER SANS PRÉCÉDENT À L’ENCONTRE DE MME ABBOU
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CILMA

Samia Abbou : Une Femme contre la dictature

mercredi 16 août 2006.

Samia Abbou subit depuis ce matin un acharnement policier et une campagne d’intimidation sans précèdent par des barbouzes très excités. Cinq agents de la police politique encerclent jusqu’à cette heure sa maison située au quartier EL-Ouardia dans la banlieue sud de Tunis. Ils ont insulté Samia et terrorisé ses enfants. Ils ont harcelé ses voisins proches et interrogé quelques uns sur leurs relations avec la famille Abbou. Samia a vu une de ses voisines éclater en pleurs suite aux agissements de ces agents. Une voiture Renault 19 noire (de matricule 73 TUN 9083) avec à bord des agents en civil est également stationnée en permanence devant la porte de la maison depuis ce matin.

Courageuse et déterminée, Samia ne s’est pas laissée faire et a exprimé à ces barbouzes sa détermination de dévoiler leurs basses méthodes à tout le monde ainsi que sa volonté de continuer son combat légitime pour la libération de son mari. Elle s’est confrontée à plusieurs reprises avec ces agents en leur exigeant très fermement de s’éloigner de sa maison. Un climat tendu s’est installé dans le quartier. Les agents ont à un certain moment desserré un peu l’étau autour des Abbous avant de revenir à nouveau.

Samia, nous a assuré qu’elle n’a pas peur de ces agissements abjectes et qu’elle entend aller jusqu’au bout dans ce bras de fer avec les geôliers de son mari. Bien qu’elle soit inquiète de voir ses enfants et ses voisins souffrir et subir autant d’humiliations et d’intimidation.

Nous croyons savoir qu’il s’agit de représailles policières à l’encontre de Samia à la suite de sa grève de la faim effectuée le 13 août réclamant la libération de son mari et ses déclarations à l’occasion de la célébration par le régime de la fête de la femme (voir notre communiqué du 13 août). Le régime veut certainement profiter cyniquement de l’intérêt qu’accorde les tunisiens à la résistance au Liban ainsi que de la « période estivale » pour faire taire une femme qui dérange la dictature.

Nous renouvelons notre soutien à Mme Abbou et notre volonté de porter en avant la cause juste de son mari, otage du régime de Ben Ali. Et nous invitons toutes les associations et organisations nationales et internationales ainsi que tous les tunisiens libres et tous ses collègues en Tunisie et à l’étranger à se mobiliser pour soutenir la famille Abbou dans cette énième épreuve et réclamer la libération inconditionnelle de cet Avocat de la liberté.

Pour exprimer votre solidarité à Mme Abbou, Appelez là au : (+216).20.984.225.

Merci de diffuser cette information le plus largement possible.

Imed Daïmi et Chokri Hamrouni Comité International Pour la Libération de Mohamed Abbou (CILMA) Contact : abboulibre@yahoo.fr

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mercredi 16 août
LA PRÉSENCE POLICIÈRE A ÉTÉ RENFORCÉE CETTE APRÈS-MIDI AUTOUR DU DOMICILE DE LA FAMILLE ABBOU
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Affaire Abbou : URGENT La présence policière a été renforcée cette après-midi autour du domicile de la famille Abbou. Une trentaine d’agents ont été aperçus devant la maison. Ils ont fait barrage devant la porte pour empêcher les quelques personnalités venant soutenir Mme Abbou d’entrer. Slim Boukhdir (correspondant d’Al-Arabyia) et Taoufik Al-Ayachi (correspondant de la chaîne tunisienne Alhiwar) se sont vus refuser eux aussi l’accès à la maison. La caméra du second journaliste a été confisquée. Puis, sur ordre d’un haut gradé, ils ont été tabassés sauvagement par un groupe de barbouzes. Les deux journalistes ont été conduits ensuite, dans un état déplorable, à une destination inconnue. Jusqu’à la rédaction de cette dépêche, ils restent toujours injoignables. Cet énième agissement dénote de l’extrême nervosité d’un régime va-t-en guerre contre toute voix discordante. Il est urgent donc que la société civile et l’ensemble de l’opposition se mobilisent pour soutenir la famille Abbou et "malheureusement" ceux que la soutiennent.

