Comment ne plus se faire de soucis?

Question

pourquoi après avoir perdu notre fils de 24 ans et m'ayant juré que plus jamais je ne ferais de soucis pour n'imporqu'oi, finances, amis, etc. Je suis toujours et encore plus mal d'années en années, que mon moral est à zéro, qu'il y à pire que nous je pense, pourquoi ne pas etre en armonie avec soit meme, pourquoi se pourrir la vie avec des détails? Je ne sais plus quoi faire, je sais je survie mais je voudrais survivre en paix, ne plus avoir peur des fins ou débuts de mois difficiles. Pourquoi toujours vouloir plus que l'on a. Alors que le jour ou nous partons, cela n'a plus aucune importance. Je suis K.O

Answer 1

Chère Ma-Jo,
Je n'ai, hélàs, aucune solution à vous proposer, il n'y a pas de "recette miracle". Je ne peux que vous apporter mon soutien, et toute ma compassion. Je suis moi aussi une mère, j'ai trois enfants, et je suis perpétuellement en soucis pour eux, et moi aussi j'ai le tort de m'inquiéter même pour des choses qui n'ont pas la moindre importance. Vous ne nous dites pas si vous avez d'autres enfants ? si oui, pour eux, soyez détendue ou, du moins, donnez-leur l'impression de l'être, il ne faut pas que ce deuil affreux leur mette encore plus de pression sur le dos, cela ne aiderait pas. La vie est dure, injuste, cruelle, et nous devons parfois affronter des choses qui nous dépassent. Je suis de tout coeur avec vous, et écoutez les autres personnes qui vous ont répondu. Chacun, avec sa sensibilité, vous donne un conseil ou un espoir. Essayez d'être plus "égoïste" parfois, pensez à vous, faites vous plaisir et faites vous du bien, et ouvrez vous aux autres, vous verrez des gens très malheureux, et très courageux, comme vous. Vous pouvez les aider. Même un peu, c'est beaucoup.
Je vous embrasse

Answer 2

Je connais le même problème.
Il faut se détacher du passé, si possible et vaincre le sentiment de culpabilité, les regrets du passé, faire le deuil (par rapport à votre fils) et essayer de retrouver le goût à la vie. Et on est en lune descendante, à mes yeux ceci influe souvent sur le moral (une tisane d'angélique) fait du bien et il faut se dire que l'on trouvera une solution à tout problème. Pour les croyants, on dit "je remet tout entre les mains du Bon Dieu et je le remercie à l'avance de m'aider à trouver les solutions", je sais que ce n'est pas facile au quotidien. Je suis RMIste et je cherche aussi à oublier mes soucis financiers. Mais l'ordinateur m'aide et c'est grâce à la solidarité familiale que je peux participer à ce jeu sur internet. L'abonnement c'est à mon fils.
Donc ne croyez pas que les RMIstes sont riches, mais on s'entraide en famille.

Et si c'est trop dur d'y arriver seul, il y a des psychologues au centre médico social et on peut leur demander des séances de soutien psychologique gratuites.

Answer 3

Je suis dans le même état que toi. J'ai perdu mon petit frère il y a 4 mois. J'ai du mal à faire surface. Toute la journée prostrée devants l'écran et ne pas penser (sauf sur ce genre de Q.) Dans la rue je vois sans arrêt sa silhouette, je sais que c'est pas lui mais je ne peu m'empêcher de bloquer. Une musique, une parole et hop le coeur se serre. Je sais maintenant ce que "pleurer ses morts veux dire".
La vie continue le temps arrange bien les choses. La douleur est un état transitoire, la peine restera à jamais dans le coeur.
Tu as raison le matériel d'un coup n'a plus le même intérêt de toute façon on lâchera tout ça un jour mais profitons encore de ce que l'on a en attendant. Soit plus combative (je sais, je sais) facile à dire. Courage.
Ca y est je pleurs.

