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Depuis des decennies on parle de l'alccolisme.. c'est quoi au juste.....? boire 2 à 3 litre de rouge c'est ça ? ou alors boire un blanc au matin de 08h h ...un Ricard à midi, ... une biere à 15 h..... et remettre ça le soir.??? non mais pardon...est ce qu'il y a des experts dans Q/R qui peuvent dire ce qu'ils en pensent et si c'est une une maladie ou pas.... et que fait-on dans une cure ?

2006-08-03 03:31:19 · 20 réponses · demandé par Anonymous dans Societé et culture Societé et culture - Divers

20 réponses

Le concept de maladie alcoolique a évolué au cours du temps.

Historique de la notion d’alcoolisme

Ce concept a été développé par un double courant social et médical depuis le milieu du XX ème siècle, sous l’impulsion des Alcooliques Anonymes (AA).

Dans le milieu médical, E.M. Jellinek, donna une définition de l’alcoolisme prenant en compte une approche globale : un usage de l’alcool " qui cause un dommage à l’individu, à la société ou aux deux ".

Un pas important est alors franchi : l’alcoolisme ne disparaît plus derrière des complications médicales ou sociales. On est passé d’une définition de l’alcoolisme par ses complications à celle d’une entité décrite par tous ses caractères médicaux et sociaux.

Une définition française

Pierre Fouquet, fondateur de l’alcoologie, a laissé une définition de l’alcoolisme encore largement utilisée : " est alcoolique celui ou celle qui a perdu la liberté de s’abstenir de l’alcool ". Cela implique que la possibilité de maîtriser sa consommation est perdue. Lorsque la dépendance s’est installée, un retour en arrière est impossible : le buveur ne peut retrouver cette maîtrise, ni une consommation sociologiquement " normale ".

C’est ainsi qu’aujourd’hui l’alcoolisme est défini comme une toxicomanie à l’alcool. C’est l’organisation de la vie du malade autour de sa consommation d’alcool qui caractérise ce processus.

Aujourd’hui, on parle plus souvent " d’alcoolo-dépendance " ou " d’addiction à l’alcool ", plutôt que de maladie alcoolique.

Cependant, le terme " malades alcooliques " est toujours utilisé : il est en effet intéressant car il insiste sur le fait que les personnes souffrant " d’un problème avec l’alcool " ne doivent pas être considérés comme des faibles, moralement coupables mais comme des malades qui peuvent être aidés par des moyens médico-sociaux adaptés.

2006-08-03 03:36:33 · answer #1 · answered by Anonymous · 7 1

Bien sur "l'alcoolisme est une maladie!!!!" qui se soigne fort heureusement.Mais, il faut du cran car la vente de bouteille est à la portée de tout le monde .
J'ai vu de mes propres yeux des personnes faire ce qu'on appèle des cures de "dégout". On les fait boire plusieurs mélanges d'alcool,jusqu'à ce qu'ils vomissent leurs tripes...c'est horrible et il y a souvent rechute.Par contre "les alcooliques anonymes" c'est super,et, c'est le premier pas qui coute!!!Tout le monde est logé à la meme enseigne:donc pas de complexes pour t'extérioriser( il faut parler,et y aller régulièrement :au moins 2 fois par semaine.Voilà. Bonne soirée

2006-08-03 04:21:34 · answer #2 · answered by Anonymous · 0 0

ALCOOLISME : QUESTIONS-REPONSES

1. QU'EST-CE QUE L'ALCOOLISME ? :

Se caractérise par 4 critères:
* besoin impératif de boire
* perte de contrôle: incapacité de s'arrêter.
* état de dépendance: nausées, sudations, tremblements, anxiété si l'on n'a pas sa " dose ".
* état de tolérance: il faut boire de plus en plus pour garder la " forme ".

2. L'ALCOOLISME EST-IL UNE MALADIE ?

Oui! le besoin de boire devient aussi fort que celui de s'alimenter ou de se désaltérer. C'est une maladie chronique, persistant tout au long de la vie.

3. L'ALCOOLISME EST-IL HEREDITAIRE ?

L'alcoolisme est fréquent dans certaines familles: il est vraisemblable qu'existe un facteur génétique. Le mode de vie joue aussi un rôle important: le milieu social, les stress, l'accès facile à l'alcool augmentent le risque. Mais RISQUE N'EST PAS FATALITE: les enfants d'une famille alcoolique ne deviennent pas automatiquement alcooliques, et certains le deviennent alors qu'il n'y a pas d'alcooliques dans leur famille. Si l'on sait qu'on est exposé au risque il est plus facile de l'éviter. D'autre part commencer à boire jeune, à l'âge de 14 ans ou moins, favorise l'alcoolisme.

4. PEUT-ON GUERIR L'ALCOOLISME ?

Pas pour le moment: l'alcoolique est toujours sous la menace d'une rechute. Il doit s'abstenir de toute boisson alccolique ou alcoolisée sa vie durant.

