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J'ai vécu la lente agonie d'un proche, mon frère, décédé d'un cancer des poumons.
Or, pendant longtemps, il m'agaçait au plus haut point.
A vrai dire ce n'est pas qu'on ne s'entendait pas bien, on ne se voyait pas vraiment; on se supportait, c'est tout.

J'ai pourtant été le dernier à lui tenir la main.

Et malgré une douleur incommensurable, il n'y a pas d'autre endroit que cette clinique, où je voulais être.
Rien ne m'aurait fait sortir de sa chambre.

Sorti meurtri, mais 'grandi' je pense par cette épreuve, je m'aperçois que sauf exception seules les épreuves nous portent véritablement vers les autres.
Je ne vois plus rien de la même manière.

Quand quelqu'un souffre, c'est une part de moi qui souffre.

Et vous ?
Que pensez-vous de la souffrance des autres, quel véritable effet, si j'ose dire, en ressentez-vous ? Ou pas ?
Bien à vous.

2006-08-17 04:23:54 · 2 réponses · demandé par Anonymous dans Sciences sociales Psychologie

2 réponses

Aimer d'un amour inconditionnel, c'est accorder une liberté inconditionnelle.
Mais devant la souffrance d'un autre, je ne suis pas différend de cette souffrance, et tant que je souffre je ne peut pas aimer.

Si je peut mettre fin à cette souffrance en moi, quelle est ma relation avec ceux qui souffrent ?
je peux avoir une relation, mais eux quelle relation vont ils avoir avec moi ?

Je ne sais pas si il faut faire l'expérience de se mettre la main dans un feu pour savoir que c'est dangereux, en tous cas je crois qu'il faut se méfier du zèle, et essayer de savoir comment les gens qui souffrent vont réagir avant de faire quoique ce soit.

2006-08-17 04:55:27 · answer #1 · answered by Théo Jazz Man 7 · 0 0

lorsque on perd quelque chose, on trouve alors sont utilité

2006-08-17 11:31:34 · answer #2 · answered by lasdesnuls 5 · 0 0

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