Le néolibéralisme est une stratégie d'organisation de la production et de la vie sociale. Il représente un moment historique du développement capitaliste apparaissant comme une réponse d'ensemble aux contradictions du processus d'accumulation du capital et de la lutte des classes. En ce sens, néolibéralisme et capitalisme ne peuvent être dissociés l'un de l'autre, et toute lutte contre le premier implique nécessairement une lutte contre le capitalisme lui-même, en tant que système d'exploitation et de domination sociale. Le néolibéralisme n'est rien d'autre que le visage actuel du capitalisme.
2) Le néolibéralisme subordonne tous les rapports sociaux à la logique du marché, qu'il tend à faire apparaître comme la forme naturelle d'organisation de la société, en en faisant ainsi une arme idéologique contre l'espérance. A partir de cette justification de la concurrence comme forme de relation sociale, tout est soumis à la sanction du marché, seul lieu universel de validation. Selon la logique marchande, notre reconnaissance sociale n'est possible que sous la forme de marchandises, et non en tant qu'êtres humains.
3) Le néolibéralisme privilégie la dynamique de la concurrence. Or celle-ci suppose par définition que, pour que l'un gagne il faut qu'un autre perde : Il y a négation de tout ce qui ne peut être approprié, incorporé ou soumis. La concurrence implique le renforcement personnel et l'affaiblissement de l'autre. L'autre est toujours la négation de soi et donc il ne peut être toléré, de sorte qu'il faut empêcher son développement et rechercher sa destruction. Le capital se bâtit en détruisant, s'enrichit en appauvrissant, s'approprie en dépossédant. L'humanité ne saurait se construire sur cette base, parce qu'elle est reconnaissance de soi dans l'autre et avec l'autre. La soumission de l'autre, sa destruction, son humiliation, son anéantissement, nécessaires dans la logique de la concurrence, constituent la négation de l'humanité.
4) Bien que le néolibéralisme cherche en principe à restreindre le rôle de l'État, il ne restreint en réalité que les programmes et les services qui protègent le travail contre les méfaits du capitalisme, tandis qu'il développe les subsides au capital – par exemple en finançant les autoroutes de l'information, colonne vertébrale des industries informatiques – et la répression des luttes des travailleurs urbains et ruraux.
La privatisation des entreprises publiques réduit la puissance de l'État, mais aussi soumet ceux qui étaient travailleurs du secteur public au jeu concurrentiel du marché du travail du secteur privé. Cela porte atteinte à la fois à leur pouvoir, à leurs salaires, à leurs avantages sociaux et à leur capacité de contrôle de leur propre travail.
http://www.fjord-best.com/pierrebouch/neo_007.html
2006-08-08 03:23:57
·
answer #1
·
answered by Nada 5
·
0⤊
1⤋
c'est chacun sa merde, les plus petits seront écrasé au profit du puissant
2006-08-09 01:13:27
·
answer #2
·
answered by Kham 6
·
0⤊
0⤋
Une espèce d'anarcho-capitalisme
2006-08-08 06:07:59
·
answer #3
·
answered by Abricot 2
·
0⤊
0⤋
La nouvelle liberté de s' en prendre
plein la tête pour pas un rond.
*D' être libre de Fermer sa Gueule
et d' encaisser tout ce qu' on nous fait subir.
2006-08-08 03:12:45
·
answer #4
·
answered by astroboy 4
·
0⤊
0⤋
Le capitalisme moderne tend à reposer sur une plus grande liberté de commerce par négociation au sein de grandes institutions internationales comme l'Organisation Mondiale du Commerce permettent une ouverture des marchés mondiaux élargie, qui ne se limite plus aux marchandises, mais s'étend à d'autres domaines. La déréglementation, prônée par ces organismes, consiste en la suppression de barrières réglementaires. Les services, bien sûr, avec le développement des accords AGCS, mais également l'ouverture de nouveaux marchés, comme la santé et l'éducation, autrefois dévolus aux États. Ainsi, le capitalisme s'étend à de nouveaux domaines de la vie humaine. Certains utilisent l'expression « marchandisation du monde » pour marquer leur hostilité au libre échange.
2006-08-08 03:07:02
·
answer #5
·
answered by bgilis 3
·
0⤊
0⤋
Le néoliberalisme est une doctrine économique encourageant le laissez-faire plutôt que l'intervention de l'État dans l'économie comme dans les politiques keynésiennes.
2006-08-08 03:04:44
·
answer #6
·
answered by Anonymous
·
0⤊
0⤋
un libéralisme réadapté pour la mondialisation
il est encore plus abouti et plus dirigé par les patrons
Le néoliberalisme est une doctrine économique encourageant le laissez-faire plutôt que l'intervention de l'État dans l'économie comme dans les politiques keynésiennes.
2006-08-08 03:03:49
·
answer #7
·
answered by Kiwiman 4
·
0⤊
0⤋
bah
2006-08-08 03:02:36
·
answer #8
·
answered by alma 3
·
0⤊
0⤋