Paris, le 16 août 2006 à 22h30 Imed Daïmi et Chokri Hamrouni Comité International Pour la Libération de Mohamed Abbou (CILMA) Contact : abboulibre@yahoo.fr Source : Site du CPR

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mercredi 16 août
SAMIA ABBOU : UNE FEMME CONTRE LA DICTATURE
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Acharnement policier sans précédent à l’encontre de Mme Abbou

Samia Abbou subit depuis ce matin un acharnement policier et une campagne d’intimidation sans précèdent par des barbouzes très excités. Cinq agents de la police politique encerclent jusqu’à cette heure sa maison située au quartier EL-Ouardia dans la banlieue sud de Tunis. Ils ont insulté Samia et terrorisé ses enfants. Ils ont harcelé ses voisins proches et interrogé quelques uns sur leurs relations avec la famille Abbou. Samia a vu une de ses voisines éclater en pleurs suite aux agissements de ces agents. Une voiture Renault 19 noire (de matricule 73 TUN 9083) avec à bord des agents en civil est également stationnée en permanence devant la porte de la maison depuis ce matin. Courageuse et déterminée, Samia ne s’est pas laissée faire et a exprimé à ces barbouzes sa détermination de dévoiler leurs basses méthodes à tout le monde et sa volonté de continuer son combat légitime pour la libération de son mari. Elle s’est confrontée à plusieurs reprises avec ces agents en leur exigeant très fermement de s’éloigner de sa maison. Un climat tendu s’est installé dans le quartier. Les agents ont à un certain moment desserré un peu l’étau autour des Abbous avant de revenir à nouveau. Samia, nous a assuré qu’elle n’a pas peur de ces agissements abjectes et qu’elle entend aller jusqu’au bout dans ce bras de fer avec les geôliers de son mari. Bien qu’elle soit inquiète de voir ses enfants et ses voisins souffrir et subir autant d’humiliations et d’intimidation. Nous croyons savoir qu’il s’agit de représailles policières à l’encontre de Samia à la suite de sa grève de la faim effectuée le 13 août réclamant la libération de son mari et ses déclarations à l’occasion de la célébration par le régime de la fête de la femme (voir notre communiqué du 13 août). Le régime veut certainement profiter cyniquement de l’intérêt qu’accorde les tunisiens à la résistance au Liban ainsi que de la « période estivale » pour faire taire une femme qui dérange la dictature. Nous renouvelons notre soutien à Mme Abbou et notre volonté de porter en avant la cause juste de son mari, otage du régime de Ben Ali. Et nous invitons toutes les associations et organisations nationales et internationales ainsi que tous les tunisiens libres et tous ses collègues en Tunisie et à l’étranger à se mobiliser pour soutenir la famille Abbou dans cette énième épreuve et réclamer la libération inconditionnelle de cet Avocat de la liberté. Pour exprimer votre solidarité à Mme Abbou, Appelez là au : (+216).20.984.225. Merci de diffuser cette information le plus largement possible.

Imed Daïmi et Chokri Hamrouni Comité International Pour la Libération de Mohamed Abbou (CILMA) Contact : abboulibre@yahoo.fr Source : Site du CPR

