avez-vous une déclaration à faire? si oui laquelle?

Question

attention le monde vous écoute! libre parole à vous!

Answer 1

Le monde entier est un cactus ............................

Answer 2

je t'aime kim

Answer 3

VIVE LA VIE! PROFITONS EN ON EN A QU'UNE!

Answer 4

Un petit coucou aux gens sympas rencontrés sur ce site ( mes proches je peux m'adresser à eux de vive voix):
Elodie, E., Azi, Ian Curtis, Rom & Blunty, Fanouille & Duduc, Lili le Coyote, Marie,Lady Kiki, Loup Grognon,Clochette, Cybernatus réincarné, Manou etc

Answer 5

XX tu es un gros mytomane! arrête de raconter des mensonges!
Arrête d'acheter les gens avec des tonnes cadeaux!
Arrête de mentir sur tes prouesses sportives!
Voilà, ça fait du bien .....merci chauchau


et puis , bonsoir Séb!!! toi, tu es zentil tu sais!

Answer 6

je voudrais dire à mon p'tit frère que le père noel n'existe pas.

Answer 7

Demandes à France Gall huhu

Answer 8

VIVE La vie !
la boufe trop grasse
les clopes
les exès
la folie
la passion
la vitesse
le sexe
l'amour
la glace au chocolat
les ours en peluche quand on n'a plus l'âge
les soirées bien arosées
les bulles de savon
paris
la banlieue
mon petit frère
internet !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Answer 9

Puisqu'il faut bien un jour avouer sa nature profonde, parce que mentir le matin autour du café laboral me pèse, parce que mon coeur me dicte enfin de passer à l'acte, oui je le confesse: je regarde TF1... Et non contente de le regarder je dois que j'éprouve parfois une certaine délectation à me repaître - ô comble du vice - des rediffusions des émissions les plus décriées du PAF qui bercent mes insomnies bien mieux qu'un énième documentaire sur le saturnisme des indiens guaranis pollués par les orpailleurs et les déforesteurs. Parfois lors du sacro-saint café matinal, lorsque j'entends mentionner la soirée Théma de la veille ou l'inédit incontournable diffusé sur CinéAuteurs (chaîne que je n'ai jamais pu regarder, c'est épidermique), j'ai envie de leur balancer un coup de star académy (ah non c'est vrai, désormais il faut faire mention d'Etoile Ecole si on ne veut pas voir débarquer un huissier d'Endemol à 7h du matin) ou pire encore Vis ma vie (qui vaut à mon sens un bon trip au LSD, que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaîtreuuh)... MAis je me retiens, travaillant dans un milieu où il paraît inconcevable de poser les yeux sur autre chose que:

a) Libé

b) Le Journal Officiel (suis pourtant la seule abonnée à la version élec, lasse de frotter l'encre que le torchon papier laissait sur mes doigts

c) l'intégrale de Bourdieu ou de Derrida (on peut tenir cela pour une sorte de béatification laïque)

d) le Monde (et les dérivés diplomatique éducationnel et j'en passe)

Abrutie par tant de culture officielle, j'ai renoncé à celle que j'avais tissée de mes petites cellules depuis des années (trop dillettante, pas assez engagée et surtout en partie dans une langue étrangère, ce qui dérange dans un milieu où l'écriture en français littéraire - déjà rare- a été à jamais anéantie par l'arrivée du charabia administrativo-linguistico-monopolistique) pour sombrer dans une apathie intellectuelle dont il m'est difficile de sortir...

Comment expliquer à ces staliniens de la culture autorisée que la lecture du Canard Enchaîné, moment délectable des mes mercredis midis ou soirs insouciants, m'est désormais devenue difficile, tant je crains d'y trouver un coup de bec assassin pour mes chefs bien-aimés (fin de ma tranquille inactivité du mercredi, que j'ai décelée grâce aux travaux hors de prix et totalement inefficaces cependant, d'un cabinet de consulting); pire encore, alors que je pourrais toutefois me délecter de la souffrance de mes bourreaux au soir de l'énoncé journalistique de la sentence, je me trouve tellement lessivée de leurs angoisses mercrediennes que même la lecture d'un roman Arlequin serait au dessus de mes forces.

