Qui a gagné ? Qui a perdu ?
La guerre s’achève. Du moins dans sa version hard. Les observateurs de la scène tourmentée du Proche-Orient tirent les bilans d’un conflit particulier où l’agresseur sort plus frustré que l’agressé et où la diplomatie a démontré qu’elle avait ses limites.
Le premier enseignement de cette guerre est militaire. L’asymétrie, guerre non conventionnelle qui oppose deux belligérants de poids non identiques, armée classique contre guérilla, risque, dans le cas libanais, de modifier le visage des conflits à venir. Le Pentagone et l’armée israélienne sont sortis de cette guerre avec la confirmation amère que les technologies militaires trouvent leurs limites dès que l’adversaire revient à des méthodes artisanales.
Des bergers éclaireurs en Somalie, en passant aux mobylettes du Hezbollah, la guerre comme elle est menée par une puissance militaire ne sera plus la même. L’Irak en ayant fait déjà la démonstration. Le deuxième enseignement réside dans la capacité des Etats-Unis et son protégé Israël, de part leur agissements loin de combattre le terrorisme ; ne font qu’encourager le terrorisme dans le monde. Tout est fait pour attiser une haine anti-occidentale, et par extension antijuive, qui sert de prétexte aux mouvements islamistes radicaux pour nourrir le terrorisme international. Cette propension à aller chercher chez son ennemi — le terrorisme islamiste — les justificatifs à sa propre politique sécuritaire est en train d’embraser le monde dans son ensemble, musulman compris. La variante est que les États-Unis, pressés de régler le cas iranien, ont ouvert la boîte de Pandore chiite et personne ne peut mesurer les conséquences à long terme.
Le troisième enseignement est que toute stratégie, aussi bien ficelée soit-elle, demeure aléatoire sur le terrain. Les États-Unis viennent de mesurer la difficulté complexe que de réinvestir le Proche-Orient. L’éclatement en zones de guerre disparates du nord de l’Irak au Sud-Liban fait du projet des néoconservateurs américains une gageure que même son “bras armé” israélien n’est pas en mesure de pacifier. De là, l’administration américaine voit son projet du GMO momentanément compromis et ses visées énergétiques reportées.
2006-08-14 10:46:59
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answer #1
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answered by MM 3
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je ne sais pas vraiment qui a gagné mais une chose est sûre, c'est que les grands perdants sont les civils des deux côtés.
pendants que des mecs en costards qui dorment dans des couvertures bien confortables et mangent de la vraie nourriture prennent des décisions à la con, ce sont les civils qui souffrent de leur incompétence et de leur bêtise.
je serai curieuse de savoir ce que donnerai l'émission "vie ma vie" avec d'un côté un politique à la con qui décide de ces guerres et de l'autre côté un civil qui a perdu sa maison, son travail et sa famille.
2006-08-14 17:52:38
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answer #2
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answered by calinou95 2
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la connerie a tout rafflé
2006-08-14 18:44:45
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answer #3
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answered by Anonymous
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les libanais sont les plus grands perdants vu le nombre de victimes civiles, et la destruction des plus importantes infrastuctures du pays en plus de tous cela: les enfants qui se retrouveront dans la rue et tromatisé pour le restant de leurs vies!!!
2006-08-14 18:12:44
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answer #4
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answered by suki 3
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match nul avec avantage aux israeliens.
2006-08-14 17:46:34
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answer #5
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answered by tlfmse 5
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Le Hezbollah a perdu. Il est ejecté du Sud-Liban par Israel et ensuite par l'armée de l'ONU. Israel a tué 600 combattants du Hezbollah, detruit presque tous ses missiles longue portée (pas les katyushas). Une partie de la population chiite a ses maisons detruites a cause de la guerre declenchée par le Hezbollah. Israel et l'ONU veilleront a ce qu'il n'y ait pas de transfert d'armes de la Syrie vers le Hezbollah. Israel a capturé pas mal de combattants du Hezbollah pour les echanger contre ses 2 soldats. Le Hezbollah ne peut gagner que dans les mots, pas dans les faits. Israel a infligé des pertes humaines et materielles a peu pres 10 fois plus grandes que les pertes subies.
L'image aux infos d'un libanais brandissant le drapeau du Hezbollah sur un tas de gravas est symbolique de la "victoire" du Hezbollah dans la tete mais pas dans les faits.
2006-08-14 17:46:07
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answer #6
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answered by Kitkat 1
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je pense que c'est le liban qui a tout perdu...ses infrastructures,ses villes,
et surtout sa souveraineté,et tout ça ,par lâcheté.
2006-08-14 17:44:16
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answer #7
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answered by Anonymous
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Mi-temps, on distribue les citrons. Mais sûr qu'il va y avoir un carton en seconde période.
2006-08-14 17:40:32
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answer #8
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answered by Anonymous
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pas finito mon zami ; hélas pour les gens qui espérent tant d'étre débarassés tu terrorisme faciste islamiste ,il faudra beaucoup de temps et de larmes .
2006-08-14 17:35:25
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answer #9
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answered by Anonymous
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l humanite a perdu et ceux qui ont gagne se sont les fabricants d armes
2006-08-14 17:34:24
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answer #10
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answered by moez w 4
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