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lundi 14 août
POLITIQUEMENT DÉFAIT, MILITAIREMENT CONTRÉ, MORALEMENT À JAMAIS SALI.
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Moncef Marzouki* http://cprtunisie.net On peut donc maintenant faire un premier bilan de la folle équipée de l’Etat sioniste durant ce terrible mois de Juillet. Politiquement l’objectif explicite, à savoir la destruction du Hezbollah, n’a pas été atteint, tant s’en faut. L’objectif implicite, qui était de provoquer l’Iran et la Syrie et les impliquer dans une guerre régionale pour le compte américain, a lui aussi fait chou blanc. Mieux, ce sont les objectifs de ses ennemis jurés d’Israël qui ont reçu un grand coup de pouce. Le Hezbollah est devenu la principale force politique du Liban. Son aura dans le monde arabe est devenue considérable. Le fossé entre Chiites et Sunnites s’ y est rétréci. Au Liban, Chrétiens et Musulmans se sont unis contre un agresseur ne s’essayant plus à aucune subtilité. Ne parlons pas de l’exacerbation de la flambée de détestation générale dans tout le monde arabe et musulman pour un Etat qui veut, parait-il, être accepté un jour ses voisins. Quel coup pour cette paix si urgemment nécessaire à tous ! Sa présence dans la région, l’Etat sioniste a toujours cru l’imposer par la force, la brutalité, la guerre permanente et l’invincibilité militaire. Le mythe, savamment entretenu de cette dernière et qui avait déjà beaucoup de plomb dans l’aile, est définitivement mort au Sud -Liban. Il ne restera qu’à l’enterrer un jour avec tous les déshonneurs qui lui sont dus. Justement parlons en des déshonneurs. Ce que le monde retiendra de la folle équipée de l’Etat sioniste cet été , c’est l’image de ses valeureux aviateurs, maîtres absolus du ciel d’un pays presque sans armée , pilonnant des ambulances , des taxis collectifs , des camions de nourriture et des convois humanitaires ou de réfugiés. Ce que l’histoire retiendra c’est le bombardement aveugle de quartiers d’habitation, avec un cynisme, un acharnement et une cruauté à faire vomir. Les responsables de tels actes ne doivent pas se faire d’illusions. Ce qui va commencer maintenant c’est une longue série de procès intentés contre eux pour crimes contre l’humanité. Ils pourront toujours en ricaner, mais les temps vont devenir de plus en plus durs pour tous ceux, Israéliens ou américains, qui se croient au dessus des lois et de la morale de l’humanité toute entière. Résumons - nous. Israël est aujourd’hui politiquement défait, militairement contré. Mais le pire c’est que son image est à jamais salie, non seulement dans le monde arabe, mais dans le monde entier. Il faudra désormais beaucoup d’impudence à ses dirigeants pour traiter certains Etats d’Etat -voyou, d’Etat -terroriste. Mais que l’arbre ne cache pas la forêt. Ce qui vient d’être défait, contré et révélé dans toute son immoralité, c’est aussi et surtout l’administration Bush. Cette guerre, comme celle qui ravage encore l’Irak et la Palestine martyrisée, est le pur produit de sa politique , aujourd’hui le principal facteur de guerre et d’instabilité sur cette planète.

* www.moncefmarzouki.net

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lundi 14 août
TUNISIE : GRÈVE DE LA FAIM DE L’ÉPOUSE DE L’AVOCAT DISSIDENT MOHAMED ABBOU
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AP | 13.08.06 | 20:56

TUNIS (AP) -- L’épouse de l’avocat dissident tunisien Mohamed Abbou, Samia, a annoncé dimanche avoir décidé d’observer une journée de grève de la faim pour demander la libération de son mari actuellement incarcéré dans une prison du Kef (nord-ouest). Par cet acte qui coïncide avec la fête de la femme célébrée le même jour en Tunisie, elle entend également protester contre "les conditions carcérales déplorables" auxquelles est, selon elle, soumis son mari ainsi que contre "le harcèlement" dont elle se dit victime, elle et ses enfants. Mohamed Abbou a été condamné fin avril 2005 à trois ans et demi de prison ferme pour "agression contre une consoeur" et pour la "publication d’écrits de nature à troubler l’ordre public" et "diffamation des instances judiciaires". Il s’agissait de deux articles parus sur Internet particulièrement critiques à l’endroit du pouvoir dans lesquels l’avocat comparait les prisons tunisiennes à celle d’Abou Ghraïb en Irak. Il s’en prenait également au président tunisien Zine El Abidine Ben Ali pour l’invitation adressée au Premier ministre israélien de l’époque, Ariel Sharon, à participer au sommet mondial sur la société de l’information (SMSI) tenu à Tunis en novembre 2005. Les autorités avaient alors jugé ces articles de diffamatoires, en avançant que la situation dans les prisons tunisiennes qui ont été visitées par des délégations de la Comité international de la Croix Rouge (CICR), est conforme aux normes internationales. Quant à l’invitation adressée au dirigeant israélien, elle n’avait pas un caractère bilatéral, le SMSI étant placé sous l’égide des Nations unies. AP