5.L'ALCOOLISME PEUT-IL ETRE TRAITE ?

oui, à l'aide de médicaments et d'un appui psychologique, sous le contrôle d'un médecin. Comme dans toute maladie chronique, l'évolution est variable: certains restent sobres, d'autres ont de longues périodes de sobriété, avec des rechutes. D'autres encore ne s'abstiennent qu'après un délai plus ou moins long. Une chose parait certaine: plus longtemps on est restée sobre, plus on a de chances de le rester.

6. DIFFERENCE ENTRE UN ALCOOLIQUE ET UN BUVEUR EXCESSIF ?

L'alcoolique est dépendant: mais on peut boire une quantité excessive d'alcool sans être dépendant. Cela s'appelle être un buveur excessif. On s'expose néanmoins aux risques de l'abus d'alcool: accidents, difficultés familiales, professionnelles, maladies diverses souvent graves: cirrhose du foie, pancréatite, certains cancers...etc.

7. UN BUVEUR " A PROBLEMES " PEUT-IL SE CONTENTER DE MOINS BOIRE ?

Non, s'il s'agit d'un alcoolique: il doit pratiquer l'abstention totale.
Un buveur excessif peut réduire sa consommation. Mais s'il ne peut rester dans une limite raisonnable, il doit s'abstenir totalement.

8. QUELLE EST LA DOSE A NE PAS DEPASSER ?

* Pour les hommes, 2 verres/jour au maximum.
* Pour les femmes, 1 verre/jour. La femme est plus sensible que l'homme à l'alcool: son organisme contient moins d'eau et l'alcool se mélangeant à l'eau corporelle atteint une plus forte concentration. Les femmes enceintes, ou essayant de le devenir doivent s'abstenir totalement: le bébé peut naitre avec un retard mental, des anomalies du comportement qui seront définitifs.
* Pour les personnes âgées, moins tolérantes, pas plus de 1 verre/jour. De plus, elles prennent souvent des médicaments dont certains interagissent avec l'alcool.

9. L'ALCOOL EST-IL BON POUR LE COEUR ?

Des études ont montré que les buveurs modérés risquaient moins de mourir d'une certaine forme de maladie cardiaque: celle où les artères du coeur sont obstruées par un caillot. L'alcool en petite quantité rendrait le sang moins apte à former des caillots

Pour ce qui est des cures le meilleur endroit est sans nul doute la ville de Cognac ou de Vittel Lolllllll

2006-08-03 04:20:34 · answer #3 · answered by Phil Hip 5 · 0 0

Le terme alcoolisme a été utilisé pour la première fois en 1848 par le médecin suédois Magnus Huss dans une description clinique et nosographique de l’intoxication éthylique.

"L'alcoolisme est toute forme d'absorption d'alcool qui excède la consommation alimentaire traditionnelle et courante, ou qui dépasse le cadre des habitudes sociales."
(Dictionnaire de Médecine Flammarion, 7ème édition, 2001)

L'Organisation mondiale de la santé distingue, sur la base de la classification internationale des maladies et le Diagnostical and Statistical Manual (DSM IV) de l’American Psychiatric Association :

- l’intoxication aiguë : elle dépend de la quantité d'alcool absorbée et la tolérance du sujet,

- l’usage : consommation répétée du produit,

- l’abus ou utilisation nocive : utilisation du produit qui peut avoir des conséquences néfastes,

- la dépendance, qui peut prendre plusieurs aspects :
> dépendance physique, ou syndrome de sevrage,
> tolérance : c’est la nécessité d’augmenter la dose pour maintenir un effet ou le fait de ne ressentir aucun effet pour une dose donnée,
> dépendance psychique : impossibilité de se passer de la substance en dépit des problèmes que provoque sa consommation.

Tout le monde n'en est pas convaincu, mais l'alcoolisme - la dépendance à l'alcool - est une maladie, une forme d'allergie physique doublée d'une obsession mentale.

Le concept de maladie, une fois compris et accepté, permet de commencer à réaliser qu'une personne qui abuse ou fait mauvais usage d'une drogue ne le fait pas nécessairement délibérément, mais peut-être parce qu'elle est malade.

Ce concept ne faisant pas l'unanimité chez les scientifiques, ne vous en faites pas si vous préférez croire à une certaine faiblesse de caractère ou à une déficience de la volonté. Vous ne seriez pas les seuls à en douter. D'ailleurs, plusieurs médecins refusent d'admettre ces notions de maladie, et, sans aucune mauvaise intention de leur part, risquent d'augmenter la dépendance physique et/ou psychologique en prescrivant des médicaments contre-indiqués à de tels patients.

Une maladie est une condition qui se décrit dans une population. La multiplication des centres de thérapie pour alcooliques et toxicomanes en est une preuve socialement concluante. La symptomatologie, ou la liste des caractéristiques de la maladie, est disponible, et nous permet de reconnaître sa présence et ses effets.

Un des symptômes de l'alcoolisme est de boire par compulsion. Cette "obligation" de consommer est inadéquate, imprévisible, excessive et constante.

