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6 réponses

Il m'est arrivé d'en voir qui méritait ce qualificatif. Mais il est clair qu'en général c'est plutôt du grand n'importe quoi !

2006-08-04 22:45:44 · answer #1 · answered by BigQuestion 2 · 0 0

je dirais que dans l'art contemporain tout peut devenir une oeuvre artistique, qu'il s'agisse d'une photo, d'un être humain dans son expression, un plat cuisiné (art culinaire), une feuille blanche encadré, une feuille de couleur (monochrome)... franchement tout.

2006-08-05 05:06:29 · answer #2 · answered by Sylvia.du.27 6 · 0 0

L'art contemporain "ose" des choses qui étaient taboues dans l'art classique. Mais on aime ou on n'aime pas, c'est tout.

2006-08-05 03:58:50 · answer #3 · answered by bear74 3 · 0 0

A une époque, il n' y avait pas d'artiste,mais des artisans.
Rembrandt était une PME de 20 personnes qui travaillait sur commande.
Au 19è siècle est apparue la notion d'artiste : quelqu'un qui produisait des oeuvres d'art, celle-ci étant définie comme telle par quelqu'un d'autre que l'artiste. Ce sont les autres qui désignent l'artiste. L'oeuvre peut être utilitaire (une statue pour comméorer un événement ou sans objectif autre qu'esthétique : la peinture élevée au rang de Beaux-Arts).

Puis l'artiste a acquis un vrai statut social, une reconnaissance. Ce n'est plus un prof de dessin qui peint à ses heures perdues, ce'st un métier, une vraie fonction sociale : pour être défini comme artiste, il faut vivre de ses oeuvres et cotiser aux caisses spéciales. Point de vue administratif.
Fini la vision de l'artiste maudit qui ne vend jamais et se bat dans ses rêves esthétiques.
Ceci étant, les artistes maudits, c'est mythique. Au 19è siècle, la plupart du temps (probablement 80%), les artistes étaient issus de bonnes familles et vivaient grâce à leurs subsides une vie (rarement de bohême) qui leur convenait mieux que celle étouffante d'une petite bourgeoisie provinciale.

La vie d'artiste devient un choix : on se désigne comme artiste et si on rempli les critères administratifs, on devient artiste libre.

Avec l'art contemporain, on pousse un cran plus loin l'autoproclamation. L'art n'est plus dans le résultat, mais dans la démarche. Mon oeuvre devient artistique parce que je le dis et la proclame comme telle.
Quand Klein peint 2 m2 de toile uniformément bleue, il fait exactement la même chose que Gonzalès avec son bidon de peinture sur un mur.
La différence est que Klein autoproclame son geste comme artistique, faisant suite à une démarche et pas Gonzalès qui continuera à peindre ses murs bleux sans que personne ne le regarde.
Tu peux ainsi trimbaler des salades en décomposition dans un autobus et dire que tu es en train de faire une oeuvre d'art. Déjà vu à Berlin. Trouve autre chose.

Dépassé le but utilitaire de la peinture classique (faire peindre pour montrer qu'on a de l'argent, qu'on est le plus fervent ou bêtement pour mettre de jolies choses sur un mur humide pour masquer les courants d'air), dépassé la fonction esthétique de l'art du 19è, dépassées les démarches intellectuelles de la fin du 19 è et du début 20è (recherches sur la lumière, le mouvement, la forme, la psychanalyse, l'expression politique...).

A parir des années 70, ce qu'il y a d'artistique au sens esthétique où tu l'entends certainement dans ta question, n'a plus de sens. Ce n'est pas important.
Il n' y a plus que le geste qui compte et la démarche autoproclamée de l'artiste qui le pense comme un oeuvre d'art.
Emballer un immeuble dans du sac poubelle devient un geste artistique, une démarche qui produit une oeuvre d'art, fut-elle éphémère. Tout comme chier et en faire des tableaux (si si!! New york New York). L'artiste contemporain se veut toujours dérangeant, différent. Il faut être remarqué pour que sa proclamation ne reste pas dans le vide.
Seulement l'artiste autoproclamé à toujours besoin de manger pour vivre et sa démarche ne peut le nourrir que tant qu'il y a un public qui accepte de payer.

Finalement, il faut quand même un acheteur qui accepte de sortir son portefeuille. Heureusement qu'il y a les marchands qui vivent de l'art contemporain qui peuvent lui expliquer ce qu'il y a d'artistique dans ces oeuvres d'art et qu'à défaut d'achat d'une oeuvre on accepte les mécènes qui font avancer l'art.
Le tri se fera dans un siècle quand on verra la place que laisse l'histoire à ces artistes.

2006-08-04 19:48:35 · answer #4 · answered by catalang 5 · 0 0

Si l'art désigne toute activité non naturelle (sens premier, aujourd'hui "beaux arts"), sans utilité (c'est à dire créé pour lui même, non pour un travail, à la différence de l'outil) et précédée d'une réflexion (qui parfois peut échapper au spectateur/lecteur ...), on comprend que l'art contemporain rentre tout à fait dans cette définition.

2006-08-04 19:16:11 · answer #5 · answered by mister_jones 2 · 0 0

le fait qu'il y ait une démarche (artistique) dans la conception de l'oeuvre contemporaine.

2006-08-04 19:01:00 · answer #6 · answered by The Homer 2 · 0 0

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