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2006-08-21 18:56:42 · answer #1 · answered by Anonymous · 1 0

Les pays arabes n'ont pas étés consultés pour la création d'Israel. Pendant la Guerre, tout les pays du golf étaient colonisés par la G.B et la France. Vu qu'a l'epoque un grand lobby ete proche du président Americain, la G.B et la France ont fais une promesse au Israelites de leur permettre de créer leur etat ou ils veulent si ils arrivent à convaincre les USA de participer à la Guerre, ce fut la PROMESSE DE BELFORT. La G.B avais proposé la création de cet etat sur le continent Africain qui regorge de ressources, mais les Israelites (differents des juifs) ont choisi la Ci-jordanie afin de retrouver leur terre promise qui dans la torah est située du NIL (Egypt) au TIGRES (Irak) comme refleté sur le drapeau Israelien par deux bandes bleus qui sont ces deux fleuves. Par ce raisonnement on peut comprendre ce qui se passe aujourd'hui au proche orient. ET pourquoi les USA ont envahie l'Iraque, aussi le but de viser la Syrie et l'Iran est tout simplement des ordres d'Israel au USA. ET on comprendra pourquoi la France s'oppose a ces operations, puisque en France ce genre de lobby Israelite n'existe pas (Voir les relations Franco-Israeliennes qui sont trés froides).

2006-08-22 00:07:50 · answer #2 · answered by Anonymous · 2 0

Ils n'ont pas été consultés... il faut dire qu'ils avaient très largement fourni l'Allemagne en pétrole pendant la guerre!.....

2006-08-21 14:14:10 · answer #3 · answered by MamieB suspendue 2 fois !.... 7 · 2 0

Tu veux dire avant qu'on leur prenne de force leurs territoires et appuyer israel pour les écraser.

On ne peut pas consulter quelqu'un quand on lui veut du mal; on l'oblige

2006-08-21 14:17:15 · answer #4 · answered by Anonymous · 2 1

Aitrit : voilà un texte clair que tout le monde attend. Car ni nos enseignants ni les journalistes n'ont été fichus de nous éclairer. Merci d'avoir pris le temps de le mettre ici. Il est instructif pour tous. Vous n'avez pas utilisé un vocabulaire "glapissant" propre à rebuter la lecture de l'internaute. Bravo.

2006-08-22 06:32:00 · answer #5 · answered by sourire 3 · 0 0

message à jessaitout: arrete de faire du copier/coller et essai de penser par toi même si c'est possible ce que je doute

2006-08-22 06:28:17 · answer #6 · answered by email g 1 · 0 0

Quand on veut occuper ton térritoire, on ne te demande pas ta permission !

2006-08-21 15:30:15 · answer #7 · answered by Anonymous · 0 0

J'pense pas sinon Israël serait situé au fond fin du Texas ou de l'Arkansas.

2006-08-21 15:16:24 · answer #8 · answered by caroleen 3 · 0 0

tous les pays ont été consulté
dès lors qu'ils font partie de l'ONUdonc, tous les pays que je sache

2006-08-21 14:57:36 · answer #9 · answered by luluc f 2 · 0 0

consultés !!ca n'va pas non?!!! tu veux k'ils leur disent non!! c pas une bonne affaire! la technique de l'obligation c t la meilleur! et pk tt les pays voisins sont contre israel ! s'ils etaient d'accord y'aura pas de guerre mais helas!!!!

2006-08-21 14:51:14 · answer #10 · answered by Anonymous · 0 0

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