Le comportement de l'alcoolique se promène entre deux extrêmes qui déroutent ceux qui l'entourent. Le dépendant n'est pas conscient de cette compulsion, de cette obligation dite "obsessionnelle"qui est présente dans son esprit.

2006-08-03 04:03:31 · answer #4 · answered by tonymontagnard 5 · 0 0

C e n est pas une maladie mais plutôt une habitude.

2006-08-03 03:58:31 · answer #5 · answered by remarquesergot 2 · 0 0

Mouloute, tu résumes tout à fait.

L'alcoolisme est une maladie, tu as d'abord la dépendance psychologique, qui fait que tu as de plus en plus besoin de boire.. Après vient la dépendance physique et là, si t'as pas ta dose, t'as la tremblotte au reveil, jusqu'è ce que tu t'enquilles ton premier demi..
Les cures peuvent être différentes, en fonction du degré d'intoxication (suivi psy, prise de médicaments, enfermement...). Il faut une volonté énorme pour se désintoxiquer car l'alcool est en vente libre et accessible partout. Un "ancien" alcoolique ne touche plus une goutte d'alcool et ne mange même pas de plat incluant de l'alcool dans la préparation...

Travaillant avec un public où la drogue et l'alcool sont présents, je peux te dire d'expérience qu'il est plus dur de décrocher de l'alcool que de l'héroine ( véridique, j'ai accompagné une héroinomane qui avait aussi une dépendance à l'alcool, avec la prise de méthadone, elle ne se shottait plus mais par contre, ne pouvait pas arreter de s'alcooliser et me disait que pour elle c'était le plus dur...).

2006-08-03 03:54:00 · answer #6 · answered by fatal bruja 3 · 0 0

Non l'alcoolisme n'est pas une maladie, c'est une dépendance qui altère le comportement des êtres au même titre que toute autre drogue.
Comme pour l'usage de stupéfiants, l'absorbtion quotidienne et en quantité importante d'alcool génère l'apparition de maladies bien souvent néphastes... C'est la mort à petit feu.
L'alcool détruit ton corps, ton mental et ton esprit, tes sentiments, ta famille et ton entourage... Bref ta vie en entier!!!
Heureusement certaines personnes arrivent à sortir de ce cercle vicieux. Des cures dans divers établissements médicalisés peuvent y aider. Le soutien spychologique aussi est important et plusieurs associations ont été crées à cet effet, regroupant d'anciens alcooliques qui peuvent comprendre la situation car l'ont déjà vécue. Ils connaissent également la difficulté de la désintoxication, l'échec parfois aussi...
Mais de toutes les aides qui peuvent être apportées, c'est celle de l'entourage la plus importante, son amour, sa présence. C'est elle qui servira de carburant pour tenir tout au long des mois et des années que durera cette désintoxication.
Car si le sevrage par lui meme est difficile, ça n'est rien comparé a la volonté qu'il faudra opposer tout le restant de la vie pour refuser de retomber dans le piège de l'alcool

2006-08-03 03:52:58 · answer #7 · answered by Anonymous · 0 0

L'alcool est une drogue et lorsque l'on devient dépendant c'est une maladie.

2006-08-03 03:49:13 · answer #8 · answered by fouchtra48 7 · 0 0

oui, c'est considéré comme une maladie...

J'ai quelqu'un de ma famille qui en souffre et qui n'a pas été soutenu comme il aurait fallu (en l'occurence par son mari) et ça a trainé plus de 4 ans. Résultat : elle est dans un état lamentable.

C'était une femme magnifique, grande, blonde, yeux bleux...et quand on voit comment elle a changé, ça fait mal au coeur....en plus, on ne peut jamais prévoir les réactions de quelqu'un sous l'emprise de l'alcool, je sais que j'avais beaucoup de mal quand elle venait me voir et qu'elle était complètement "en transe"...

En général, c'est la conséquence d'un mal être et de problèmes assez profonds...

Elle a fini par accepter de se faire soigner, c'est assez long, ça fait déjà + de 2 mois qu'elle est dans une clinique spécialisée et c'est que le début. Je sais qu'ils ont pas mal de médicaments à prendre, des réunions aussi mais après dans les détails, je saurai pas te dire...mais en tout cas, c'est une maladie dont on a beaucoup de mal à guérrir...

2006-08-03 03:44:05 · answer #9 · answered by papillon 2 · 0 0

Je connais trop bien ce problème autour de moi. C'est une maladie car c'est une drogue. Il y a différent type alcoolisme : les gens qui boivent beaucoup d'un coup et les autres qui boivent un peu souvent. Certains disent même qu'il "existe autant de maladies alcooliques que de personnes alcooliques".
En cure, ils se sevrent dans un premier temps , prennent des médicaments pour ne plus avoir envie de boire et souvent en plus des anti-dépresseurs. Ils font des activités (mozaïque, sortie, peinture, pyrogravure, etc.), suivent des conférences sur le sujet et font une thérapie seul ou en groupe.

2006-08-03 03:41:01 · answer #10 · answered by ceol 2 · 0 0

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