Comment pourraient-ils comprendre, ces stakhanovistes du documentaire BSTR et politiquement correct (pour peu qu'on soit de gauche non fabiusienne), que je ne trouve plus la force de me plonger dans mes livres de droit (tant ils m'ont farci la tête de considérants inopportuns) préférés, dans mes Histoires antiques (pourquoi s'intéresser à la construction des pyramides quand on passe ses journées dans un perpétuel chantier pharaonique), dans mes poètes espagnols salutaires (j'en viendrais à pondre des projets de circulaire sur l'abus de références gongoriennes chez les poètes de la génération de 27), dans ces nouvelles que je n'écrirai plus (j'ai pas le temps, pas envie, pas le talent)?..

Alors lorsqu'ils se gargarisent du dernier court-métrage de cet illustre (il y avait 4 f dans Télérama) réalisateur d'outre-Rhin, lorsqu'ils me demandent mon opinion sur l'euthanasie chez les bushmen australiens, lorsqu'ils m'infligent le récit soporifique du dernier débat de Chabaud... je suis à deux doigts de craquer!

N'ont-ils comme motif pour occuper leur soirée télévisuelle que le plaisir qu"ils éprouveront à en faire étalage dès potron-minet (oui, en plus ils arrivent tous bien avant moi, qui vais les rejoindre à reculons n'ayant nul récit de bataille à narrer)?

A l'époque où je me précipitais au lit dès que je rentrais (eu égard au faible nombre d'heures qui me séparait du retour au turbin), j'en ressentais quelque complexe... Ma paresse intellectuelle me turlupinait, que n'avais-je pas le courage de passer ma nuit (déjà bien entamée) sur Arte pour rejoindre le club des B.O.B.O. érudits?

Et puis un jour, alors que j'avais déjà cédé à l'appel des sirènes de la facilité télévisuelles et ses mélodieux (c'est vite dit) lavages de cerveau, j'ai commencé à ressentir cette secrète jouissance: j'avais trouvé la liberté, une façon de me libérer du diktat culturel environnant et par là-même du regard des autres (du moins sur mon cerveau, j'ai encore du travail sur le reste)!

Je décidais même d'en faire mon jardin (presque) secret, mon snobisme à moi, mon coup de pied dans la fourmilière... Je leur tairais les raisons profondes qui me poussent à guetter les détails de la trash TV aux quatre coins de mon écran... Car, soyons raisonnables, l'aspect jouissif de ces programmes tient plus de ce qu'ils ont de dérisoires que de ce qu'ils apportent au PAF. La manipulation du public, les pompes à fric, les caricatures grossières et l'utilisation abusive du pathos me fascinent littéralement, c'est un peu comme pouvoir enfin regarder un Deus Ex Machina droit dans les yeux et y déceler la trace de tous ces coups tordus... Bonheur indicible!

Deux programmes ont actuellement ma préférence: Etoile Ecole (cf. plus haut, tribute to www.bofacademy.com ) qui non seulement me permet de constater qu'à 20 ans, non seulement on a le droit d'être con et de chanter faux, mais que ça devient à la limite obligatoire, mais surtout me donne l'occasion d'entendre chanter tous les nanars dont je suis privée depuis que mon chéri a bloqué l'autoradio sur une radio jazz (sinon comment pourrai-je entretenir ma réputation d'adulte branchée auprès des enfants ados de mes relations, vieux souvenir de l'époque où j'enseignai?). Mon sadisme assumé prend son pied en guettant les trous de mémoire, les fausses notes, les coups bas... bref tout ce qui fait qu'on se sent meilleur qu'eux (ça fait partie des ficelles de la production pour attirer le spectateur, mais une fois qu'on le sait on ne peut qu'admirer le travail à la truelle des scénaristes).

