J'ai vécu la lente agonie d'un proche, mon frère, décédé d'un cancer des poumons.
Or, pendant longtemps, il m'agaçait au plus haut point.
A vrai dire ce n'est pas qu'on ne s'entendait pas bien, on ne se voyait pas vraiment; on se supportait, c'est tout.
J'ai pourtant été le dernier à lui tenir la main.
Et malgré une douleur incommensurable, il n'y a pas d'autre endroit que cette clinique, où je voulais être.
Rien ne m'aurait fait sortir de sa chambre.
Sorti meurtri, mais 'grandi' je pense par cette épreuve, je m'aperçois que sauf exception seules les épreuves nous portent véritablement vers les autres.
Je ne vois plus rien de la même manière.
Quand quelqu'un souffre, c'est une part de moi qui souffre.
Et vous ?
Que pensez-vous de la souffrance des autres, quel véritable effet, si j'ose dire, en ressentez-vous ? Ou pas ?
Bien à vous.
2006-08-17
04:23:54
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2 réponses
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demandé par
Anonymous
dans
Sciences sociales
➔ Psychologie