Est-ce que le mort est un objet comme les autres?

Answer 1

"Objet" vient de "objectum", ce qui est placé devant. Il désigne toute chose, y compris les êtres animés, qui est placée devant lui, donc un mort est obligatoirement un objet puisqu'il l'était déjà de son vivant.
Dans l'emploi courant de "objet" en tant que "chose" cela ne résoud pas le problème puisque le sens premier de "chose" est le noumène, l'être en tant qu'il existe indépendamment des conditions et des circonstances, et le mort reste un objet, une chose:"ne pleure pas sur les morts qui ne sont plus que des cages dont les oiseaux sont partis" (Saadi).
Tout le chagrin resenti devant le mort est issu du souvenir de sa vie que nous voyons à travers ce cadavre, donc de notre propre perception.
Il reste un objet comme les autres, une maman pleurera tout autant en voyant la robe que son enfant défunt portait.
Ce qui peut nous faire dire que le mort n'est pas une chose réside dans le fait que nous voyons un corps semblable au nôtre devenu inerte, et nous n'osons pas traiter ce cadavre de chose, ce serait nous auto-déprécier.
Et nous avons en général si peur de la mort que l'on pense immédiatement au respect, au même respect dû à ce qui dépasse nos possibilités de compréhension même réfléchies, comme Dieu, l'Honneur, le Devoir, mais dans ce cas présent, la mort n'est pas une idée, elle est réalité et laisse une trace, un corps, d'où, respect et peur redoublés quant à notre propre fin.
De plus l'avenir du mort est emprunt de mystères et de coyances diverses, il a été admis par presque tous que l'âme allait flirter avec des dieux, des ancêtres ou gambader sur de vertes prairies.
Mais le déchet corporel?
Pour certains, des os honorés en tant que trace du passage d'un vivant, d'un semblable, pour d'autres, un tas de cendres que l'on rend à la nature. L'enterrement est apparu très tard à l'époque préhistorique, preuve que le soin dû à l'enveloppe charnelle, à cette chose, cet objet est venue avec la croissance de la conscience qui nous renvoie toujours à nous même puisqu'elle émane de nous-même.
Les rituels autour de l'objet mort est un fait social, résultant de croyances et de consciences de masse, c'est un rassurement.
Il faudrait étudier cette question en s'appuyant sur les philosophes passés et présents, qui ont chacun leur réponse individuelle à un fait qui nous touchera tous. Alors, autant se faire sa propre réponse soi-même pour être certain de neepas être trahi par les paroles d'un autre aussi doué soit-il.
Personnellement, comme on l'aura compris, je pense que le mort est un objet, tout ce qui est relatif à cet objet restant imaginaire et chacun a le droit de s'approprier l'imaginaire qu'il peut ou qu'il veut.

Answer 2

D'un certains point de vue oui et d'un autre on ne peut pas considerer que le cadavre de sa mère par exemple soit un objet comme un autre pour des raisons tout à fait subjectives meme si il s'agit effectivement d'un objet comme un autre.
Je me répète j'ai eu du mal à la formuler ma réponse il se fait tard!

Answer 3

Non ! un mort n est pas un "objet "comme les autre.C est une personne qui a perdu la vie, donc il faut le respecter jusqu au bout.
Après c est dieu qui jugera de ce qu il a fait de bien ou de mal.
mon opinion.

Answer 4

Un mort resterait "relativement" un objet, c'est à dire qu'il le resterait pour ceux de ce monde, mais non pas pour le mort "en tant que tel" ainsi que tout ceux qui n'appartiennent plus à notre monde, puisque l'âme s'est séparée totalement du corps lors du décès, ledit dernier concept étant accepté dans la majorité des religions et philosophies à l'heure actuelle.

Answer 5

Toi je constate que tu es plutot d'humeur guillerette ce soir d'aprés tes questions!

Answer 6

Excuses moi de ce que je vais te dire,sans vouloir de brusquer,mais je vois que tu as aucune croyance,j'arrèterai là ma réponse...ps.: il n'est jamais trop tard pour s'éduquer dans ce domaine..

Answer 7

Je ne s'ai pas, je n'ai jamais été mort !