Mon autre programme de prédilection se nomme Queer, rien que le titre est un programme... issu d'une branchitude américaine qui aurait eu vite fait (à l'époque, que les moins de 20 ans... blabla) de remplacer le regretté "Cosby Show" (Bill Cosby, depuis les Espions, je sais pas pquoi mais y'm'botte) par un "Nigga' show" (nigga' pour nigger, le producteur américain aime l'argot des rues mais n'est pas raciste m'enfin... fusillez-moi ceux qui pensent le contraire tssss). Enfin passons le titre... TF1 ne fait pas dans la dentelle, assénant les "sans aucun doute...(vous vous êtes fait empapaouter jusqu'à l'os par votre assureur)" et autres "confessions intimes (qui n'ont pourtant rien à voir avec les excellents "monologues du vagin)" ...

Revenons à nos cinq zigotos, aussi effervescents que deux pastilles de Citrate de Betaïne dans un verre de lendemain de fête et plus bruyants qu'une backroom à l'heure de pointe... L'expert en cuisine s'amuse à jeter plus de nourriture qu'il n'en faudrait pour remplir un carton des Restaus du Coeur (c'est vrai même si je n'ai pas la fibre caritative, étant dépourvue de tout sentiment altruiste), jetant à la figure du pékin de la semaine son irresponsabilité diététique (le pékin étant régulièrement maqué, ne lui vient-il jamais à l'idée qu'après l'incontournable soirée romantique, monsieur lâchera à Bobonne qu'elle sait vraiment pas tenir une baraque correctement hein...) L'expert en look capillaire/épilation/zone T intervient sur la bobine du bonhomme, et là je jubile... surtout s'il y a épilation (c'est comme dans un film avec Mel Gibson qui se bat avec une bandelette de cire)... normal une femme aime savoir qu'un homme peut un jour souffrir autant qu'elle (le prochain concept d'émission trash TV, je propose de trouver des tortures provoquant les mêmes douleurs - que j'imagine - qu'un accouchement, ils le prendraient chez Endemol?), bon là limite... apprendre à un mec à se raser c'est pas inutile... mais comme ils ont tous appris avec Papa... va falloir queeriser les paternels responsables de coupures... L'auto proclamé coach fait de la présence et cite BiGlaMo - voire Femme actuelle - dans le texte... "tu vois ta femme, il faut lui parler..." (Ah bon, parce que tous les hommes demandent le sel en claquant des doigts c'est bien connu... Sinon c'est langage des signes et main au cul pour le devoir conjugal). Next one: l'expert déco... Là dessus je peux pas être rosse, j'adore les décos dégoulinantes de couleurs "criardes" (disent les mauvais langues et une certaine pouffe entre autres) et les meubles design... il faut dire qu'il bénéficie d'un budget non limit, notamment en matière de canapé... et ça, ça me laisse rêveuse quand je trône sur mon BZ (Carmin quand même), toutefois, il y va quand même fort sur les accessoires et s'il est capable de tout faire tout seul, j'exige son n° de portable de suite, eu égard à mes problèmes d'états des lieux sortants évoqués il y a peu... Et le must, l'expert mode... David Halliday en version Sims, une figure tellement lisse qu'on se demande s'il se tartine de préparation H (qui, selon les magazines féminins à l'époque où je les lisais chez le coiffeur - depuis je lis sans scrupules Gala quand je n'apporte pas mes dossiers- lisse les poches sous les yeux, alors pourquoi pas le reste), des bras en bâton de sucette et les allures de gazelle qu'évoquait le brave Georges dans ses trompettes de la renommée... Il faut non seulement se farcir la propension de cet individu, plus proche du cyborg (le côté lisse n'est pas sans rappeler le cyborg qu'interprétait Jude Law dans I.A., sans le sex appeal dudit Law) que de l'humain, à pousser des cris d'orfraie se terminant soit par "chériiiii" soit par "darliiing", mais aussi assumer ses goûts vestimentaires douteux, notamment l'abus de bijoux clinquants, qui ne sont pas sans évoquer les robes home made de Gina Lollobrigida et l'intérieur d'Ivana Trump (je sais chuis trop pipole comme pouffe). Or, messieurs, tout le monde sait que les plus beaux bijoux que vous portez sont les étoiles qui flamboient dans vos yeux :-)))) (pas faux derche, nan... mais les bijoux je les préfère sur moi, hum, c bientôt Noël). Sur le choix des tenues de ses pauvres victimes, j'ai plusieurs fois senti l'angoisse palpable de ces pauvres hommes mis au contact de la branchitude griffée et qui acceptent en souriant de porter gazes légères et chemises ouvertes (alors qu'il caille dehors, c'est vrai quoi!), j'attends notamment le premier retour lacté du bébé à venir du footeux qui regardera PSG-OM avec sa veste en veau de chez PraCci (jouissif je vous dis)...

