Est ce la manière dont nous voyons le problème qui est le problème?

Answer 1

Ce n'est pas parce que les choses sont diffficiles que nous avons peur, c'est parce que nous avons peur qu'elles sont difficiles - Sénèque
C'est exactement le m^me raisonnement pour un problème!

Answer 2

agir c'est bien, réfléchir c'est encore mieux

Answer 3

Assurément, la manière d'approcher le problème est plus importante que le problème lui même.
L'intention de le résoudre dicte l'issue.

Nous sommes conditionnés depuis l'école à résoudre des problèmes, ce qui fait que nous sommes devenus nous même un problème.
Mais seul un esprit sans problème peut s'attaquer à un problème et le résoudre.

Answer 4

Mon avis rejoint celui de Thomas Hawk avec ceci de plus que je pense qu'il est effectivement nécessaire d'envisager le point de vue des autres dans la synchronie (au moment où le problème émerge), mais également dans la diachronie (les apports des prédécesseurs, du passé).
C'est une question de sagesse, de bon sens, de recherche de la vérité, que de ne pas considérer son propre point de vue comme le seul et le meilleur, mais d'être capable de le pondérer à la lumière des expériences que d'autres ont vécu dans des situations identiques.
J'irai jusqu'à dire que c'est une question de niveau de socialisation et donc de maturité. A partir du moment où tu partages le point de vue des autres et que tu es enclin à l'accepter, c'est que tu as abandonné toute tendance à l'égocentrisme et que tu es vraiment un être social, un adulte accompli !

Answer 5

Tu regardes un vase, et tu le trouve beau. Le même vase, je le trouve laid. Qu'est ce qui a changé ? Pas le vase, mais notre perception . . .

Nous faisons tous des projections sur les choses et les gens, celles ci sont influencées par notre vécu et notre culture. Moins tu prendra de recul, et plus tes "jugements" seront hâtifs donc trés probablement erronés.

Idem pour un problème plus compliqué à résoudre. D'où l'intéret de faire appel à un oeil neuf qui si possible n'y connait rien dans le domaine étudié. Mais on n'est pas trés fort pour ça en France, tout est affaire de "spécialistes" . . . Et qu'est ce qu'ils peuvent se tromper nos "spécialistes" ! ! !

Plus tu es prés du mur et moins tu vois le mur . . .

Answer 6

ce n'est pas le problème en lui-même qui est un problème, c'est sa manière de l'appréhender
En clair, c'est tout se que tu cogites avant : tes peurs (diverses et variées), tes réticences, la mémorisation de tes échecs, ton vécu tout entier, etc...
Pour preuve, avant de se jeter à l'eau du haut d'un plongeoir, pour la première fois......combien d'entre-nous vont hésiter, tergiverser et finalement font demi tour......

Answer 7

Oui, souvent en changeant d'angle de vue il n'y a plus de problème.

Answer 8

oui et c le mauvais diagnostic qui engendre le mauvais traitement

Answer 9

Quand il n'y a pas de solution, c'est qu'il y a un problème !

Answer 10

La philosophie du problème est une vision des faits à laquelle peu de penseurs adhèrent tellement chacun est pris dans ses débats d'école. Nous pouvons pourtant affirmer qu'elle devrait être au principe de toute philosophie. Sans "problèmes", il ne saurait y avoir de réflexion. Que l'on aille du problème de la méthodologie à la conceptualisation d'une problématique, le Problème fait figure de noedème autour duquel toute pensée doit s'élaborer. Or une telle philosophie, si nous regardons bien, est absente de notre corpus de pensée contemporain. Même chez les plus grands philosophes nous ne pouvons qu'en déduire implicitement les présupposés d'une telle philosophie, mais celle-ci n'est jamais explicitement exprimée.