Answer 4

Personne ne devrait jamais survivre à ses enfants. C'est l'éxpérience la plus douleureuse que je connaisse après les accouchements sans péridurale. On aura beau crier, chanter, sortir, on n'oubliera jamais. Le temps le temps le temps, il faut du temps beaucoup de temps en années pour que la douleur passe, mais on n'oubliera jamais. Le thérapeuthe c'est une bonne idée certes mais si vous avez des problèmes d'argent c'est quand même 48 euros non remboursés par la sécurité sociale. Comment on faisait avant les l'arrivée des thérapeuthes sur le marché? L'amour, de vos amis, votre famille, votre conjoint sont aussi précieux que d'aller raconter votre vie à un étranger. Déchargez un peu vos problèmes financiers et admnistratifs à quelqu'un de confiance et prenez du temps pour vous. Un petit séjour à la mer, une balade à pieds dans les montagnes, une sortie barbecue.. changez-vous un peu les idées avant d'avoir le moral à zéro et courage vous y arriverez.

Answer 5

ce que je vous conseille c négliger tous ce que vous gène et sachez que la vie vous donne des moments de bonheur et de tristesse . il faut accepter notre destin ; le fait de le refuser ne changera rien mais au contraire il vous gâchera l existence.

Answer 6

Je sympathise a ton chagrin.
Maman tu sais dans la vie il y a des cactus mais il faut garder le morale. A chaque jour sa réalité et la vie poursuit son cour.
on a tous perdu des êtres chers sans notre volonté.
j'ai perdu m..... quand j'avais 11 ans. Je me suis battu seul et actuellement je retrouve le sourire.
Je te souhaite la paix intérieure et le bonheur éternel.

Answer 7

Je pense que la perte d'un être cher n'entraîne pas que douleur et tristesse... Il y a des prises de conscience comme celle que vous avez eue à propos du fait de ne plus vous laisser gâcher la vie par des petits riens ou des gros tracas... Mais le temps passe et nos bonnes résolutions tombent. On se fait rattraper par le stress et la fatigue, par la vie en général et on oublie ce qu'on avait décidé de faire ou de ne plus faire... J'ai l'impression que la réponse que vous cherchez ici est dans votre question : les fins de mois difficile, vouloir toujours plus, se pourir la vie avec des détails, ça n'a plus d'importance le jour où on s'en va...
Vous semblez fatiguée, physiquement et moralement, votre généraliste pourrait peut être vous donner de quoi retrouver un peu (beaucoup!) de tonus (sans vous doper pour autant!) et des discussions avec des amis, un psy ou des inconnus (mails, forums) pourraient vous aider à relativiser ou à vous libérer de vos idées noires... Il existe aussi plein d'associations où l'on peut s'occuper la tête en aidant les autres, ce qui nous permet de ne plus penser à nos petits soucis et même parfois de prendre conscience qu'on n'est pas si mal loti que ça, comparé aux autres !
J'espère que vous allez remonter bien vite et que dans quelques temps, ce passage à vide ne sera qu'un mauvais souvenir.

Answer 8

Face à ta détresse, je ne pouvais pas resté insensible. J'imagine bien que la perte d'un enfant doit être ce qu'il y a de pire pour une mère. Néanmoins, à mon avis, le fait que tu sois anxieuse pour des "détails" de la vie de tous les jours ne doit pas être totalement étranger à ce drame. Je crois que si tu tranformes ta tristesse en angoisses à propos de différents éléments de la vie quotidienne, c'est sans doute un moyen d'exprimer ce mal qui te ronge d'une autre façon que par des larmes. Il se peut aussi que tu te "pourrisses la vie" car, quelque part, tu ne t'autorises pas/plus à être heureuse maintenant que ton fils n'est plus là (?). Le conseil que je peux te donner, c'est d'aller voir un thérapeute et de lui en parler. Seul un spécialiste pourra t'aider à faire ton travail de deuil et t'aider à revivre (car là, actuellement, tu le dis toi-même, tu "survis")? Comment ne pas être angoissé(e) quand on n'est pas heureux ? Rappelons nous que toutes nos craintes, toutes nos angoisses sont liées plus ou moins directement à l'angoisse plus ou moins consciente de notre propre mort. Allez courage. Tu as toute ma sympathie. J'espère que ce message aura pu t'aider.

Answer 9

fait toi aider !
la perte d'un fils n'est pas anodin ! tu cherches à compenser comme tu peux. mais c'est trop difficile à gérer pour toi.
fait toi aider par un psychologue.

Answer 10

Malheureusement je crois qu'on est très nombreux dans cette situation de perpétuels soucis, voire angoisses, et les soucis entrainent les soucis, c'est le serpent qui se mord la queue. Et c'est usant, à la longue, on a effectivement plus l'impression de survivre que de vivre. Mais allez, il ne faut pas se laisser abattre, il faut relever la tête et avancer !