Alors oui, la réification masculine me fait tripper, et c'est mon féminisme à moi (pour le reste je laisse ça aux représentantes de la gent canine, qu'elles prennent exemple sur ma chienne qui lève la patte pour arroser les roues des voitures qui ne sont pas la mienne)...

Juste un commentaire que TF1 ne lira jamais (et pour cause je prise peu les visites d'huissiers à 7h00 et j'ai cité leur émission sur une page où pub il y a et pas pour eux)... bien que ne fréquentant pas depuis quelques années les endroits branchés où le gay friendly s'épanouit sans pour autant s'étaler sur papier glacé, les seuls exemplaires que j'ai pu croiser qui s'apparentent vaguement avec la Queer Team étaient tous pris dans ce rôle que voulait la mode du moment (c'était la grande vague Priscilla, Drag Queen, etc. ça ne date donc pas d'hier mais c'est que je vieillis aussi) lorsqu'ils assuraient leur job d'artistes et montraient, dès qu'ils ôtaient leurs paillettes, une sensibilité, une écoute de l'autre et une réserve, certes imposée en partie par l'intolérance ambiante, que ces cinq zozos télévisuels se refusent, semble-t-il à véhiculer, préférant sans doute se complaire dans une parodie qui rappelle Edina et Patsy d'Ab Fab dans leurs meilleurs moments...

Moi qui pensais que la Zaza de la Cage aux Folles était morte avec le 20è siècle, je constate avec déplaisir qu'on la ressort du placard où, honteuse à raison d'avoir brocardé les hommes qui aiment les hommes (et Dieu sait si je les comprends vu que je les aime aussi, les hommes ;-)...), elle se taisait pour qu'on comprenne enfin que l'homosexualité masculine n'est pas une maladie (il aura fallu des siècles hein pour que le message passe, et encore j'ai des doutes sur les facultés de réception de certains), n'est pas une déviance (ce leitmotiv aussi a la vie dure puisqu'il persiste à engraisser les bourses des psy-machinsentousgenres) et que l'Amour c'est beau, c'est pour tous, tant que c'est de l'Amour

Du coup mon coming out télévisuel s'est transformé en une diatribe revendicative que je ne pensais pas expulser un jour mais ca fait du bien tiens...

Pour conclure, malgré tout ce que je viens d'écrire, je continuerai à ricaner devant Queer surtout quand ils en viendront à l'expulsion des comédons de leur victime... je beuglerai sur du Celine Dion en regardant Etoile Ecole (ça défoule et il est hors de question que j'achete un cd)... je continuerai à conchier ceux qui prétendent m'imposer une culture chichiteuse dont ils pensent qu'ils sont les défenseurs, au mépris du principe qui veut que la culture vienne des différences... et j'interdis à quiconque de révéler que je passe une partie de mes nuits (pour éviter les trucs de chasse, beurk) à regarder des documentaires sur la chaîne Histoire ou sur National Geographic tout en lisant des livres sans images (c'est un truc de fille qui agace les hommes... et ma mère depuis longtemps) aux titres rébarbatifs... Chuuuuut!

Answer 10

attention tout le monde *essaie le micro* je fait ma déclaration! je m'appelle Scapino, et je serai le Roi des Pirates!! (là j'abuse One Piece xD)